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Le lâcher prise : Comment arrêter de tout contrôler ?

lacher-prise

Adam Fartassi Maj le 4 mars 2021 8 Commentaires   10 minutes de lecture

“Lorsque vous lâchez prise, vous laissez la place à des choses meilleures d’entrer dans votre vie.” – Anonyme

Bien qu’il soit sain d’avoir un certain niveau de contrôle sur sa vie, par exemple pour garder de bonnes habitudes ou bien de gérer vos finances, un excès de contrôle s’avère rapidement nocif. Il devient alors plus difficile de se lancer dans de nouveaux projets, ou d’être créatif lorsque vous cherchez à tout contrôler, et cela sans compter l’effet du stress sur votre santé en général.

Si vous êtes trop exigeant(e) avec vous même ou les autres, apprendre à lâcher prise peut rendre votre vie plus agréable. Vous pouvez cesser d’essayer de tout contrôler en changeant de mentalité, en apprenant à vivre avec l’imperfection et en devenant plus ouvert(e) et flexible.

Au programme de cet article :

Qu’est-ce que le lâcher prise ?

Avant de parler de lâcher prise, il est nécessaire de parler de son contraire : l’attachement . Nous nous attachons souvent mentalement et émotionnellement aux choses dont nous pensons avoir besoin, ou que nous voulons.

Nous nous attachons ainsi aux gens, à des opinions, résultats, ou encore à des biens matériels. Pourquoi ? Parce que nous avons peur de les perdre  et donc d’être malheureux, ou même de penser que sans eux nous ne survivrions pas.

Ici, lâcher prise signifie que vous choisissez de ne plus ruminer sur les choses qui échappent à votre contrôle , de ne plus s’y attacher, et de vous recentrer sur celles que vous pouvez contrôler en ce moment. Cela ne signifie pas que nous allons perdre tout ce que nous essayons tant bien que mal de contrôler.

Cela veut juste dire que nous avons suffisamment confiance en nous-même pour nous en passer. Vous avez un jour vécu sans toutes ces choses, toutes ces personnes, et cela ne vous a pas manqué. Vous êtes né(e) entier et complet, sans vous préoccuper des attentes du monde ni de vos responsabilités.

Aujourd’hui, il est temps de faire le tri dans ces attentes, ces responsabilités, et d’accepter nos limites et nous débarrasser de nos peurs. C’est ce que nous allons voir à présent.

1. Réapprenez à vous détendre

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Le premier pas pour nous libérer de cette peur de perdre ces choses et ces personnes auxquelles nous tenons, c’est de nous détendre. Parce que bien souvent, nous oublions la personne la plus importante dans notre vie : nous-même . C’est pourquoi il est important que vous commenciez à repérer les domaines dans votre vie où vous pourriez être plus détendu(e).

Repensez aux moments où vous cherchez à contrôler ce qui se passe dans votre vie. Ces moments qui vous stressent ou vous rendent la vie plus difficile. Demandez-vous si vous pouvez réellement contrôler ces choses-là , ou bien si ce n’est qu’une illusion (comme c’est très souvent le cas). C’est peut être le cas lorsque vous cherchez à diriger dans vos relations, en exigeant ou en manipulant certaines attitudes ou comportements chez l’autre.

Comprenez que lâcher prise signifie surtout que vous reconnaissez ne pas être responsable de tout et de tout le monde . C’est une expérience qui vous libère, si vous vous autorisez à la vivre. Pour vous aider, examinez les raisons pour lesquelles vous ressentez le besoin d’être aux commandes. Cela peut-être lié à votre passé, si l’on vous a laissé très jeune trop de responsabilités.

Prenez également le temps de noter dans un journal ce que vous ressentez, les pensées et les croyances qui vous empêchent de lâcher prise. Soyez complètement honnête avec vous-même et écrivez ce qui vous vient. Sachez que même si vous ne pouvez pas contrôler une situation, vous pouvez quand même contrôler votre manière d’y réagir .

2. Réévaluez vos attentes

Repensez aux attentes que vous avez vis-à-vis de vous même , des autres, du monde en général. Si vos attentes sont très élevées, il est temps de les ramener sur terre au risque d’être fréquemment déçu(e) . Si vous n’êtes pas certain(e) de savoir si vos attentes sont irréalistes ou non, demandez à quelqu’un de confiance son point de vue sur la question.

Par exemple, vous pouvez espérer que votre nounou gère vos enfants de la même manière que vous, pourtant c’est assez irréaliste puisqu’elle ne pourra jamais vous remplacer parfaitement. (Et est-ce souhaitable ?). Vérifiez donc auprès des autres si vos attentes doivent être ajustées ou non.

Imaginez le pire scénario . Lorsque vous commencez à stresser vis-à-vis d’une situation ou d’un événement, prenez du recul en vous demandant quel est le pire résultat qui pourrait se produire, et si vous pourriez le supporter. Vous réaliserez probablement que le monde ne s’écroulera pas, même si vous ne contrôlez pas ce qui pourrait arriver.

Par exemple, vous pourriez être inquiet d’être perdu dans votre nouvel emploi, le pire scénario serait de faire une erreur ou d’être obligé de demander de l’aide, ce qui dans les deux cas n’est pas une catastrophe.

Maintenant prenez du recul et imaginez si dans deux, trois, ou cinq ans cette situation aura encore de l’importance . Imaginez les futures opportunités qui vous attendent, et comment elles pourraient jaillir dans votre vie.

Repensez aussi aux choses qui vous ont déçu par le passé, comment avez-vous réussi à tourner la page ? Tout cela vous aidera à garder une vision d’ensemble et ne plus vous débattre dans toutes les situations qui échappent à votre contrôle.

Utilisez des affirmations que vous répéterez chaque fois qu’une situation où vous avez du mal à lâcher prise apparaîtra. Par exemple : “Je lâche prise et cela me libère” ou bien “J’ai décidé de lâcher prise et tout va bien”. Vous pouvez les écrire sur des post-it et les accrocher un peu partout, ou bien vous programmer des alarmes régulièrement sur votre téléphone avec ces phrases.

Vous pouvez également couper le lien avec cette chose ou personne dont vous aimeriez lâcher prise,  à l’aide d’un rituel . Cela peut être les bonhommes allumettes , ou bien une cérémonie particulière.

Par exemple, en notant sur un papier toutes vos pensées et émotions liées à cette personne ou choses, puis en déchirant ou en brûlant le papier. Vous pouvez aussi vous débarrasser de certains objets qui vous rappellent cette mauvaise expérience passée.

3. Pratiquez la pleine conscience

pleine-conscience-present

Prenez l’habitude de vous recentrer sur le moment présent . Vous n’avez pas besoin de juger de ce qui s’est passé, ou de vous inquiéter de ce qui se passera à l’avenir. Lorsque vous acceptez le moment présent sans attente ni jugement, vous remarquerez à quel point il est bénéfique de ne pas avoir à tout contrôler.

Si vous remarquez que vos pensées deviennent négatives ou que vous vous attachez trop à quelque chose, demandez-vous : “Qu’est-ce que je ressens en ce moment ?”. Observez vos pensées, émotions et sensations corporelles. Observez-les sans y réagir ni interagir avec . Après une minute ou deux, concentrez-vous sur votre respiration .

Remarquez cette sensation de l’air qui entre dans vos poumons et qui en ressort. Continuez à respirer en laissant les émotions et les pensées arriver sans vous y attarder, laissez la respiration vous guider. Cet exercice peut être difficile (ou frustrant) à faire au début, c’est normal, plus vous le pratiquerez et plus cela deviendra simple pour vous.

Vous pouvez également regarder une image apaisante quelques instants , ou bien suivre un décompte de 100 jusqu’à 0 en descendant de 7 en 7. Ou encore choisir une couleur au hasard et chercher tous les objets de la pièce de la même couleur. Tout cela vous aidera à vous libérer de vos pensées parasites et à vous recentrer sur le moment présent.

Lorsque vous vivez cet état de pleine conscience, vous êtes capable de reconnaître vos envies de contrôle en sachant d’où elles proviennent, et de pouvoir les ignorer. La méditation vous aidera également à être plus conscient(e) au quotidien.

4. Acceptez l’imperfection

Visez le progrès, pas la perfection . Oubliez l’idée d’atteindre la perfection lorsque vous cherchez à avancer dans vos objectifs ou à construire une nouvelle habitude. À la place, faites en sorte de faire des progrès régulièrement. Continuez à vous améliorer progressivement, soyez patient(e) avec vous-même , ce n’est pas grave de faire des erreurs.

Cela fonctionne aussi si vous travaillez avec d’autres personnes. Parfois nous sommes frustrés des défauts d’autrui, mais il serait plus intéressant de se concentrer sur ce qu’ils pourraient améliorer, plutôt qu’à faire le compte de leurs erreurs. Appréciez les efforts des autres . Lorsque vous êtes reconnaissant(e) pour ce que les autres font, vous êtes moins porté(e) à les critiquer ou à les contrôler. Ignorez leurs erreurs dès que vous le pouvez, et concentrez-vous sur leurs bonnes idées, leurs efforts et leurs qualités .

N’oubliez pas bien sûr de vous féliciter également . Prenez un petit temps dans la journée ou dans la semaine pour lister les bonnes décisions que vous avez prises, et les petites réussites que vous avez accomplies.

Priorisez . Ne vous dissipez pas en essayant de tout faire parfaitement. Décidez plutôt des tâches sur lesquelles vous avez réellement besoin de garder un contrôle , et de celles qui ne demandent pas d’y allouer autant d’efforts. Utilisez votre énergie dans les tâches importantes d’abord , et ne vous inquiétez pas pour le reste.

Par exemple, vous avez besoin d’aide avec les tâches ménagères parce que vous avez un travail important à rendre sous peu. Vous aurez alors à prioriser votre travail et assouplir votre idéal d’une maison “propre”. Ou bien, vous devriez accepter de laisser quelqu’un d’autre faire le ménage, même si ses efforts seront différents des vôtres.

5. Acceptez le changement

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Comprenez que lâcher prise signifie aussi accepter le changement . Si vous êtes obsédé(e) par l’idée d’un résultat spécifique, il devient très difficile de lâcher prise. Souvent en nous accrochant à notre vision idéale des choses, nous passons à côté de plein d’occasions bénéfiques pour nous .

Oui, cette personne ne vous a pas rappelé, votre emploi idéal vous a filé sous le nez, cette opportunité s’est évaporée, mais vous oubliez qu’il n’y a pas qu’une seule personne sur terre, que d’autres emplois existent et que les opportunités vont et viennent.

Fréquemment nous nous enfermons dans un monde où toutes les ressources (personnes, emplois, opportunités) seraient rares et temporaires . Ce n’est pas le cas dans la réalité. Nous vivons dans un monde d’abondance , dans lequel il y a suffisamment de place pour répondre aux besoins de tout le monde.

Cela implique quelque chose d’important : vous devez vous concentrer sur vos besoins plutôt que vos désirs et idéaux . Il est facile de se mettre en colère lorsque la situation ne se passe pas comme prévue, mais un désaccord ou un imprévu ne sont pas la fin du monde.

Peut-être que vous attendiez d’une personne qu’elle s’excuse, et que pour vous c’est la seule manière de tourner la page, pourtant ce n’est pas nécessaire. Vous pouvez également décider de laisser tomber cette relation et de passer à autre chose, aussi frustrant que cela puisse être. Vous obtiendrez ce dont vous avez besoin : la paix . Apprendre à pardonner peut aussi vous y aider.

6. Apprenez à vous ouvrir un peu plus

Devenez plus flexible . Acceptez que parfois les choses ne se passent pas comme prévu, peu importe à quel point vous vous y préparez. Lorsque quelque chose ne va pas, prenez une profonde respiration , puis faites de votre mieux pour gérer la situation, et passez à autre chose. Tentez de trouver des points positifs à cette situation imprévue.

Ayez confiance . Soyez plus ouvert(e) à la bienveillance des autres, du monde et en vous-même. Renforcez votre confiance dans votre capacité à gérer l’inconnu. Comprenez que la plupart des situations finiront par s’arranger, même si elles se déroulent pas de la manière dont vous l’attendiez.

Commencez à accorder aux gens le bénéfice du doute . Ouvrez votre cœur en leur donnant la possibilité de vous faire plaisir, plutôt que d’être dans la perspective qu’ils vous décevront forcément. Ne restez pas isolé(e) et partagez avec les autres ce qui vous pèse de temps à autre . Même si vous ne connaissez personne pour vous soutenir, vous pouvez en parler à des personnes que vous ne connaissez pas (des groupes en ligne par exemple).

Apprenez à être plus spontané(e) . Prenez plaisir à voir où chaque jour vous mène. Permettez-vous de dévier de votre routine de temps à autre. Essayez différentes choses, dites oui à de nouvelles opportunités et lancez-vous des défis lorsque vous en avez l’occasion.

Vous pouvez accorder plus de place à la spontanéité en prévoyant… De ne pas planifier . Faites une promenade sans destination en tête ou libérez-vous un après-midi de temps en temps pour faire ce que vous voulez. Le perfectionnisme peut prendre tout votre temps. En apprenant à être plus spontané(e), vous pourrez vous réapproprier votre temps.

Laissez les autres prendre le relai . Si la tâche à accomplir n’est pas d’une importance capitale, demandez à quelqu’un d’autre de le faire . Déléguer peut être effrayant si vous avez l’habitude de tout faire par vous-même, mais une fois que vous remarquerez que les autres sont aussi capables d’accomplir leurs tâches correctement vous vous sentirez moins contraint(e) de vous occuper de tout par vous-même.

Par exemple, vous pourriez demander à vos enfants d’accomplir certaines tâches ménagères, ou de déléguer à un collègue une part du projet à réaliser. Lorsque vous donnez une tâche à quelqu’un, ne succombez pas à l’envie de micro-manager la manière de faire son travail. Laissez lui l’opportunité de faire les choses à sa manière , même si la méthode employée est différente de la vôtre. Rappelez-vous de remercier chaque personne pour ses efforts.

Même si le travail n’est pas fait de la façon dont vous l’auriez imaginé, complimentez cette personne pour ce qu’elle a fait de bien et évitez de la critiquer. Faites preuve de compassion en vous mettant à la place des autres , imaginez qu’on vous dise ce que vous vous apprêtez à leur dire. Si vos anciennes habitudes remontent, occupez votre esprit avec une autre tâche , fermez vos yeux quelques minutes ou détournez-vous de la situation.

7. La méthode Sedona

Inventée par l’auteur américain Hale Dwoskin, la méthode Sedona est un outil puissant pour lâcher prise. Elle est basée sur le principe que nous nous identifions à tort à nos ressentis ou à nos croyances limitantes.

Ainsi nous disons “je suis énervé”, “je suis nul” au lieu de “je me sens en colère”, “j’ai fait une erreur” et c’est précisément ce qui nous empêche de nous libérer de nos émotions, de nos limites. Elle est conçue en 5 étapes :

  • Revoyez mentalement à une situation où vous n’arrivez pas à lâcher prise et laissez l’émotion s’installer en vous. Il n’y a rien à faire ni à penser, seulement à laisser cette émotion se diffuser en vous.
  • Choisissez la question qui résonne le plus en vous parmi ces 3 questions : Puis-je laisser cette émotion partir ? Puis-je permettre à cette émotion d’être présente ? Puis-je accueillir cette émotion ?  Vous pouvez répondre par “oui” ou “non”, cela n’a pas d’importance pour la suite. Ne cherchez pas à analyser ou juger votre choix.
  • Posez-vous la question : Est-ce que je voudrais la laisser s’en aller ? Si la réponse est “non”, demandez-vous : Est-ce que je préfère garder cette émotion, ou est-ce que je préfère en être libéré ? Même si la réponse est encore “non”, allez à l’étape 4.
  • Demandez-vous : Quand voudrais-je lâcher prise ? C’est une invitation à lâcher prise dès maintenant. C’est un choix que vous pouvez faire n’importe quand.
  • Répétez les 4 étapes précédentes autant de fois que nécessaire jusqu’à ce que vous soyez libéré(e) de cette émotion particulière.

Vous remarquerez qu’au début les résultats seront peut-être subtils, mais si vous persévérez alors vous réussirez rapidement à vous détacher de ces émotions qui vous limitent.

Le mot de la fin

Pour finir, vous devez savoir qu’il n’est pas possible de lâcher prise sur tout et d’un seul coup . Le lâcher prise est tout un apprentissage, commencez déjà par une ou deux petites situations où vous n’arrivez pas à relâcher votre contrôle, puis progressez à partir de là.

Intégrez le fait que nous n’avons réellement de contrôle que sur nous-même et nos actions , pas sur celles des autres. Croire le contraire est une perte de temps et d’énergie. Vous n’avez pas besoin de tout faire pour les autres pour qu’ils vous apprécient, ni de vous placer en victime . Vous avez quelque chose de plus précieux que toutes ces choses auxquelles vous vous attachez aujourd’hui : vous-même .

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Pour aller plus loin :  Apprendre à lâcher prise, c’est malin , de Cécile NEUVILLE. 

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Le lâcher prise : Comment arrêter de tout contrôler ?

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8 Commentaires

essayer de tout controler

J’ai tendance à ne pas lâcher prise avec mon conjoint, nous voyons une psychothérapeute pour faire ce travail sur soi, mais j’ai beaucoup de mal qu’il ne veuille pas partager certaines choses avec moi par peur de mes réactions, il a tendance à cacher certaines choses, et sa me blesse mais je sais que c’est une réaction tout à fait normale. J’aimerai avoir des pistes pour me sentir comme avant et me recentrer sur moi, car j’en souffre beaucoup de la situation , j’ai perdue confiance en moi.

essayer de tout controler

Merci pour cet article. Je fais partie des personnes qui cherchent à tout contrôler et mon gros soucis est mon sommeil. J’essaie vos méthodes tous les soirs, mais au bout d’une heure, je craque, je n’ai pas réussi à m’endormir et du coup ça m’énerve…. y a t-il un spécialiste pour m’aider ? Merci

Adam Fartassi

Quel est votre problème exactement avec le sommeil ? Ce sont des idées qui vous tournent dans l’esprit ou bien le sommeil ne vous vient simplement pas ?

Bien à vous, Adam.

L’article est très enrichissant je comprends mieux le concept du lâcher prise maintenant

Merci pour ce partage, qui me permet de prendre conscience de mes actes.

Très bon article, beaucoup de questionnements et méthodes qui permettent de se remettre en question et de lâcher prise sur des choses qui, au final, ont beaucoup moins d’importance qu’on ne leur en donne. Vivre sa vie sereinement en étant heureux et en partageant cette sérénité autour de soi est plus important que de toujours s’inquiéter de faire les choses correctement ou de ce que les autres pensent, en essayant d’atteindre un idéal inexistant et de contrôler ce qu’il n’est pas possible de contrôler. Merci beaucoup pour cet article.

essayer de tout controler

Merci beaucoup pour toutes ces astuces ! Je sais que dans mon cas la peur de ne pas tout contrôler était déterminante dans mes crises de panique. J’ai du justement apprendre à lâcher prise. J’adore cette phrase : “Vous êtes né(e) entier et complet”. Tout est là. On devrait se le remémorer chaque jour.

Très bel article !

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Comment faire pour enfin lâcher prise ?

Bienvenue sur Guérir l'anxiété ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire mon livre qui vous explique les 6 actions pour diminuer l'anxiété et stopper les crises d'angoisse : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂

Bienvenue à nouveau sur Guérir l'anxiété ! Comme ce n'est pas la 1ère fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute lire mon livre qui vous explique les 6 actions pour diminuer l'anxiété et stopper les crises d'angoisse : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂

Vous vous demandez comment faire pour enfin lâcher prise et accepter l’anxiété (ainsi que tout le reste) ? Lâcher prise c’est en effet tout un art et ce n’est pas si simple ! Dans cet article je vous dévoile plusieurs pistes. C’est parti !

Aaaah le lâcher-prise. Je suis sûre que vous avez déjà tous entendu ce terme au moins une fois. Il est très à la mode en ce moment. Mais ça veut dire quoi au final ? Qu’est-on censé « lâcher » ? Et à quoi ça sert ? En quoi ça peut nous aider à aller mieux lorsque l’on souffre d’anxiété ? Et pourquoi est-ce si difficile de lâcher-prise ? Je vais essayer de répondre à toutes ces questions !

Pourquoi est-ce si difficile de lâcher prise ?

Le souhait de tout contrôler.

On aimerait tout contrôler dans nos vies. C’est humain, c’est normal. On souhaiterait pouvoir savoir à l’avance ce qui va se passer, pouvoir contrôler nos pensées, notre corps et ses réactions (douleurs, maladies, fatigue…), et même contrôler les autres ! Ah c’est sûr que notre vie serait tellement plus simple ainsi. Tout serait bien sous tout rapport exactement comme nous le souhaitons. Notre travail se déroulerait exactement comme prévu, il n’y aurait jamais d’imprévus nous obligeant à tout modifier. Les autres (conjoint, enfants…) feraient exactement ce que nous voulons, nous comprendraient parfaitement et diraient exactement ce que nous souhaitons entendre au bon moment. Nous serions toujours en forme, motivés et sereins.

Mais ce n’est pas possible non ? Et finalement est-ce que la vie ne serait pas un peu triste si elle était déjà écrite à l’avance ? Est-ce que les imprévus et le surprises ne lui apportent pas un peu de saveur ? On s’ennuierait vite sinon ?

S’il est si difficile de lâcher prise c’est parce qu’on souhaiterait justement pouvoir tout contrôler ainsi. On voudrait contrôler la vie. Mais c’est impossible et on refuse cette réalité.

L’envie de changer notre réalité

On voudrait refaire le monde : et si j’avais fait ça à la place ? Quand j’aurai ceci, je serais enfin heureux ! Cela ne devrait pas se passer ainsi ! Tout aurait été tellement si…! Je pourrais faire cela si j’avais de l’argent/du temps. On souhaiterait tellement modifier le passé pour qu’il nous convienne mieux ou anticiper le futur. On est obsédés par ce qui aurait pu se passer ou sur ce qui devrait se passer, au détriment de ce qui se passe maintenant dans le présent.

Nous résistons à ce qui est et refusons notre nouvelle réalité. On n’accepte pas la situation actuelle et on se ferme.

Lâcher-prise c’est tout l’opposé. Lâcher-prise c’est abandonner cette volonté de tout contrôler.

On aura beau essayé, on ne pourra jamais changer les évènements ou les autres personnes. On peut seulement avoir une influence limitée, et encore ! La seule chose que l’on peut changer c’est notre façon de percevoir ce qui nous arrive.

Retenir c’est croire qu’il n’y a que le passé, lâcher-prise c’est savoir qu’il y a un avenir. Daphne Rose Kingma

Important : lâcher-prise ce n’est pas se résigner et abandonner

Ce paragraphe est très important. Je ne veux pas que vous confondiez le lâcher-prise avec la résignation .

Lâcher-prise et accepter notre réalité ne signifie pas que l’on baisse les bras, que l’on se résigne à « faire avec » ou qu’on tolère des situations insupportables. Cela ne signifie pas non plus que l’on encourage la situation, ou même que l’on est d’accord avec ce qui se passe.

Dans notre cas, lâcher-prise signifie accepter que l’on souffre d’anxiété en ce moment, tout en cherchant des solutions pour s’en sortir. Cela ne veut pas dire se résigner à souffrir toute sa vie ! Ne jamais, jamais, jamais abandonner comme disait Churchill. Mais en même temps on ne se bat pas contre notre anxiété, on n’est pas en colère contre elle, car cela ne fait qu’alimenter le cercle vicieux et augmenter notre niveau de stress et de tension.

On ne passe pas non plus son temps à ruminer ou à penser négativement : mais pourquoi moi ? ce n’est pas juste, je ne mérite pas ça, je suis seul au monde à souffrir, je ne m’en sortirai jamais, je veux redevenir comme avant…(je pense que vous savez de quoi je parle).

On accepte : OK c’est comme ça en ce moment et je ne vais pas m’en vouloir. au contraire au lieu de ressasser et ruminer je décide d’agir maintenant pour améliorer ma situation dans le futur. Notre énergie est ainsi canalisée dans la bonne direction.

Comment faire pour lâcher-prise : l’acceptation

Aie aie aie acceptation le mot qui fait peur ! J’ai remarqué en discutant avec plusieurs personnes que ce concept est difficile à comprendre, à appréhender et à appliquer. Tout comme le lâcher-prise d’ailleurs. En fait c’est la même chose au final ! Pour lâcher-prise il faut accepter notre réalité.

On souhaiterait pouvoir tout contrôler mais c’est impossible. On doit apprendre à accepter l’impermanence de la vie , accepter qu’on ne peut pas être toujours heureux. Qu’il y a aura toujours des moments de tristesse, de doutes, d’ennui, des moments où on se sentira perdus, où l’on n’aura envie de rie n. Et aussi accepter qu’on se sentira toujours anxieux parfois, ou en colère.

Accepter que les autres ne peuvent pas être contrôlés , qu’ils feront toujours ce qu’ils veulent.

Alors autant arrêter d’utiliser notre précieuse énergie pour résister à notre réalité, et l’utiliser à la place pour accueillir ce que la vie nous offre. Surfer sur la vague de la vie plutôt que de tenter en vain de l’arrêter ou de la contrôler. On peut vraiment visualiser la vie et ce qui nous arrive (et notamment l’anxiété) comme des vagues : c’est impossible de stopper des vagues non ? Par contre on peut apprendre à surfer dessus.

En ouvrant ainsi son état d’esprit, on peut en plus voir la situation comme elle est, la réaliser pleinement, afin de pouvoir au final mieux la dépasser et éventuellement la transformer. On cesse de résister, de fuir ou de l’éviter. On ne peut pas changer ce qu’on n’accepte pas.

Quand une situation peut être modifiée, cela nous permet ainsi d’acquérir une plus grande clarté d’esprit pour chercher des solutions.

Quand une situation ne peut pas changer, on peut ainsi trouver une certaine paix intérieure.

Jenna Blossoms , dans une excellente vidéo que je vous invite à aller voir , nous propose l’exercice suivant pour accepter et lâcher prise sur une situation :

  • Penser à une situation qui nous dérange et sur laquelle nous souhaitons lâcher-prise
  • Rester avec ces pensées, regarder cette situation en face , la voir pour ce qu’elle est
  • Répéter l’affirmation suivante : »Je reconnais l’existence de cette réalité. Je cesse de lutter. Je lâche prise. Je m’en remets à l’univers pour me guider vers la meilleure évolution possible. »
  • Respirer lentement et profondément
  • Se visualiser en train de relâcher une corde, ou un autre objet symbolique

En ouvrant ainsi son coeur, on peut également changer notre perception. Qui sait, les pires épreuves de la vie peuvent aussi nous apporter des bonnes choses. C’est le cas de l’anxiété, notamment, qui peut être une bénédiction (je vous en parlerais dans un prochain article). Regardez ce blog : je m’épanouis totalement en le rédigeant et j’ai l’impression d’avoir enfin trouvé ma mission de vie. Mais si je n’avais pas surmonté mes troubles anxieux, je n’en serais évidemment jamais là. Aujourd’hui je suis fière d’avoir eu ces troubles et je n’en ai pas honte.

Lâcher son ego pour lâcher-prise

En fait c’est notre ego qui souhaite tout contrôler ainsi , cette partie de nous qui nous rend malheureux en nous isolant des autres et en nous faisant revivre le passé.

L’ego souhaiterait nous faire croire que nous sommes seuls au monde, isolés, en guerre contre les autres, que nous devons nous battre pour obtenir ce que nous voulons.

Ou alors il veut nous faire porter tout le poids du monde sur nos épaules, nous faisant croire que nous sommes responsables du bien-être de tous ceux autour de nous. Mais c’est faux, on ne doit rien à personne.

On peut parler également d’orgueil, de fierté.

Prenons déjà conscience de tout ça, puis lâchons notre ego et notre fierté. On n’en a pas besoin.

Comment faire pour lâcher-prise : renoncer au mythe du contrôle sur tout

Que peut-on contrôler .

Puisque le lâcher-prise est l’opposé du contrôle, il est important de distinguer ce qui fait partie ou non de notre zone de contrôle :

  • ce que l’on peut contrôler : nos actions, nos valeurs, nos habitudes, nos objectifs…
  • ce qu’on ne peut pas contrôler : la météo, les autres, la mort…
  • et c e que l’on peut influencer mais sans garantie certaine : nos émotions, le travail, la santé…

Au lieu d’essayer en vain de tout contrôler, on peut à la place concentrer son énergie sur les choses que l’on peut vraiment changer. Pour les choses que l’on peut influencer mais sans garantie certaine, on peut agir dessus mais ne pas avoir trop d’attentes. Par exemple on peut essayer plein de techniques pour se détresser, mais se rappeler qu’il est toujours possible voir même très probable que l’on reste stressé à un moment ou un autre.

Renoncer pour avancer

On peut se demander : «  Qu’est-ce que je trouve le plus de mal à laisser aller dans ce changement? À quoi dois-je surtout renoncer ? « . Par exemple si vous avez du mal à accepter de ressentir des angoisses et des sensations liées à l’anxiété, peut-être avez-vous du mal à accepter de ne pas être au top tout le temps, à accepter de ralentir votre rythme, à accepter de ne pas être un super-héros. Ou alors vous refusez en bloc les sensations car vous détestez les ressentir et vous voulez qu’elles s’en aillent. Peut-être aviez-vous imaginé vos prochaines années, et le fait de ressentir de l’anxiété chamboule tout vos plans (ou en tout cas c’est ce que vous vous dites).

Il est parfois nécessaire de faire le deuil, non pas d’une personne, mais de son passé, d’un avenir que l’on imaginait, d’une image de soi-même, d’une habitude, d’une croyance, d’un objectif…pour avancer.

David LeFrançois utilise cette image : lâcher-prise c’est comme se balancer d’une liane à une autre comme Tarzan. Il faut lâcher ce qui nous retient, afin de pouvoir attraper autre chose et avancer. On lâche quelque chose pour prendre autre chose.

Avoir confiance

On a peur qu’en abandonnant le contrôle, la situation s’empire et devienne incontrôlable. Mais c’est faux, il faut se faire confiance et faire confiance à la vie.

Jenna Blossoms (encore elle) a une très belle métaphore sur ce sujet :

On passe notre temps à tenir des chiens en laisse. Les chiens sont tout ce qu’on souhaiterait contrôler. On tire en permanence sur toutes ces laisses, on résiste et cela nous épuise. Plus on résiste plus les chiens s’énervent et tirent sur les laisses. On a peur qu’en lâchant les chiens, cela soit le chaos total et qu’on ne puisse plus contrôler les chiens (= notre vie). Mais si on relâche un peu les laisses, les chiens seront peut être un peu fous au début, ils feront n’importe quoi, mais ensuite ils seront obéissants et on pourra marcher à côté d’eux tranquillement. Notre énergie pourra ainsi être focalisée sur autre chose, afin d’avancer vers nos objectifs.

Lâcher-prise sur le contrôle de nos émotions

Nous voulons tout contrôler, y compris nos émotions. Mais c’est impossible. En fait, c’est en cherchant à contrôler nos émotions que nous aggravons notre situation. En effet, puisque nous n’arrivons pas les contrôler, nous nous sentons coupables, ou en colère, ou anxieux : je ne devrais pas être anxieux, je hais ces sensations, et si le stress me rendait malade ? Nous rajoutons ainsi de l’huile sur le feu, nous créons ce que Russ Harris appelle des émotions secondaires, qui viennent se rajouter aux émotions primaires.

La solution ? Accepter nos émotions plutôt que de résister. Et pour cela Russ Harris propose l’exercice de l’expansion :

  • Observer nos sensations. Choisir la sensation la plus désagréable et se la représenter (forme, couleur…)
  • Respirer profondément 10 fois en imaginant que la respiration entoure et entre dans la sensation
  • Laisser la sensation exister sans essayer de la supprimer

Comment faire pour lâcher-prise : s’accepter

Quand nous ressassons nos erreurs passées, rappelons-nous qu’il est humain et normal de faire des erreurs. Apprenons à être indulgent avec nous-même , à nous parler comme nous parlerions à notre meilleur ami ou à notre enfant.

Nous avons tous nos propres limites, alors apprenons à les connaître, à les accepter et à les faire respecter.

Pardonnons-nous nos supposés défauts, erreurs, manquements, bêtises…Tout cela est derrière nous et le plus important est d’aller de l’avant en faisant son maximum.

Si un souvenir nous tracasse tout particulièrement, un moyen de prendre la distance consiste à revivre la scène mais en s’imaginant la regarder dans un écran de télé , comme s’il s’agissait d’un film. On se repasse la scène, encore et encore, jusqu’à ce que la charge émotionnelle diminue.

Comment lâcher-prise : évacuer ses émotions

Parfois, quand on n’arrive pas à lâcher prise, c’est qu’on a un trop plein d’émotions à l’intérieur et qu’on a besoin de les exprimer et de les évacuer.

Si vous êtes en colère contre quelqu’un ou contre quelque chose (votre anxiété par exemple), pourquoi ne pas écrire une lettre de ressentiment ? Écrivez tout ce qui vous vient. Puis brûlez ou jetez cette lettre. C’est un exercice de libération très puissant.

Pour évacuer son stress , on peut faire du sport, un sport qui défoule par exemple de la boxe, du running…

Ou on peut également choisir de se détendre , en faisant du yoga , de la relaxation ou des exercices de respiration . En se relaxant ainsi, on s’entraîne également à s’ouvrir à la vie.

Comment faire pour lâcher-prise : vivre l’instant présent

C’est un concept dont je parle beaucoup sur ce blog, mais vivre le moment présent peut vraiment nous aider à lâcher-prise.

Attention il ne s’agit pas de ne rien prévoir à l’avance ou de ne pas s’organiser du tout.

Mais plus simplement de reconnaître que notre passé est terminé et ne peut être plus modifié, mais également que le futur ne s’est pas encore produit et qu’il n’existe pour l’instant que dans notre tête et nos scénarios catastrophes.

Notre vie se déroule dans le présent, dans ce moment, ce seul et unique moment.

La vie, c’est ce qui vous arrive pendant que vous êtes en train de faire d’autres projets. John Lennon

Ce n’est pas si simple d’apprendre à vivre l’instant présent et quelques exercices peuvent nous aider :

  • faire une pause , observer sa respiration
  • Faire régulièrement l’exercice 5-4-3-2-1 : nommer 5 choses que l’on voit, 4 sons que l’on entend, 3 choses que l’on peut toucher, 2 odeurs que l’on sent et 1 chose que l’on goûte. L’idée c’est vraiment de redécouvrir tous ces éléments come si on ne les avait jamais vus/entendus/touchés/sentis/goûtés.
  • observer vos animaux de compagnie si vous avez la chance d’en avoir : ils vivent essentiellement dans le présent. Ils ont beaucoup à nous apprendre sur ce point.
  • méditer évidemment. Cela fait peur à beaucoup mais c’est si efficace et cela apporte tellement de bienfaits : moins de stress, meilleure immunité, capacité à prendre du recul…
  • marcher en pleine conscience , c’est à dire marcher en se concentrant et en ressentant bien chaque pas que l’on fait
  • prendre un bain ou une douche en pleine conscience , ressentir pleinement l’eau couler sur nous, les odeurs, les sons…

Si vous souhaitez approfondir ce sujet de la pleine conscience, je vous conseille les livres Le pouvoir du moment présent et On est foutu, on pense trop !

Changer sa façon de penser

Quand une situation nous dérange, on peut s’arrêter quelques instants et se poser plusieurs questions pour dédramatiser et prendre du recul :

  • Est-ce vraiment aussi grave que je le pense ?
  • Quel est le pire qui pourrait arriver ?
  • Si le pire se produisait, que pourrais je faire ?
  • Quelle est la probabilité que le pire se produise ? S’est il déjà produit ?
  • Y penserai toujours dans 5 ans ? Dans 10 ans ?

Un point très important : les situations sont neutres, c’est à dire que ce sont pas les situations qui nous rendent malheureux, mais notre interprétation de ces situations.

Il n’y a rien de bon ou de mauvais, mais penser le transforme en l’un ou l’autre. Jallet

Même si une personne nous dit quelque chose de blessant, c’est nous au final qui choisissons d’être blessé. On peut aussi choisir de n’en avoir rien à faire.

Personne ne peut me blesser sans ma permission. Ce que vous ressentez et la manière dont vous réagissez aux événements ne dépend que de vous. Gandhi

Au lieu de juger sans cesse les situations (c’est bien/c’est pas bien), essayons plutôt de chercher des solutions, si elles existent, pour devenir créateur de sa vie, et non plus spectateur.

Conseil pour réussir à lâcher prise : Etre patient

Enfin voici mon dernier conseil : soyez patient.

Le lâcher prise ne se fait pas en un claquement de doigts. C’est un processus de développement personnel, un processus de changement profond. Mais cela vaut le coup !

Conclusion comment faire pour lâcher-prise ?

Vous avez du mal à lâcher prise et à accepter les choses qui se produisent dans votre vie et notamment l’anxiété. Vous êtes frustré car tout le monde vous dit de lâcher prise mais personne ne vous explique comment. Heureusement je vous ai donné quelques pistes dans cet article. Choisissez un ou deux conseils, et essayez. Si ça ne marche pas, persévérez et attendez un peu, ou choisissez autre chose.

Nous voulons contrôler tous les paramètres de notre vie, même ceux sur lesquels nous n’avons aucune influence. Le lâcher-prise est l’exact opposé du contrôle.

Il faut avoir confiance en soi et en la vie. Il y a des choses que l’on ne peut pas contrôler et c’est ainsi.

La méditation et la pleine conscience sont idéales pour apprendre à lâcher-prise.

Lâcher-prise c’est arrêter de vouloir tout contrôler et accepter que certaines choses soient en dehors de notre contrôle et de notre influence. C’est accepter cela pour pouvoir avancer dans notre vie.

12 réflexions sur “Comment faire pour enfin lâcher prise ?”

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Bonjour Delphine et bravo encore pour ce superbe article. il est très complet, comme toujours 🙂 , et détaille bien les subtilités du lâcher prise.

Tu as raison, ce n’est vraiment pas évident à mettre en place, je m’en rend compte aujourd’hui avec 10 ans de « combat » contre mes crises d’angoisses et mes tag. Je suis dorénavant bcp plus dans cette démarche d’acceptation, d’arrêter de tout vouloir contrôler et surtout « Accepter d’être anxieux ».

Je voudrais rebondir sur un phénomène lié à mon acceptation (je ne sais pas si c’est valable pour les autres). Qd je suis à l’écoute de mes émotions, que je les laisses passer, très souvent des pensées anxieuses apparaissent. Tout ce que je projette de faire devienne difficiles et une peur m’envahie. Des fois j’ai l’impression que si je reste dans cet état, rien évolue (tous mes projets sont perçus comme « négatif »). Des fois j’arrive à me donner un gros coup de pied aux fesses et me reboost pour aller de l’avant en me disant « tu vas y arriver », « tu restes maître de ce que tu as envie de faire »…. Et souvent, qd je suis dans cet aspect de positivisme, mon anxiété diminue et j’ai l’impression de trouver de la force dedans. Est ce opposable au lâcher prise? de ne pas accepter de voir tout en noir?

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Merci pour ton commentaire Florian. Pour répondre à ta question, non pour moi ce n’est pas forcément opposable. Après as tu essayé de prendre du recul par rapport à ce négatif, de te dire « ok là je vois tout en noir, merci cerveau » ?

En fait, avec du recul, je pense qu’il faut se dire que nos pensées qui accompagnent nos angoisses ne sont pas « rééls ». Notre corps est angoissé alors notre tête en cherche les raisons et voit tout en noir. J’ai décidé du coup de ne plus vouloir « maîtriser mes pensées » en lâchant prise et simplement me concentrer sur l’instant présent. Cela m’évite de me retourner le cerveau, de chercher pourquoi je pense à ça comme ça…

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Un grand merci ! Tout ce qui est écrit est tellement vrai incroyable ! Ça confirme tous les conseils très sage de mon mari . Ce blog est un cadeau du ciel. J’ai la foi , une vie saine et ça m’apporte beaucoup mais ce blog ce partage avec une personne qui a vécu les mêmes choses c’est vraiment ce qu’il me Manquait . Merci beaucoup ! J’adore les citations notamment cette prière sur la sérénité !

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Bravo, article très complet, très fouillé, très pratique aussi avec des conseils, des références et des idées très pertinents. Très chouette à lire!

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bonjour effectivement très bonne analyse et article vraiment très interessant. J eme retrouve un peu dans ce que dit florian quand je me pose ce sont plutôt les idées négatives qui viennent. Pour moi, le recul et le lâcher prise sont difficiles. Je les ai intégrés compris , mais la mise en pratique n’y est pas. L’arrivée des angoisses brutales alors que ca allait me fait tout de suite recalculer dans le négatif .. un peu comme si elles se rappelaient à moi en me disant et tu as vu on est toujours là ! et à partir de ce moment la spirale négative se met en route. j’ai passé 12 ans en vivant très correctement et depuis 7 moi, non tag se rebelle : et même si il est beaucoup moins fort qu’avant je visants la perpétuelle idée que je vais refaire des crises d’angoisse très fortes, que je ne pourrai plus faire ce que j’aime, aller au boulot … cette reapparittionb brutale sans trop de raison bien que nettement moins intense me fait encore plus de mal ; je pensais que tout cela était derrière moi .. une amie médecin qui me connait de longue date et m’a vue passe par toutes les phases m’a dit ‘tu es dans la dernière étape  » la plus longue, la plus difficile car les progrès sont lents. le lâcher prise n’est pas encore acquis pour moi ! loin de là j’ai l’impression d’avoir fait le tour de tout et de ne pas y arriver .bravo pour ce temps consacré a ce problème si complexe

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Bonjour , qu’avez vous mis en place pour pourvoir avancer ?

Bonjour Elodie,

Je vous remercie pour votre message. Je détaille mon parcours en détail dans cet article : https://guerir-anxiete.com/temoignage-guerison-trouble-panique/

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Merci beaucoup. C’est très bien écrit et décrit. C’est exactement ça. Comme tout ce qui paraît simple malheureusement c’est assez compliqué mais il faut garder confiance et avancer même en boitant plutôt que de faire du sur place. Bravo Delphine.

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essayer de tout controler

Fabienne Vial

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Fabienne Vial, Psychologue clinicienne à Marseille

L'obsession du controle ou comment arriver à lacher prise?

Bien qu’il soit sain d’avoir un certain niveau de contrôle sur sa vie, par exemple pour garder de bonnes habitudes ou bien de gérer vos finances, un excès de contrôle s’avère rapidement nocif. Il devient alors plus difficile de se lancer dans de nouveaux projets, ou d’être créatif lorsque vous cherchez à tout contrôler, et cela sans compter l’effet du stress sur votre santé en général.

Si vous êtes trop exigeant(e) avec vous même ou les autres, apprendre à lâcher prise peut rendre votre vie plus agréable. Vous pouvez cesser d’essayer de tout contrôler en changeant de mentalité, en apprenant à vivre avec l’imperfection et en devenant plus ouvert(e) et flexible

Avant de parler de lâcher prise, il est nécessaire de parler de son contraire :  l’attachement . Nous nous attachons souvent mentalement et émotionnellement aux choses dont nous pensons avoir besoin, ou que nous voulons.

Nous nous attachons ainsi aux gens, à des opinions, résultats, ou encore à des biens matériels. Pourquoi ? Parce que nous avons peur de les perdre et donc d’être malheureux, ou même de penser que sans eux nous ne survivrions pas.

Ici, lâcher prise signifie que  vous choisissez de ne plus ruminer sur les choses qui échappent à votre contrôle , de ne plus s’y attacher, et de vous recentrer sur celles que vous pouvez contrôler en ce moment. Cela ne signifie pas que nous allons perdre tout ce que nous essayons tant bien que mal de contrôler.

Cela veut juste dire que nous avons suffisamment confiance en nous-même pour nous en passer. Vous avez un jour vécu sans toutes ces choses, toutes ces personnes, et cela ne vous a pas manqué. Vous êtes né(e) entier et complet, sans vous préoccuper des attentes du monde ni de vos responsabilités.

Aujourd’hui, il est temps de faire le tri dans ces attentes, ces responsabilités, et d’accepter nos limites et nous débarrasser de nos peurs. 

Le premier pas pour nous libérer de cette peur de perdre ces choses et ces personnes auxquelles nous tenons, c’est de nous détendre. Parce que bien souvent, nous oublions la personne la plus importante dans notre vie : nous-même. C’est pourquoi il est important que vous commenciez à repérer les domaines dans votre vie où vous pourriez être plus détendu(e).

Repensez aux moments où vous cherchez à contrôler ce qui se passe dans votre vie. Ces moments qui vous stressent ou vous rendent la vie plus difficile.  Demandez-vous si vous pouvez réellement contrôler ces choses-là , ou bien si ce n’est qu’une illusion  , c’est très souvent le cas lorsque vous cherchez à diriger dans vos relations, en exigeant ou en manipulant certaines attitudes ou comportements chez l’autre.

Comprenez que lâcher prise signifie surtout que  vous reconnaissez ne pas être responsable de tout et de tout le monde . C’est une expérience qui vous libère, si vous vous autorisez à la vivre. Pour vous aider, examinez les raisons pour lesquelles vous ressentez le besoin d’être aux commandes. Cela peut-être lié à votre passé, si l’on vous a laissé très jeune trop de responsabilités.

Prenez également le temps de noter dans un journal ce que vous ressentez, les pensées et les croyances qui vous empêchent de lâcher prise. Soyez complètement honnête avec vous-même et écrivez ce qui vous vient. Sachez que même si vous ne pouvez pas contrôler une situation, vous pouvez quand même contrôler votre manière d’y réagir.

Repensez aux attentes que vous avez vis-à-vis de vous même , des autres, du monde en général. Si vos attentes sont très élevées, il est temps de les ramener sur terre au risque d’être souvent déçu(e.) Si vous n’êtes pas certain(e) de savoir si vos attentes sont irréalistes ou non, demandez à quelqu’un de confiance son point de vue sur la question.

Par exemple, vous pouvez espérer que votre nounou gère vos enfants de la même manière que vous, pourtant c’est assez irréaliste puisqu’elle ne pourra jamais vous remplacer parfaitement. (Et est-ce souhaitable ?). Vérifiez donc auprès des autres si vos attentes doivent être ajustées ou non.

Imaginez le pire scénario . Lorsque vous commencez à stresser vis-à-vis d’une situation ou d’un événement, prenez du recul en vous demandant quel est le pire résultat qui pourrait se produire, et si vous pourriez le supporter. Vous réaliserez probablement que le monde ne s’écroulera pas, même si vous ne contrôlez pas ce qui pourrait arriver.

Par exemple, vous pourriez être inquiet d’être perdu dans votre nouvel emploi, le pire scénario serait de faire une erreur ou d’être obligé de demander de l’aide, ce qui dans les deux cas n’est pas une catastrophe.

Maintenant prenez du recul et  imaginez si dans deux, trois, ou cinq ans cette situation aura encore de l’importance . Imaginez les futures opportunités qui vous attendent, et comment elles pourraient jaillir dans votre vie.

Repensez aussi aux choses qui vous ont déçu par le passé, comment avez-vous réussi à tourner la page ? Tout cela vous aidera à garder une vision d’ensemble et ne plus vous débattre dans toutes les situations qui échappent à votre contrôle.

Utilisez des affirmations  que vous répéterez chaque fois qu’une situation où vous avez du mal à lâcher prise apparaîtra. Par exemple : “Je lâche prise et cela me libère” ou bien “J’ai décidé de lâcher prise et tout va bien”. Vous pouvez les écrire sur des post-it et les accrocher un peu partout, ou bien vous programmer des alarmes régulièrement sur votre téléphone avec ces phrases.

Vous pouvez également couper le lien avec cette chose ou personne dont vous aimeriez lâcher prise, à l’aide d’un rituel. Cela peut être  les bonhommes allumettes ou bien une cérémonie particulière.

Par exemple, en notant sur un papier toutes vos pensées et émotions liées à cette personne ou choses, puis en déchirant ou en brûlant le papier. Vous pouvez aussi vous débarrasser de certains objets qui vous rappellent cette mauvaise expérience passée.

Vos pensées ne définissent pas ce que vous valez et vous n’êtes pas la somme de vos expériences passées. Ce n’est pas parce que quelque chose n’a pas fonctionné que vous êtes un(e) “incapable” ou que vous n’aurez jamais ce vous voudrez dans la vie. L’important est de ne pas laisser toute la place à vos pensées.

Prenez l’habitude de vous recentrer sur le moment présent . Vous n’avez pas besoin de juger de ce qui s’est passé, ou de vous inquiéter de ce qui se passera à l’avenir. Lorsque vous acceptez le moment présent sans attente ni jugement, vous remarquerez à quel point il est bénéfique de ne pas avoir à tout contrôler.

Si vous remarquez que vos pensées deviennent négatives ou que vous vous attachez trop à quelque chose, demandez-vous : “Qu’est-ce que je ressens en ce moment ?”. Observez vos pensées, émotions et sensations corporelles. Observez-les sans y réagir ni interagir avec. Après une minute ou deux,  concentrez-vous sur votre respiration .

Remarquez cette sensation de l’air qui entre dans vos poumons et qui en ressort. Continuez à respirer en laissant les émotions et les pensées arriver sans vous y attarder, laissez la respiration vous guider. Cet exercice peut être difficile (ou frustrant) à faire au début, c’est normal, plus vous le pratiquerez et plus cela deviendra simple pour vous.

Vous pouvez également regarder une image apaisante quelques instants, ou bien suivre un décompte de 100 jusqu’à 0 en descendant de 7 en 7. Ou encore choisir une couleur au hasard et chercher tous les objets de la pièce de la même couleur. Tout cela vous aidera à vous libérer de vos pensées parasites et à vous recentrer sur le moment présent.

Lorsque vous vivez cet état de pleine conscience,  vous êtes capable de reconnaître vos envies de contrôle  en sachant d’où elles proviennent, et de pouvoir les ignorer. La méditation vous aidera également à être plus conscient(e) au quotidien.

Visez le progrès, pas la perfection . Oubliez l’idée d’atteindre la perfection lorsque vous cherchez à avancer dans vos objectifs ou à construire une nouvelle habitude. À la place, faites en sorte de faire des progrès régulièrement. Continuez à vous améliorer progressivement, soyez patient(e) avec vous-même, ce n’est pas grave de faire des erreurs.

Cela fonctionne aussi si vous travaillez avec d’autres personnes. Parfois nous sommes frustrés des défauts d’autrui, mais il serait plus intéressant de se concentrer sur ce qu’ils pourraient améliorer, plutôt qu’à faire le compte de leurs erreurs.  Appréciez les efforts des autres . Lorsque vous êtes reconnaissant(e) pour ce que les autres font, vous êtes moins porté(e) à les critiquer ou à les contrôler. Ignorez leurs erreurs dès que vous le pouvez, et concentrez-vous sur leurs bonnes idées, leurs efforts et leurs qualités.

N’oubliez pas bien sûr de vous féliciter également . Prenez un petit temps dans la journée ou dans la semaine pour lister les bonnes décisions que vous avez prises, et les petites réussites que vous avez accomplies.

Priorisez . Ne vous dissipez pas en essayant de tout faire parfaitement. Décidez plutôt des tâches sur lesquelles vous avez réellement besoin de garder un contrôle, et de celles qui ne demandent pas d’y allouer autant d’efforts.  Utilisez votre énergie dans les  taches importantes d’abord , et ne vous inquiétez pas pour le reste.

Par exemple, vous avez besoin d’aide avec les tâches ménagères parce que vous avez un travail important à rendre sous peu. Vous aurez alors à prioriser votre travail et assouplir votre idéal d’une maison “propre”. Ou bien, vous devriez accepter de laisser quelqu’un d’autre faire le ménage, même si ses efforts seront différents des vôtres.

Comprenez que  lâcher prise signifie aussi accepter le changement . Si vous êtes obsédé(e) par l’idée d’un résultat spécifique, il devient très difficile de lâcher prise. Souvent en nous accrochant à notre vision idéale des choses, nous passons à côté de plein d’occasions bénéfiques pour nous.

Oui, cette personne ne vous a pas rappelé, votre emploi idéal vous a filé sous le nez, cette opportunité s’est évaporée, mais vous oubliez qu’il n’y a pas qu’une seule personne sur terre, que d’autres emplois existent et que les opportunités vont et viennent.

Fréquemment nous nous enfermons dans un monde où toutes les ressources (personnes, emplois, opportunités) seraient rares et temporaires. Ce n’est pas le cas dans la réalité.  Nous vivons dans un monde d’abondance , dans lequel il y a suffisamment de place pour répondre aux besoins de tout le monde.

Cela implique quelque chose d’important :  vous devez vous concentrer sur vos besoins plutôt que vos désirs et idéaux . Il est facile de se mettre en colère lorsque la situation ne se passe pas comme prévue, mais un désaccord ou un imprévu ne sont pas la fin du monde.

Peut-être que vous attendiez d’une personne qu’elle s’excuse, et que pour vous c’est la seule manière de tourner la page, pourtant ce n’est pas nécessaire. Vous pouvez également décider de laisser tomber cette relation et de passer à autre chose, aussi frustrant que cela puisse être. Vous obtiendrez ce dont vous avez besoin : la paix. Apprendre à pardonner peut aussi vous y aider.

Devenez plus flexible . Acceptez que parfois les choses ne se passent pas comme prévu, peu importe à quel point vous vous y préparez. Lorsque quelque chose ne va pas, prenez une profonde respiration, puis faites de votre mieux pour gérer la situation, et passez à autre chose. Tentez de trouver des points positifs à cette situation imprévue.

Ayez confiance . Soyez plus ouvert(e) à la bienveillance des autres, du monde et en vous-même. Renforcez votre confiance dans votre capacité à gérer l’inconnu. Comprenez que la plupart des situations finiront par s’arranger, même si elles se déroulent pas de la manière dont vous l’attendiez.

Commencez à accorder aux gens le bénéfice du doute . Ouvrez votre cœur en leur donnant la possibilité de vous faire plaisir, plutôt que d’être dans la perspective qu’ils vous décevront forcément. Ne restez pas isolé(e) et partagez avec les autres ce qui vous pèse de temps à autre. Même si vous ne connaissez personne pour vous soutenir, vous pouvez en parler à des personnes que vous ne connaissez pas (des groupes en ligne par exemple).

Apprenez à être plus spontané(e) . Prenez plaisir à voir où chaque jour vous mène. Permettez-vous de dévier de votre routine de temps à autre. Essayez différentes choses, dites oui à de nouvelles opportunités et lancez-vous des défis lorsque vous en avez l’occasion.

Vous pouvez accorder plus de place à la spontanéité en prévoyant… De ne pas planifier. Faites une promenade sans destination en tête ou libérez-vous un après-midi de temps en temps pour faire ce que vous voulez. Le perfectionnisme peut prendre tout votre temps. En apprenant à être plus spontané(e), vous pourrez vous réapproprier votre temps.

Laissez les autres prendre le relai . Si la tâche à accomplir n’est pas d’une importance capitale, demandez à quelqu’un d’autre de le faire. Déléguer peut être effrayant si vous avez l’habitude de tout faire par vous-même, mais une fois que vous remarquerez que les autres sont aussi capables d’accomplir leurs tâches correctement vous vous sentirez moins contraint(e) de vous occuper de tout par vous-même.

Par exemple, vous pourriez demander à vos enfants d’accomplir certaines tâches ménagères, ou de déléguer à un collègue une part du projet à réaliser. Lorsque vous donnez une tâche à quelqu’un, ne succombez pas à l’envie de micro-manager la manière de faire son travail.  Laissez lui l’opportunité de faire les choses à sa manière , même si la méthode employée est différente de la vôtre. Rappelez-vous de remercier chaque personne pour ses efforts.

Même si le travail n’est pas fait de la façon dont vous l’auriez imaginé, complimentez cette personne pour ce qu’elle a fait de bien et évitez de la critiquer. Faites preuve de compassion en vous mettant à la place des autres, imaginez qu’on vous dise ce que vous vous apprêtez à leur dire. Si vos anciennes habitudes remontent,  occupez votre esprit avec une autre tâche , fermez vos yeux quelques minutes ou détournez-vous de la situation.

Inventée par l’auteur américain Hale Dwoskin, la méthode Sedona est un outil puissant pour lâcher prise. Elle est basée sur le principe que nous nous identifions à tort à nos ressentis ou à nos croyances limitantes.

Ainsi nous disons “je suis énervé”, “je suis nul” au lieu de “je me sens en colère”, “j’ai fait une erreur” et c’est précisément ce qui nous empêche de nous libérer de nos émotions, de nos limites. Elle est conçue en 5 étapes :

  • Repensez mentalement à une situation où vous n’arrivez pas à lâcher prise  et laissez l’émotion s’installer en vous. Il n’y a rien à faire ni à penser, seulement à laisser cette émotion se diffuser en vous.
  • Choisissez la question qui résonne le plus en vous parmi ces 3 questions :  Puis-je laisser cette émotion partir ? Puis-je permettre à cette émotion d’être présente ? Puis-je accueillir cette émotion ?  Vous pouvez répondre par “oui” ou “non”, cela n’a pas d’importance pour la suite. Ne cherchez pas à analyser ou juger votre choix.
  • Posez-vous la question :  Est-ce que je voudrais la laisser s’en aller ?  Si la réponse est “non”, demandez-vous : Est-ce que je préfère garder cette émotion, ou est-ce que je préfère en être libéré ? Même si la réponse est encore “non”, allez à l’étape 4.
  • Demandez-vous :  Quand voudrais-je lâcher prise ?  C’est une invitation à lâcher prise dès maintenant. C’est un choix que vous pouvez faire n’importe quand.
  • Répétez les 4 étapes précédentes   autant de fois que nécessaire  jusqu’à ce que vous soyez libéré(e) de cette émotion particulière.

Vous remarquerez qu’au début les résultats seront peut-être subtils, mais si vous persévérez alors vous réussirez rapidement à vous détacher de ces émotions qui vous limitent.

Pour finir, vous devez savoir  qu’il n’est pas possible de lâcher prise sur tout et d’un seul coup . Le lâcher prise est tout un apprentissage, commencez déjà par une ou deux petites situations où vous n’arrivez pas à relâcher votre contrôle, puis progressez à partir de là.

Intégrez le fait que nous n’avons réellement de contrôle que sur nous-même et nos actions, pas sur celles des autres. Croire le contraire est une perte de temps et d’énergie. Vous n’avez pas besoin de tout faire pour les autres pour qu’ils vous apprécient, ni de vous placer en victime Vous avez quelque chose de plus précieux que toutes ces choses auxquelles vous vous attachez aujourd’hui :  vous-même .

Reconnaitre la depression

Angoisses archaiques

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Fabienne Vial est psychologue clinicienne depuis 27 ans. Elle vous reçoit dans son cabinet à Marseille  pour tout problème  que vous rencontrez et pour lequel vous estimez avoir besoin d 'aide :

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Tout contrôler : la grande illusion

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Contrôler ses émotions, son temps, ses relations, son corps… Dans un monde perçu comme instable et inquiétant, cette attitude rassure. Pourtant, le désir de maîtrise révèle davantage nos faiblesses que nos forces. Et capte une grande partie de notre énergie vitale.

Vivre longtemps, mince et en bonne santé, s’épanouir dans sa vie affective comme dans sa vie professionnelle, avoir du temps pour soi et pour ceux que l’on aime, gagner en sérénité chaque jour… Difficile de ne pas adhérer spontanément à cet idéal de vie situé quelque part entre hédonisme et sagesse orientale. Le sésame pour l’atteindre ? Le contrôle. Sur ses émotions, sur son temps, sur ses liens affectifs et sur son corps. Car, dans notre culture basée sur la performance et sur le matérialisme, et dans un monde vécu comme de plus en plus imprévisible, la seule maîtrise que nous pensons désormais pouvoir exercer est sur nous-mêmes. Uniques responsables et gestionnaires de notre capital santé et bonheur, nous avons – ou croyons avoir – la liberté de choisir la vie qui nous fait envie et nous ressemble, de façonner notre destin au plus près de nos désirs, sans entraves. Telle est, depuis quelques décennies, l’aspiration la mieux partagée, qui dessine le fantasme collectif d’un individu maître de sa vie et affranchi de toutes les pesanteurs et contraintes.

Pourtant, cette quête, loin d’alléger notre ballot existentiel, le leste d’un nouveau poids, selon le sociologue Alain Ehrenberg, qui explique que « maîtrise de soi, souplesse psychique et affective, capacité d’action font que chacun doit endurer la charge de s’adapter en permanence à un monde qui perd précisément de sa permanence », et que, du coup, « l’individu conquérant est en même temps un fardeau pour lui-même ».

Pour aller plus loin

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La peur comme moteur

Louise, 34 ans, vit dans la peur de faire des mauvais choix : « La spontanéité m’a joué de mauvais tours par le passé, en amour et au travail. Aujourd’hui, je fais passer la raison avant l’émotion et la passion. Mon métier dans la communication institutionnelle ne me passionne pas outre mesure, mais je fais du théâtre à côté, je sors avec mes amis… Seul point noir : ma vie amoureuse. J’attends toujours. Je suis très sélective, très exigeante, et si je m’engage, cette fois, ce sera le bon. »

Même désir de maîtrise chez Mathilde, 42 ans, pharmacienne et mère de trois enfants : « Je le reconnais, mon maître mot, c’est “discipline”. Sans elle, j’aurais dix kilos de plus, pas de vie sociale, pas de temps pour ma passion, la céramique, ni pour mon couple ! Pour moi, le contrôle, c’est la sécurité : je planifie, j’anticipe, je surveille. Du coup, les “mauvaises surprises” sont réduites à la portion congrue. » Lucide, Mathilde avoue toutefois avoir développé cette stratégie en réponse à une enfance « trop bohème pour être sécurisante, marquée par la bougeotte et les engouements de parents immatures ».

Pour la psychiatre Stéphanie Hahusseau , le contrôle est avant tout un mécanisme de défense qui exprime un besoin de protection émotionnelle et aff ective. « L’individu qui vit sur un mode d’hypervigilance a pu subir un traumatisme qui l’a conduit à se fermer. Il se comporte de manière à se donner l’impression d’agir au lieu de subir. Ou bien il a peut-être été élevé par des parents qui n’ont pas satisfait ses besoins affectifs sur un mode suffisamment sécurisant. » Elle détaille plusieurs cas de figure pouvant générer des comportements de contrôle. « L’enfant a pu ne pas se sentir aimé pour ce qu’il était, ni sécurisé dans un lien stable. Il n’a pas été encouragé à développer un espace autonome, ou encore a-t-il été utilisé par ses parents comme un instrument de régulation de leurs émotions : par exemple, le comportement fusionnel d’une mère peut conduire son enfant à “geler” durablement ses émotions pour se protéger de l’intrusion, ou au contraire le pousser à reproduire le schéma maternel avec ses proches. » Contrôle des émotions, du temps, des relations, du corps…, chaque histoire détermine une zone de maîtrise principale. « Même si, à l’origine, le contrôle n’a qu’un but : nous empêcher de percevoir des sensations et éviter ainsi d’être envahi, précise Stéphanie Hahusseau. Cette position préventive est très coûteuse, car elle nous maintient psychiquement et physiquement en état de tension permanente. Et ce stress conduit à l’épuisement physique et nerveux, qui est souvent à l’origine de pathologies plus ou moins sérieuses. »

Toute sa vie, Flora, 44 ans a offert l’image d’une femme raisonnable, sérieuse jusqu’à la rigidité. Élevée dans le culte du perfectionnisme, elle s’est dépensée sans compter pour son entreprise jusqu’à ce qu’un plan de licenciement fasse voler en éclats ses illusions et ses repères. S’en est suivie une dépression de quatre ans, avant une renaissance. « J’ai d’abord eu l’impression de me dissoudre, et puis, au fil de ma psychothérapie, j’ai compris que j’avais vécu la vie de mes parents et pas la mienne. J’ai été loin de mes vrais désirs, de ma vraie personnalité, loin des autres, toujours tétanisée par la peur de mal faire et de mal dire, toujours fidèle aux cadres rigides de ma famille… »

Ni résignation ni fatalisme, le lâcher-prise est, dans les grandes traditions spirituelles, une posture qui permet de « reprendre force et confiance en lâchant les ruminations du mental, afin de s’en remettre à plus grand que soi », définit Patrice Gourrier. Ce prêtre et psychologue rappelle que « les Pères du désert expliquaient qu’il fallait être “sphérique” et non anguleux pour traverser les épreuves de la vie, car la sphère roule en s’adaptant au terrain ». Une conception centrale de la voie zen, pour laquelle l’acceptation totale de ce qui est, ici et maintenant, est la condition pour poser une action juste. Selon Denise Desjardins, spécialiste de la tradition hindoue, « le lâcher-prise est le moyen de supprimer tensions et conflits intérieurs en vue d’aller vers l’unification de l’être et la détente ». Elle ajoute que « ce qui résiste au lâcher prise, c’est l’épaisse volonté d’un ego exacerbé, qui souvent refuse d’écouter les messages de notre véritable nature ». Ce qui le favorise : interroger ses croyances, apprendre à différer, pratiquer respiration consciente et pauses méditatives.

La maîtrise ou la vie

Dans Célébrer la vie au quotidien (BDLys 2003), le maître zen John Daido Loori pose une question faite pour frapper les esprits et cheminer dans l’inconscient de chacun : « Êtes-vous à la recherche du contrôle ou de la liberté ? » Contrôler ses pulsions, ses désirs, ses émotions, ou bien se laisser aller à la liberté de ressentir et d’être ?

Après son divorce, il y a quatre ans, Pierre- André, 44 ans, médecin, s’est lancé à corps perdu dans le travail et les « conquêtes d’un soir ». En tenant à distance ses sentiments et ses émotions, il a eu l’impression de se protéger, mais aussi de ne plus être tout à fait vivant. « Et puis, il y a deux ans, une amie m’a proposé un stage de méditation de pleine conscience, je me suis dit : “Pourquoi pas ?” » Dès la première séance, alors qu’il se concentre sur le contact de la pierre sous ses mains, Pierre-André sent quelque chose se réveiller en lui : « Rien d’extraordinaire, simplement la sensation que la vie circulait à nouveau dans mon corps, que j’étais vraiment vivant, j’en ai eu les larmes aux yeux. Je sentais que je lâchais mes peurs, mes défenses et que, paradoxalement, ça me rendait plus fort. Dans ma famille, il fallait serrer les dents, sourire et avancer. C’est ce que j’ai fait pendant les trois ans qui ont suivi mon divorce, et qui ont fait de moi une sorte de robot mondain. Aujourd’hui, je me remets en vie. »

Accueillir l’instant présent, ressentir sans se censurer, penser sans préjuger, accepter ce qui ne peut être changé…, tels sont quelques uns des antidotes au contrôle de soi et des autres. Des voies d’exploration pour lâcher prise et dire vraiment oui à la vie.

Faut-il lâcher prise ? Splendeurs et misères de l’abandon spirituel de Robert Scholtus La réflexion érudite et décapante d’un enseignant en théologie sur une notion centrale dans la tradition chrétienne (Bayard, 2008).

Lâcher prise pour trouver le bonheur du lama Zeupa Une initiation concrète à la notion de lâcher-prise pour le bouddhisme tibétain (Kunchab, 2010).

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Lacher prise : Comment arreter d'etre dans le controle

Qu’est-ce que le lâcher prise ?

Le lâcher prise, c’est accepter les choses telles qu’elles sont, sans chercher à les changer ou à les contrôler. C’est une manière de se détacher de l’obsession du contrôle et de se libérer des attentes irréalistes que l’on peut avoir envers nous-mêmes et envers les autres.

Pourquoi est-il important de lâcher prise ?

Lâcher prise est essentiel pour notre bien-être mental et émotionnel. En essayant de tout contrôler, nous accumulons du stress et de l’anxiété. En lâchant prise, nous nous libérons de ces tensions et nous permettons à la vie de suivre son cours naturel.

  • Lâcher prise permet d’améliorer notre estime de soi en acceptant nos limites et en nous déculpabilisant.
  • Cela favorise nos relations en évitant les conflits liés à notre besoin de tout contrôler.
  • Cela nous rend plus flexibles et ouverts aux opportunités que nous ne pourrions pas voir en étant dans le contrôle.

Comment arrêter d’être dans le contrôle et lâcher prise ?

Pour arrêter d’être dans le contrôle et apprendre à lâcher prise, voici quelques conseils :

  • Pratiquer la méditation ou le yoga pour développer son attention et sa capacité à se détacher des pensées.
  • Identifier les situations où notre besoin de contrôle est excessif et se poser la question : est-ce vraiment nécessaire ?
  • Accepter l’imperfection et reconnaître que nous ne pouvons pas tout contrôler.
  • Faire confiance à l’univers ou à une force supérieure pour guider notre vie.
  • Se concentrer sur l’instant présent et profiter de chaque moment sans se préoccuper du futur.

En pratiquant régulièrement ces conseils, vous pourrez peu à peu lâcher prise et apprendre à vivre plus sereinement. Rappelez-vous que le lâcher prise est un processus, il faut du temps pour se défaire de nos habitudes de contrôle, mais les bienfaits en valent la peine !

Alors, êtes-vous prêt à lâcher prise et à abandonner ce besoin de contrôle ? Commencez dès aujourd’hui à intégrer ces conseils dans votre vie quotidienne et vous verrez les changements positifs que cela peut apporter.

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Vouloir tout contrôler : un véritable frein au développement personnel

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vouloir tout controler

Vouloir tout contrôler — tout ce qui se passe dans la vie — est commun à de nombreuses personnes. Et pour cause, ce besoin constitue un mécanisme de survie pour nous les êtres humains. Nous pensons à tort que si nous avons une maîtrise absolue sur chaque situation, rien de mal ne peut arriver et nous ne serons pas blessés. En réalité, cependant, notre pouvoir est limité. La majorité des événements qui se produisent échappent tout simplement notre contrôle. Et lorsque nous sommes confrontés à un tel événement, nous n’avons aucune idée de ce qu’il faut faire. Cela provoque des pensées houleuses sur ce que nous aurions pu faire différemment pour éviter ce résultat. Les « et si » suffisent pourtant pour nous rendre fous. C’est principalement la raison pour laquelle il s’avère essentiel de se défaire de cette habitude.

  • 1.1 Vouloir tout contrôler : l’envers du décor
  • 2.1 Déterminez la cause
  • 2.2 Faites la différence entre la rumination et la résolution de problème
  • 2.3 Pratiquez l’acceptation et la compassion envers vous-même

Vouloir tout contrôler : pourquoi arrêter de le faire ?

Tout d’abord, nous devons comprendre que l’idée d’avoir la capacité de contrôler les autres ou notre environnement est une pure illusion. Il s’agit d’une vérité que beaucoup d’entre nous refusent de croire. Toutefois, il est très peu probable de disposer réellement d’un pouvoir pour influencer ou diriger tout et n’importe quoi. Nous n’avons certainement pas l’aptitude de changer le cours des choses constamment. En effet, comment pouvons-nous contrôler notre environnement ? Le milieu dans lequel nous nous trouvons — que ce soit au bureau, à la maison, en collocation, etc. — est composé d’autres personnes.

Chacune d’entre elles a une éducation unique, des valeurs distinctes, des opinions ou des façons de travailler différentes. De ce point de vue, vouloir tout contrôler est tout simplement irréaliste. De plus, nous savons que nous ne pouvons pas maîtriser des choses comme le temps, ou l’inévitabilité de la mort, ou si un avion est retardé… Pareillement, nous n’aimons pas quand quelqu’un essaie de nous dicter nos actes avec des phrases comme : « Vous devriez plutôt faire cela, ce serait mieux ». Alors, pourquoi toujours vouloir tout contrôler ?

Vouloir tout contrôler : l’envers du décor

Plusieurs raisons peuvent être à l’origine de notre envie de vouloir tout contrôler. Parfois, elles sont difficiles à comprendre. Elle peut notamment être causée par :

  • Une mauvaise estime de soi ;
  • Une expérience passée traumatisante ;
  • Un besoin de se sentir en sécurité ;
  • Un complexe de supériorité ou d’ infériorité ;
  • Un sentiment d’abandon ;
  • Une jalousie et une possessivité excessives, etc.

Quoi qu’il en soit, ces facteurs nous poussent souvent à réagir de façon à nous protéger. Un comportement qui détruit nos relations avec les autres puisqu’il fait de nous une personne toxique qui entrave leur liberté. Cela nous amène effectivement à prendre des décisions basées sur les hormones de stress qui sont libérées dans notre corps. Plus souvent que l’on croit, cela nous donne envie d’en vouloir plus, d’en faire plus, de faire tout par nous-mêmes au lieu de déléguer quand cela est possible.

Vouloir tout contrôler : la confiance rapporte plus que le contrôle

Beaucoup de gens qui ont une envie excessive de vouloir tout contrôler ont besoin de travailler sur leur estime de soi . En effet, il se peut que ce désir découle d’une l’impression que les gens ne vous aimeraient pas ou ne passeraient pas du temps avec vous autrement. Un sentiment d’indignation, de haine de soi , qui nous laisse croire que si les autres peuvent faire ce qu’ils veulent, ils peuvent se rendre compte qu’ils ne vous aiment pas. Pour pouvoir avancer, cependant, il est primordial d’arrêter ce genre de réflexion.

Prenez conscience que vous êtes une personne extraordinaire et digne qui a juste besoin de se détendre un peu. Parlez à un thérapeute ou à un ami proche de vos problèmes de confiance en soi, de votre anxiété sociale, de votre peur du jugement ou de toute autre cause sous-jacente. Cela peut vous aider à aller à la racine qui vous empêche de lâcher prise . De même, adoptez quelques bonnes habitudes pour vous aider à ne plus vouloir tout contrôler.

Déterminez la cause

Vous pensez peut-être que votre stress est le résultat de vos efforts pour garder le contrôle de la situation. Toutefois, ce sont en fait des émotions néfastes qui motivent votre comportement et qui sont à l’origine de votre anxiété. Afin de changer cela, vous devez identifier l’émotion avec laquelle vous luttez. À savoir :

  • La tristesse
  • La jalousie

Habituellement, il s’agit de la peur. Vouloir tout contrôler est un besoin humain fondamental. Et lorsque la vie vous montre que vous ne pouvez pas tout contrôler, cela vous rend craintif et inconfortable. Ensuite, pour vous sentir mieux, vous essayez de contrôler tout ce qui vous entoure. Même les choses qui n’ont rien à voir avec la partie de votre vie qui vous a fait vous sentir mal au début.

Faites la différence entre la rumination et la résolution de problème

Reproduire les conversations dans votre tête ou imaginer des résultats catastrophiques encore et encore est inutile. Par contre, résoudre le problème l’est. Alors, demandez-vous si votre réflexion est productive. Si vous résolvez activement un problème, par exemple en essayant de trouver des moyens d’augmenter vos chances de succès, continuez sur cette direction. Si, en revanche, vous perdez votre temps à ruminer mentalement , changez de canal dans votre cerveau. Reconnaissez que le fait de vouloir tout contrôler n’est pas productif et agissez en conséquence.

Plutôt que de vous rabattre sur le contrôle comme un moyen de défense contre l’incertitude, apprenez tout ce que vous pouvez sur la peur qui vous pousse à faire de la microgestion. Vous pourriez essayer de lire des livres sur la façon de se laisser aller . La connaissance est le pouvoir et, à mesure que vous serez mieux informé, vous serez mieux armé pour identifier vos comportements d’autosabotage et de les remplacer par des habitudes plus saines.

Pratiquez l’acceptation et la compassion envers vous-même

Il peut être difficile de changer, car n’oubliez pas que vous vouloir tout contrôler constitue un moyen pour éviter de ressentir une émotion pénible. Cependant, le moment est arrivé d’être plus indulgent avec vous-même et de parler de ces sentiments avec compassion et acceptation de soi . À chaque fois que vous doutez, dites-vous : « Je peux gérer ça ». Lâcher prise est difficile, mais cela vous aidera à vous sentir moins stressé. Inspirez profondément et affirmez : « Tout est », et en expirant, « comme ça devrait être ».

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Comment lâcher prise et mieux profiter de la vie ? 

une femme lache prise les bras levés en souriant

Le contrôle… Voilà un phénomène bien utile et indispensable pour gérer notre vie. Pourtant, le fait de vouloir tout superviser n’est pas sain. Et si vous lâchiez prise ? Encore faut-il le faire correctement et ne pas être résigné. Alors, comment lâcher prise tout en gardant le contrôle ? Vos conseillers LaPrevention.fr démêlent cette toile cérébrale afin de vous sentir libre et heureux dans votre vie. 

Le contrôle, un comportement humain

Le contrôle est, à l’origine, un comportement de survie. Toutefois, trop de contrôle peut devenir un comportement pathologique.

D’où vient ce besoin de contrôle ? 

Autrefois, certaines populations se contentaient de récolter le juste nécessaire pour survivre, comme certains peuples d’Afrique du Sud. Ils avaient alors beaucoup de temps libre, notamment car la recherche de biens matériels et la gestion de réserves étaient absentes de leur mode de vie. Leur culture se basait sur l’échange et le partage. Ils vivaient au jour le jour . 

Lors de la dernière époque glaciaire, les Hommes européens sont devenus prévoyants et se sont mis à contrôler leurs réserves pour passer la saison hivernale. Ils ont commencé à stocker de la nourriture, à ensemencer et à domestiquer les animaux. C’est ainsi qu’ils sont entrés dans une notion de contrôle, et qu’ils sont sortis du lâcher-prise. Le contrôle était la clé de la survie , selon l’anthropologue James Suzman. Peut-être que ce tiraillement entre lâcher prise et garder le contrôle est un vestige de nos ancêtres. Mais alors, comment lâcher prise en gardant le contrôle ?

Pourquoi a-t-on besoin de contrôler ? 

Le besoin de contrôle est souvent une réponse à des causes profondes. Parmi les hypothèses probables se trouve certainement la recherche de paraître parfait aux yeux de notre entourage. Inconsciemment, la société impose des codes sociaux à respecter. Et pour éviter de passer pour un marginal, nous contrôlons notre vie quotidienne afin de nous sentir intégrés. Souvent, une personne qui contrôle ne parvient pas à lâcher prise, même dans la sphère émotionnelle. Ce mécanisme de protection permet de ne pas subir. C’est pourquoi de nombreuses personnes s’évertuent à garder leur self-control en toute circonstance. 

Le besoin de contrôle reflète également un manque de confiance en soi , ce qui induit certaines craintes, notamment celle de décevoir les autres. 

Par ailleurs, la société moderne se charge de faire obstacle au lâcher prise . Depuis la digitalisation du monde, les entreprises sont en guerre pour capter notre attention. 

Aussi, il est naturel que des pensées, des images, des souvenirs, des planifications irriguent constamment notre cerveau. Il est difficile de les contrôler, tout comme de réguler nos émotions. Néanmoins, l’intelligence émotionnelle ne veut pas dire refuser les pensées ou les émotions négatives. Au contraire, l’intelligence émotionnelle, c’est être capable de les accepter , de les accueillir et de les comprendre afin d’assurer un fonctionnement cérébral correct. Finalement, serait-ce cela, savoir lâcher-prise ? 

Besoin de contrôle : quels sont les symptômes ?

Le control freak, ou l’obsession compulsive du contrôle.

Lorsque tout est planifié, organisé au cordeau et que l’on ne laisse pas de place à l’imprévu ou à la spontanéité, on parle de control freak , qui signifie maniaque du contrôle . Une personne qui souffre d’une obsession compulsive du contrôle ne laisse jamais rien au hasard. Elle programme absolument tout, dans chaque domaine de la vie, là où le hasard et le désordre n’ont pas leur place. 

Souvent, déléguer est difficile pour elle.

Les maniaques du contrôle donnent souvent l’impression de tout réussir et d’avoir une vie parfaite, notamment leur vie professionnelle. C’est le cas, par exemple, de Steve Jobs, le créateur d’Apple.

Le risque ? A force de tout contrôler, cette personne peut passer à côté de sa vie. Tout est millimétré, à tel point que la surprise est impossible. Et que l’imprévu peut vite devenir insurmontable. Le sujet qui souffre de contrôle compulsif ne se permet jamais de moment de lâcher-prise libérateur . Elle est d’abord extrêmement exigeante envers elle-même, mais son besoin de tout superviser peut s’étendre à son entourage privé et/ou professionnel, qui peuvent la juger comme psychorigide. 

La peur de la peur

Lorsque les choses ne se passent pas comme prévu, l’anxiété gagne le contrôleur maniaque. Sortir du contrôle est une véritable crainte pour lui : il a peur d’avoir peur . Il craint pour sa place au sein de la société, de la famille, dans le couple. Il a peur d’être exclu, dévalorisé, mais également de découvrir ce qui le rend heureux : il culpabiliserait d’être épanoui. 

Pourtant, il existe des moyens pour trouver le juste équilibre entre le besoin de contrôle et le lâcher prise libérateur.

Lâcher prise, un signe d’intelligence émotionnelle

Le lâcher prise passe par l’acceptation, souvent confondue avec la résignation.

Quand l’acceptation et le lâcher-prise font du bien

Refouler ses émotions est néfaste sur le long terme. Faire abstraction des événements qui nous semblent négatifs est tout aussi mauvais pour le psychisme. 

L’acceptation est le fait d’admettre qu’on ne peut pas tout maîtriser, qu’on ne peut pas tout contrôler. Il est normal de manquer de contrôle lors de situations stressantes, même si chacun les vit différemment : un trajet trop long le matin, un orage alors qu’on a oublié le parapluie, un enfant qui fait une crise, la porte claquée avec les clés restées à l’intérieur… 

Toutes ces situations augmentent notre niveau de stress et notre sentiment d’être dépassé par les événements .

Bien sûr, certains événements nous échappent complètement : nous ne pouvons pas les modifier. En revanche, il est possible de changer notre réaction face à eux, pour mieux les accepter et parvenir à un lâcher-prise libérateur . Pour mieux réagir : 

  • Prenez un temps pour souffler, respirer ;
  • Acceptez vos émotions et la situation présente ;
  • Définissez un objectif : que voulez-vous absolument éviter ou au contraire obtenir ?
  • Réfléchissez aux solutions concrètes et à disposition ;
  • Soyez fier de vous-même.

Tout ce processus se fait très rapidement, mais vous verrez au fur et à mesure, que vous passerez de l’état de “ contrôle ” à celui de “ maîtrise ”, puis à celui de “ gestion ” de la situation. 

L’acceptation de l’imperfection vous permet, finalement, de lâcher-prise, ce qui est profondément libérateur pour vous.

Les risques d’un excès de lâcher-prise

Parfois, l’acceptation est confondue avec la résignation , qui est une forme d’acceptation par soumission, sans protestation. Trop de lâcher-prise peut être pris pour du laxisme ou de la passivité. Il arrive également que le sentiment de résignation fasse suite à des échecs répétés des tentatives de contrôle. La personne peut alors développer des symptômes de dépression, car elle sera convaincue au préalable que tous ses efforts seront vains : elle est gagnée d’un sentiment d’impuissance .

Parfois, la personne qui lâche trop prise ne lutte plus du tout contre ses propres impulsions et se laisse aller à une ingérence complète. Une pointe de contrôle est malgré tout indispensable pour éviter les dérives excessives.

Comment concilier contrôle et lâcher-prise ? 

Pour trouver l’équilibre entre contrôle et lâcher-prise, et donc trouver le bien-être, des méthodes existent.

Un équilibre à trouver, ni trop ni trop peu

Pour ne pas tomber dans l’excès de contrôle ou de lâcher-prise, il faut trouver la bonne recette . 

Pour concilier les deux, vous pouvez apprendre à regarder vers l’intérieur plutôt que vers l’extérieur . En effet, les événements extérieurs sont difficilement maîtrisables, tandis que nous pouvons apprendre à mieux nous connaître et à contrôler les choses à l’intérieur. Ainsi, les imprévus, les situations stressantes ou les commentaires déplaisants sembleront moins chaotiques et auront moins d’emprise sur nous.

D’autre part, le contrôle absolu est une notion abstraite qui n’existe pas dans la réalité, dans la pratique. En effet, la seule chose permanente est le changement. La vie est remplie d’incertitudes et d’imprévus auxquels il faut faire face chaque jour. Pour vivre moins stressé et plus serein, lâchez prise sur le contrôle de ce qui se passe à l’extérieur de vous. Sinon, vous risquez d’être anxieux, insatisfait, voire malheureux.

Comment lâcher-prise en 5 conseils 

Même si garder la maîtrise de sa vie est sain, il faut apprendre à se ressourcer et à lâcher-prise. Vous aussi, réussissez à vous libérer psychologiquement grâce à ces 5 méthodes : 

  • La méditation de pleine conscience : acceptez le moment présent, observez vos pensées et vos ressentis avec bienveillance. Pensez à un lieu, une personne ou à un objet qui vous fait du bien pour vous réfugier, puis passer à la respiration de pleine conscience ;
  • La respiration de pleine conscience : prenez l’habitude de vous recentrer sur votre respiration, surtout en cas de stress. Ne vous souciez ni du passé ni de l’avenir, juste de votre respiration à l’instant présent. Pensez à l’air oxygéné qui descend dans votre arbre respiratoire et vous revigore, et à votre expiration, volontairement plus bruyante en imaginant un nuage gris sortir de votre corps ;
  • L’écriture : écrire vos peurs, vos craintes, vos ressentis peut être vraiment salutaire pour votre esprit. L’écriture comme bien d’autres d’expressions artistiques, peut se vivre comme un exutoire bienfaisant ;
  • Riez : films, spectacles, danse, yoga du rire… Le rire donne un regain de vitalité, il est énergisant, nous rend heureux et nous fait tout simplement du bien. Le rire, c’est la santé ! Et comme rire est naturel, pourquoi s’en priver ?
  • Prenez du temps pour vous détendre : sport, bain chaud, lecture, promenade… Se détendre permet de diminuer les niveaux de stress, ce qui est salutaire sur le plan physique et mental.

Maîtrise et lâcher-prise au travail : évaluer la prise de risque

Comment concilier ces deux notions au travail, quand on sait que la sphère professionnelle met l’accent sur le contrôle tandis que le développement personnel prône le lâcher-prise ?

Dans un environnement de plus en plus compétitif, les entreprises demandent toujours plus d’efforts à leurs employés. La société doit être productive, et ce sont souvent les salariés qui subissent la pression. La recherche d’optimisation des plannings et des postes peut conduire à l’épuisement professionnel, voire au burn-out.

Ainsi, pour concilier contrôle et lâcher prise au travail , l’employeur doit essayer 

  • De respecter les horaires de travail de ses salariés, en leur laissant la possibilité de décrocher de temps en temps. 
  • D’aménager l’environnement de travail pour le rendre accueillant et ressourçant
  • De donner la parole pour permettre l’échange et le lâcher-prise sur certains sujets
  • De co-construire les missions pour éviter le contrôle imposé

Quant au salarié, à lui de s’imposer des temps de pause, sans penser qu’il peut toujours donner plus à l’entreprise. De nombreuses études démontrent qu’on est plus productif en s’accordant des pauses régulières, ressourçantes, puis en se concentrant à nouveau sur des tâches précises. L’équilibre entre le temps de travail sous contrôle et le lâcher-prise prend ici tout son sens. Le télétravail peut, dans certains cas, être envisagé, notamment car il offre plus de souplesse et donc de temps de lâcher-prise aux collaborateurs concernés.

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  • Publié le novembre 9, 2019
  • novembre 9, 2019

Pratiquer le lâcher prise pour être libre de créer son bonheur

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Accepter les choses qu’on ne peut pas changer. Bien souvent plus facile à dire qu’à faire. Mais si je vous disais qu’apprendre à lâcher prise mène à la liberté ?

Seriez-vous prêt à tenter le coup et à relâcher ce qui ne vous sert plus ?

Le lâcher-prise demande une bonne dose de courage.

Néanmoins, apprendre à se détacher des choses sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle est une étape essentielle.

Dans cet article, nous verrons :

  • C’est quoi le lâcher-prise
  • Comment faire pour accepter une situation
  • Comment lâcher prise au travail
  • Et 2 exercices pour lâcher prise plus facilement au quotidien

Plongeons au cœur du sujet !

C’est quoi le lâcher-prise ?

Lâcher prise, c’est se donner des moyens pour relâcher nos croyances limitatives .

Aussi, les vieux concepts des générations passées qui ne s’adaptent plus à nous, pour devenir un être libre de créer son bonheur.

Nous vivons constamment pour les autres.

Nous voulons bien faire pour satisfaire nos parents, nous voulons être parfaits pour garder nos amis, nous désirons être appréciés de tous.

Pour cela, nous montrons une image de nous qui n’est pas vraiment qui nous sommes.

Lâcher prise c’est avant tout faire confiance en la vie et en ce que l’Univers nous réserve. Ne pas essayer de tout contrôler, avoir toujours foi, et considérer toutes les expériences comme des cadeaux sur notre chemin.

C’est aussi comprendre que l’échec n’existe pas, qu’il n’existe que des expériences, et peu importe le résultat celui-ci nous fera avancer.

Ainsi, lâcher-prise c’est ne pas être dans l’attente et s’attacher aux résultats. Alors même si aux yeux des autres notre projet est un « échec », dans notre cœur il restera une expérience concluante.

Finalement lâcher-prise c’est vivre dans l’acceptation totale de ce qui est.

C’est ne rien retenir, car retenir revient à s’attacher et s’enfermer. C’est apprendre à se détacher d’une personne au besoin.

Lâcher prise c’est se libérer !

Comment faire pour accepter une situation ?

Avoir le courage de changer ce qui peut l’être, accepter avec sérénité ce qui ne le peut pas et posséder le discernement nécessaire pour faire la différence entre les deux. – Reinhold Niebuhr, théologien protestant

Accepter, c’est être capable de traverser des événements pénibles sans nous y opposer constamment . C’est aussi pouvoir se dire, par exemple: « J’accepte qu’une personne ait une opinion peu favorable de moi. » .

« Je constate que je ne peux pas changer le passé: il est donc plus utile d’arrêter de me battre. »

« J’essaie de voir les choses d’une manière plus positive. »

« Je peux trouver des aspects positifs à travers mes désagréments. »

Plus précisément, l’acceptation consiste à reconnaître l’existence d’un événement difficile, d’une émotion comme la colère.

C’est d’être capable de ne pas les juger continuellement.

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Comment lâcher prise avec le travail ?

Comment lâcher prise quand les relations au travail sont conflictuelles ?

Que vous avez des difficultés à travailler avec votre patron ?

Voici 5 étapes simples à essayer dès maintenant :

1— Identifier le problème

Quelle est la situation qui vous perturbe, vous blesse, vous inquiète ou vous stresse ?

Ce peut être une relation avec un collègue ou un supérieur, un dossier dans votre travail, un problème qui affecte votre santé.

2— Identifier le ressenti

Prenez pleinement conscience de ce que vous ressentez.

Quelles sont les sensations physiques ?

Ne refoulez pas ce que vous ressentez. Laissez ce sentiment ou cette émotion pleinement envahir votre corps et votre esprit.

3— Accepter la situation

L’acceptation de la situation est une clé essentielle du lâcher prise.

Cela signifie accueillir et recevoir ce qui est en arrêtant de s’épuiser et de lutter contre ce qui se passe.

Acceptez ce que vous vivez et lâchez les émotions négatives qui vous affectent.

4— Se détacher de la situation

Si vous n’arrivez pas à déconnecter, vous devez occuper votre mental pour le libérer.

Vous pouvez marcher dans la nature, aller au cinéma, aller faire du magasinage, aller vous faire masser, pratiquer un sport ou une activité manuelle.

Ainsi, vous serez détendu et vous aurez l’esprit clair pour être en contact avec vous-même.

5— Lâcher prise

Maintenant vous avez cessé de vous battre ou de vouloir tout contrôler.

Vous avez libéré votre mental et vous êtes dans le « ici et maintenant » , vous allez pouvoir lâcher prise.

Connectez-vous à votre monde intérieur et faites comme si la situation ou le problème qui vous préoccupe était résolu.

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Deux exercices pour lâcher prise plus facilement au quotidien

Vous aurez compris que le lâcher-prise, c’est se libérer de nos peurs et de nos résistances intérieures.

Tout ça dans le but d’accueillir de nouvelles sensations, pour changer notre mode de pensée et pour évoluer. C’est la liberté d’être soi-même et de nager dans le sens du courant.

1er exercice : danser, chanter et rire pour lâcher prise

Dans son best-seller « Cessez d’être parfait, soyez vous-même », la chercheure et professeure de l’Université de Houston au Texas, Brené Brown , est catégorique.

Selon elle, nous avons le chant, la musique et le rire en nous, et ce depuis le plus jeune âge. Seul problème, quand on devient adulte nous avons de plus en plus de mal à « prendre le risque de se montrer vulnérable en public » pour reprendre ses termes.

Or, oser danser, chanter ou rire, c’est oser laisser échapper quelque chose de soi.

La solution pour lâcher-prise ?

Danser seul ou accompagné ; chanter seul, dans la voiture ou en karaoké ; et accepter de rire un peu plus, pour un oui ou pour un non. Diaphragme décrispé et mâchoire détendue garantis !

2e exercice : se créer un « geste signal » pour lâcher prise

Dans son ouvrage « Se relaxer en 5 minutes par jour », Estelle Pouchelon évoque l’un des classiques en sophrologie.

Elle parle du geste signal » soit un petit geste, une parole ou un souvenir préalablement associé à un moment positif et que l’on va déclencher quand ça ne va pas.

Une sorte de bulle dans laquelle on ira se plonger si l’on ressent la moindre tension.

Pour cela, il est important de visualiser un moment, une odeur ou un objet qui nous apporte une réelle joie.

À force de répétitions, notre cerveau finira par intégrer ce moment de bien-être et sera déclenché dès qu’on le sollicitera pour aller mieux.

S’agripper à quelque chose qui nous empêche d’avancer, c’est comme ramer pour prendre le large sans avoir détaché le bateau.

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Image de Marie Pier Deschenes

Marie Pier Deschenes

Marisa Peer a été élue  thérapeute n° 1 du Royaume-Uni  par le magazine Tatler. Au cours des 25 dernières années, elle a aidé une longue liste de clients : des membres de la royauté, des stars du rock, des célébrités hollywoodiennes, des athlètes olympiques, des leaders politiques et des dirigeants d’entreprises multi-millionnaires.

Marisa utilise l’Hypnothérapie de Transformation Rapide pour aider ses clients à résoudre leurs problèmes passés, à s’affranchir de leurs limites personnelles et à augmenter leur capacité pour l’abondance, en particulier dans les domaines de la santé, des finances et de l’amour.

Depuis 2015, plus de  100 000 étudiants de Mindvalley  ont employé les techniques de Marisa pour bénéficier de changements remarquables dans leurs environnements intérieur et extérieur.

Kristina Mand-Lakhiani, co-founder of Mindvalley

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Obsession du contrôle et besoin de tout contrôler : que faire ?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique) Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.

Obsession du contrôle et besoin de tout contrôler : que faire ?

Dans cet univers fondé sur la performance et le matérialisme, où les choses ou les événements deviennent de plus en plus imprévisibles, certaines personnes estiment que la seule façon d’avoir la mainmise sur leur vie est de tout contrôler.

La programmation du temps, l’organisation du quotidien, les finances, les liens affectifs, les activités familiales, tout est contrôlé dans les moindres détails.

Elles cherchent également à avoir un contrôle absolu sur leurs émotions pour ainsi parvenir à retenir leurs larmes, à maîtriser leur désir et à éviter les démonstrations d’affection.

Parfois, cette obsession de vouloir tout contrôler peut se montrer néfaste et engendrer des problèmes que ce soit sur le plan personnel ou professionnel.

Mais, quelles sont les raisons qui expliquent cette obsession et comment s’en débarrasser ?

Vous trouverez des éléments de réponse dans cet article !

Quelles sont les raisons qui expliquent l’obsession de toujours vouloir tout contrôler ?

Au travail tout comme à la maison, aucun détail n’échappe à la vigilance des personnes obsédées par le contrôle de tout.

Selon elles, il est impératif de s’occuper de tout, de prévoir tout dans les moindres détails.

Ainsi, de leur carrière aux vacances sans oublier les différents repas du quotidien, ces personnes ne désirent avoir aucun contretemps, aucune surprise, aucun retard.

Généralement, ce comportement cache de nombreuses raisons profondes.

Il peut s’agir d’une réaction de défense, d’un besoin d’amour, d’un manque de confiance en soi, d’un sentiment d’inquiétude ou encore de la peur d’être déçu ou d’être jugé.

Une réaction de défense

Encore appelée « self-control », l’obsession de vouloir toujours tout contrôler se présente comme une réaction de défense qui pousse à agir sur les choses ou les situations pour ne pas les subir.

Cette réaction qui peut parfois être excessive les rend quand même confiantes dans tout ce qu’elles font.

Un besoin d’amour

Les personnes qui cherchent toujours à avoir le contrôle sur tout ont le plus souvent tendance à dissimuler leurs émotions.

Néanmoins, leur comportement témoigne d’un besoin d’amour que la plupart d’entre elles ressentent en permanence.

Derrière ce besoin de toujours bien faire et d’en faire des tonnes est caché le besoin d’être aimé, de faire plaisir aux autres, de se sentir très apprécié et d’être reconnu pour avoir fait des choses utiles ainsi que procurer de la satisfaction à leur entourage.

Un manque de confiance en soi

La plupart de ceux qui sont obsédés par le contrôle de tout ont peur de l’échec.

Elles sont obsédées par la crainte de décevoir leur entourage, de ne pas être à la hauteur ou de ne pas y arriver.

Elles manquent de confiance en elles-mêmes et pensent qu’en prenant le contrôle de tout, elles pourront réduire leur chance de souffrir et augmenter ainsi le taux de réussite de tous leurs plans.

Lorsqu’elles réussissent, elles se sentent soulagées, mais dans le cas contraire, elles vivent énormément de stress, de frustration et passent le reste de leur temps en colère.

Mais malheureusement dans ce monde, rien ne se déroule presque jamais comme prévu.

Retenez que le perfectionnisme peut tout aussi engendrer ce besoin de contrôle.

Toutefois, il s’agit d’un perfectionnisme paralysant parce que rien dans la vie ne se passe comme nous le souhaitons.

Quelles sont les conséquences de ce besoin de tout contrôler ?

Le self-control peut avoir d’importantes conséquences fâcheuses ou des risques non seulement sur la santé, mais aussi sur les relations familiales et professionnelles de toutes ces personnes qui manifestent de façon permanente ce besoin.

Ces personnes peuvent facilement paniquer si une situation ne se déroule pas comme elle le devrait.

Elles vivent dans un état de stress et de déception permanent qui se traduit par des énervements, par le sentiment d’un mal-être excessif voire une crise d’angoisse dans la majorité des cas.

Parfois, ce besoin d’avoir la mainmise sur tout peut s’apparenter à des Troubles Obsessionnels Compulsifs (TOC).

Ce même besoin peut être à l’origine de nombreux divorces lorsque l’un des conjoints devient obsédé par le perfectionnisme.

Il s’avère donc très important de venir en aide à ce genre de personnes.

Que faire en cas d’obsession ou de besoin de tout contrôler ?

La vraie solution qui peut vous permettre de vous débarrasser de cette obsession est de « lâcher prise ».

Cette technique permet de vous détacher de tout ce qui n’a pas d’importance dans votre vie, tout ce qui vous fait souffrir ou encore tout ce qui vous empêche d’aller de l’avant.

Elle consiste avant tout à vous faire changer d’habitude, vous faire regagner la confiance en vous et vous amène à abandonner ce désir de tout contrôler ou de toujours avoir raison.

Voici ci-dessous quelques exercices pouvant vous permettre de lâcher prise.

Arrêter de dire OUI à tout

Il est primordial que vous vous forciez à vous écouter, à prendre soin de vous et surtout à penser à vous-même.

Vous devez apprendre à dire NON devant certaines situations.

Cela vous permettra de mieux vous ressourcer et de mieux vous concentrer sur vous-même.

Apprendre à se relaxer

Certaines techniques de relaxation se montrent très efficaces pour vous permettre de mieux prendre du recul.

N’hésitez surtout pas à pratiquer la sophrologie, la kinésiologie ainsi que la méditation de pleine conscience pour bien réussir votre lâcher prise.

La sophrologie permet de vous débarrasser de l’anxiété et du stress.

La kinésiologie est une technique de développement personnel inspirée de la médecine chinoise.

Elle permet de vous défendre contre les blocages émotionnels et de vous débarrasser des angoisses, de la peur de l’échec qui constitue la raison principale de l’obsession de contrôle.

Quant à la méditation de pleine conscience, elle permet de prendre du recul et d’apprendre à changer de comportement.

Être bienveillant envers soi-même

Pour vous débarrasser de cette obsession de contrôle, il est important de modifier votre discours intérieur au quotidien et de faire preuve de beaucoup de bienveillance envers votre propre personnel.

Vous devez essayer de remplacer vos pensées négatives ou vos inquiétudes par des pensées plutôt positives.

Rester soi-même et apprendre à relativiser les situations

Peu importe le milieu dans lequel vous êtes, peu importe, votre entourage, vous devez tout faire pour être vous-même et le demeurer en toutes circonstances.

Vos réactions et vos comportements ne doivent pas aller dans le sens des autres.

C’est un bon départ et une très bonne astuce pour mettre de côté votre désir de toujours tout contrôler.

Quoi qu’il en soit pour pouvoir lâcher prise et vous libérer de votre obsession du contrôle, vous devez impérativement vous débarrasser de votre stress.

Pour cela, n’hésitez pas à découvrir notre atelier gratuit !

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Après un burnout causé par trop de stress, Loris Vitry se régénère grâce aux médecines alternatives. Aujourd'hui, il est thérapeute holistique et a fondé le programme Stress.app qui a déjà aidé des milliers de personnes à retrouver leur plein potentiel.

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Besoin de toujours tout contrôler ? Test et conseils pour lâcher prise

J’ai besoin de toujours tout contrôler… c’est plus fort que moi. J’ai besoin de vérifier énormément de choses dans mon quotidien afin de tout maîtriser. Il faut aussi que je m’assure que la moindre petite tâche soit bien accomplie, en passant derrière les autres, ce qui a le don d’énerver mon compagnon… de l’exaspérer même. Je suis au stade de la petite « control freak », comme le nomme les Anglais. Le seul fait d’avoir mis un nom sur mon « obsession » m’aide à faire le tri. J’apprend maintenant à lâcher-prise, ça fait le plus grand bien. Explications…

À quel point avez-vous besoin de tout contrôler ?

Faites le test et suivez le guide pour parvenir à lâcher prise.

Je sais que je suis loin d’être la seule à vivre avec ce sentiment de devoir tout contrôler, d’être obsédée par la perfection, de dresser des listes pour organiser la vie quotidienne. Le moindre imprévu et c’est la panique qui nous gagne. Pour nous, le laisser-aller n’existe pas.

Le psychanalyste Roland Gori explique que les « control freak », terme apparu à la fin des années 60, sont avant tout :

« des gens pris dans une obsession compulsive du contrôle. »

Ce besoin de devoir tout gérer, famille, travail et même soi-même, nous sommes de plus en plus nombreu(x)ses à le ressentir. Nous devenons de véritables accro du contrôle. Le risque n’est jamais très loin de se sentir perdu(e) et de finir par exaspérer notre entourage. Avant de perdre pied, voici quelques petits conseils pour parvenir à lâcher du lest.

D’où vient se besoin de toujours tout contrôler ?

Lysiane Panighini est psychothérapeute et praticienne en relation d’aide, elle observe que :

Ce concept du « contrôle à tout prix » émerge véritablement depuis quelques décennies et prend de plus en plus d’ampleur dans la vie des gens

Au travail comme à la maison, aucun détail n’échappe à la vigilance de celui qui contrôle tout. Pour lui c’est impératif : il doit s’occuper de tout. Pour garder la main mise sur les achats, les finances, le planning, les activités, etc., le control freak dicte à son entourage le comportement qu’il doit adopter.

Ce n’est pas possible pour lui de laisser son compagnon, par exemple, choisir une pomme sur l’étal du marché, car il a peur qu’il ne prenne pas la plus belle, ou en tout cas, celle que lui aurait choisie. Tout ce qui se déroule sous ses yeux se doit d’être planifié, calculé, dirigé, remanié, pour atteindre une perfection qui, en fin de compte, n’existe pas.

Un perfectionnisme paralysant

Le control freak est perfectionniste, mais c’est un perfectionnisme paralysant, car rien n’est jamais comme il faudrait. Un sentiment de supériorité inconscient le pousse à prendre les devants, car selon lui, les autres ne savent pas gérer les imprévus.

Rien n’est laissé au hasard, tous les détails et aléas sont imaginés et pris en compte. Avoir le contrôle sur tout et tout le monde, c’est réduire nos chances de souffrir d’au moins 98%. Donc, en contrôlant notre environnement, on augmente nos chances de voir nos plans se dérouler comme prévu.

La conséquence, c’est une vie dans un état de stress et de déception permanent car les autres gardent malgré tout leur libre-arbitre, et que rien ne se passe jamais vraiment comme prévu.

Alors c’est l’énervement, un sentiment de mal-être excessif qui nous gagne. On se retrouve souvent à deux doigts de la crise d’angoisse à cause d’un tout petit détail.

La peur de l’échec

Quand un control freak réussit à contrôler, il se sent soulagé, mais « s’il n’y parvient pas, alors il vit énormément de stress, de frustration et de colère. » explique Camillo Zacchia, psychologue clinicien à l’Institut Douglas de Montréal, spécialiste du traitement des troubles anxieux.

La peur et le sentiment d’insécurité sont ses plus grands ennemis.. En s’obligeant à viser la perfection, si difficile à atteindre vu le degré d’exigence imposé, il est très souvent malheureux. Cette peur du non-contrôle dirige sa vie et, par conséquence, son entourage. Un sentiment de stress extrême qui peut également le mener à refuser de s’aventurer en terrain inconnu, où il pourrait ne pas réussir.

Angoisses, nuits blanches, insatisfactions, dévalorisations, tout prend une ampleur démesurée chez le control freak qui développe alors la phobie de perdre le contrôle. Dans les cas les plus graves, le besoin de tout contrôler est associé à des TOC, Troubles Obsessionnels Compulsifs, selon l’Institut universitaire en santé mentale de Québec.

Quand doit-on sonner l’alarme ? Réponse du psychologue

Pour Camillo Zacchia, il y a deux signes qui ne trompent pas :

quand ce besoin de tout contrôler cause une grande souffrance à la personne et l’empêche de vaquer normalement à ses activités quotidiennes. Et quand ce comportement a des conséquences néfastes sur la santé de la personne contrôlante et sur ses relations avec ses proches ou sur son travail.

Toujours tout contrôler frôle l’obsession chez vous ? Peut-être vous êtes-vous reconnus(es) dans cette description du control freak ? Pour être fixé sur la question, je vous invite à faire le petit test suivant.

TEST : êtes-vous control freak ?

Notez vos réponses 1 , 2 , 3 ou 4 sur un bout de papier libre, pour chacune des 12 questions :

Réponse 1 = Rarement ou jamais

Réponse 2 = Occasionnellement

Réponse 3 = Souvent

Réponse 4 = Très souvent

  • Vous imposez-vous beaucoup de règles personnelles, routines, rituels, vérifications ?
  • Réagissez-vous plutôt mal aux imprévus et préférez-vous tout planifier ?
  • Évitez-vous de faire des choses dans les domaines où vous n’excellez pas ?
  • Que ce soit au travail ou à la maison, acceptez-vous de déléguer ou de demander de l’aide
  • Insistez-vous pour avoir le dernier mot et démontrer que vous avez raison ?
  • Suggérez-vous à votre entourage beaucoup de « il faudrait » et « tu devrais » ?
  • En voiture, « aidez-vous » le conducteur en lui disant quel parcours prendre, quand tourner, où se garer, que le feu de signalisation a changé ?
  • Consacrez-vous beaucoup d’attention et d’énergie à garder votre maison en ordre ?
  • En ce qui concerne vos enfants, imaginez-vous les pires scénarios et faites-vous tout pour réduire le risque à zéro ?
  • Planifiez-vous toutes les sorties, les vacances, les activités, pour que rien ne soit laissé au hasard ?
  • Reconnaissez-vous que vous faites des erreurs et acceptez-vous de changer d’avis ?
  • Êtes-vous en colère ou inquiet quand les choses ne vont pas comme vous prévu ?

Faites maintenant le total en additionnant vos réponses, avant de vous reportez aux résultats.

  • Entre 12 et 23 :  Votre adage est « Vivre et laisser vivre ». Vous acceptez sans difficulté l’impondérabilité de la vie et vivez très bien avec elle.
  • Entre 24 et 35 :  Vous avez une légère tendance à vouloir tout contrôler ! Ne perdez simplement pas de vue l’importance de s’abandonner et de faire confiance à la vie et aux autres. N’hésitez pas à multiplier les occasions de lâcher prise.
  • Entre 36 et 48 :  Votre besoin de contrôle est important. Avoir besoin de tout gérer n’est pas une maladie, mais c’est une façon d’être qui ne vous sert pas nécessairement aussi bien que vous pouvez le penser. Parlez-en à votre conjoint, à vos amis les plus proches et essayer surtout de vous détendre et de lâcher prise.

Control freak : 5 conseils pour lâcher prise

Besoin de tout manager, incapacité à déléguer, à faire confiance, etc. Ne vous inquiétez pas, vous pouvez tout apprivoiser. Détendez-vous, apprenez à lâcher du lest et laisser faire les choses !

1 . Se faire confiance

Le control freak est sans arrêt dans des mécanismes de défense. Il doit apprendre à s’ouvrir aux autres, leur faire davantage confiance et s’octroyer plus de spontanéité. Mais pour arriver à faire confiance aux autres, il faut déjà reprendre confiance en soi en apprenant à :

2 . Faire face aux situations qui déstabilisent

Oser prendre des risques, mais se donner les outils nécessaires pour parvenir à son but en respectant ses limites, c’est-à-dire en se fixant des défis à sa mesure. Nicole Bordeleau se souvient que parfois, il suffit d’un déclic pour réaliser que tout contrôler est impossible :

Quand j’étais plus jeune, je vivais avec une colocataire et, un jour, je lui ai dit qu’elle s’y prenait mal pour laver la vaisselle. Elle m’a répondu calmement qu’il existait 150 façons de laver la vaisselle et que, moi, je n’en connaissais qu’une seule.

Une petite phrase anodine qui a pourtant tranquillement conduit son auteure, conférencière et fondatrice de YogaMonde à apprendre à lâcher prise.

Je crois que ce grand besoin de contrôle relève beaucoup de l’anxiété et du perfectionnisme.

3 . Prendre du recul

Souffler de temps en temps est vital ! La meilleure façon pour commencer à lâcher prise est de s’attaquer aux petites choses anodines qui nous tracassent. Par exemple, déléguer des tâches qui ne sont pas trop importantes : lavage du linge, réservation du restaurant, choix des activités dominicales etc.

À force de constater que la terre ne s’ouvre pas sous nos pieds chaque fois qu’on lâche prise, on sera plus apte à accepter des défis plus grands par la suite.

4 . Méditer, se relaxer

Il existe mille façons de se détendre et de décrocher de ses pensées de toujours tout contrôler : la lecture, la chanson, le sport, la respiration, la méditation pleine conscience, la sophrologie, etc.

Tout travail accompli dans le but de s’apaiser est gratifiant : le plaisir, la joie de vivre, le constat que la vie apporte non seulement son lot d’événements imprévisibles, mais aussi de très belles surprises.

la nécessité de s’arrêter parfois, de prendre du recul et d’être simplement dans l’instant présent et non plus dans l’anticipation permanente.

-Lysiane Panighini-

La méditation, la sophrologie, la relaxation, le yoga peuvent être d’un recours précieux pour faire la paix avec ses propres émotions et pour ressentir la richesse de l’instant présent.

5 . Identifier les effets néfastes de cet excès de contrôle

Sans porter de jugement, il convient de se désolidariser de cette manie de tout contrôler. Pour Lysiane Panighini, il s’agit de :

déconstruire ce comportement que l’on peut résumer par « je veux tout contrôler et être parfait(e) », de façon à ce que la personne se rende compte que le problème ne vient pas d’elle, mais d’un contexte.

Ensuite, il faut identifier les effets de ce comportement dans la vie de la personne et de ceux qui l’entourent :

  • Est-ce que cela nuit à son couple, à ses relations amicales ou professionnelles ?
  • Est-ce que sa volonté de tout contrôler va parfois à l’encontre de ses valeurs, comme la compassion ou encore le plaisir de profiter simplement de la vie ?

Un travail, en lien avec un psychologue ou un psychothérapeute peut parfois permettre au control freak d’être à nouveau en cohérence avec soi-même. L’hypnose peut également aider à prendre de la hauteur, à se détacher des événements passés et présents pour aller de l’avant, à accepter que la vie peut être vécue spontanément.

Apprendre à lâcher-prise et contrôler de sa vie sont deux notions à savoir accorder. Le plus important est de trouver son équilibre et d’accepter de nouvelles situations pour réapprendre à croquer la vie à pleines dents.

essayer de tout controler

>> le petit + qui fait tout :

Je vous recommande ce livre qui est une bonne entrée en matière pour  comprendre les points importants et parvenir à changer certains comportements :  Arrêter de tout contrôler : Les joies de l’inattendu et de l’imprévu de Odile Chabrillac

Un texte de Sophie Guittat

Sources :  La dignité de penser  de Roland Gori, et  psychologytoday.com

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Maniaque du contrôle (control freak): comment lâcher prise

Êtes-vous un maniaque du contrôle ou control freak ? Beaucoup d’entre nous éprouvent le besoin de tout maîtriser. Si le but est d’atteindre le confort, le bonheur ou la satisfaction, en réalité, c’est souvent le contraire qui se produit.

Examinons tout d’abord ce qui motive ce comportement et explorons quelques bases solides pour une approche nous permettant de nous sentir plus épanouis et moins frustrés.

Qu’est-ce qui nous pousse à vouloir tout contrôler ?

Selon les spécialistes, l’obsession du contrôle serait motivée par la peur de l’échec. Les éventuelles conséquences négatives d’une situation peuvent nous rendre malades d’angoisse. Sous l’effet de la peur, nous prenons toutes sortes de mesures pour orienter les choses à notre avantage, en utilisant la critique, en planifiant tout méticuleusement, en donnant des conseils non sollicités, etc. Cette approche peut s’avérer épuisante et stressante.

Maniaque du contrôle (control freak): comment lâcher prise

Vouloir faire de son mieux est bien sûr une approche louable et responsable, le problème est lorsque nous nous attachons au résultat. Si notre bonheur dépend de la satisfaction de nos désirs, nos instants de bonheur seront limités.

La vie échappe le plus souvent à notre contrôle

La seule personne sur laquelle nous pouvons exercer un contrôle est nous-mêmes. Être exigeant envers les autres, jusqu’à leur dicter la conduite à adopter, peut leur inspirer de la culpabilité ou de la peur. Le plus souvent, cela les fera fuir, éloignant toute influence que vous auriez pu avoir au départ.

Le besoin de tout contrôler peut avoir un impact psychologique qui se traduit par un état de stress, de l’anxiété, de l’irritabilité, de la colère ou de la dépression. Ces troubles peuvent à leur tour entraîner un certain nombre de maladies physiques comme des maux de tête, de l’insomnie, de la fatigue, des douleurs dorsales, de la constipation ou des problèmes gastriques.

Lorsque nos pensées sont focalisées sur l’avenir ou le passé, il est difficile de vivre au présent. Or, c’est précisément dans le présent que nous pouvons prendre les choses en main de manière significative.

Comment gérer la manie de tout contrôler

En lisant ces lignes, il est possible que vous réalisiez que certains de vos comportements correspondent à ceux d’un control freak , ce qui signifie que vous êtes déjà sur la bonne voie. Prendre conscience de ce fait est la première étape.

1 - Prêter attention à notre comportement

Il se peut que vous preniez conscience assez tardivement de ce besoin de tout contrôler, mais ne vous inquiétez pas. Commencez à noter chaque incident, qu’il s’agisse d’un conflit, de la procrastination due à une analyse excessive, de l’évitement à l’encontre d’une personne ou d’une chose, de critiques ou de pensées négatives.

Notez ce que vous avez ressenti au cours de chaque situation : de la tension, un essoufflement, un changement de température corporelle, un certain niveau d’inconfort ? Cette analyse contribuera à renforcer votre motivation à changer.

Prenez ensuite un moment pour réfléchir à une réponse appropriée pour chaque différent scénario et prenez la peine de les noter.

2 – Découvrir le raisonnement qui se cache derrière

Après avoir noté un certain nombre de situations impliquant votre désir de tout contrôler, relisez vos notes. Analysez les raisons et les peurs qui motivent votre comportement et demandez-vous si elles sont rationnelles.

Maniaque du contrôle (control freak): comment lâcher prise

Sont-elles le résultat d’une expérience négative vécue dans le passé ? Craignez-vous qu’un événement puisse affecter votre avenir ? Dans la plupart des cas, vous constaterez que vous avez tenté d’orienter la situation en vue d’un résultat auquel vous êtes attaché.

Le fait de vouloir tout contrôler révèle en fait la peur de l’échec et un sentiment d’insécurité qui peut conduire jusqu’au refus de s’aventurer en terrain inconnu, par crainte de ne pas réussir.

3 - Avoir l’esprit large

Plutôt que de vous attacher à un seul résultat, essayez de voir les choses d’un point de vue plus large. La vie est faite de changements constants, et l’adaptation à diverses situations fait partie de l’avancement et de l’apprentissage. Vous limiter à un seul scénario vous causera beaucoup d’inconfort. Prenez du recul, cherchez le côté positif des autres résultats et vous découvrirez peut-être qu’il n’y a aucune raison de les craindre.

Les personnes ouvertes d’esprit sont réceptives à toute nouvelle idée ou perspective. Elles se sentent à l’aise quelle que soit la situation et se montrent coopératives, ce qui en fait des coéquipiers idéaux. Lorsque nous nous accrochons à l’idée que notre façon de faire est le seul possible, nous créons toutes sortes de barrières psychologiques envers nous-mêmes et envers les autres.

4 - Cultiver la confiance en soi

Les maniaques du contrôle s’impliquent dans toutes les situations simplement parce qu’ils ne font pas confiance aux autres pour gérer les choses correctement. Pour arriver à faire confiance aux autres, il faut déjà reprendre confiance en soi.

Ce manque de confiance peut se manifester par l’évitement, la crainte d’essayer de nouvelles choses. Sortez votre carnet de notes et examinez-vous. Vous serez à même de remplir une page entière avec des choses que vous avez réussies ou dont vous pouvez être fier. Gardez cette liste à portée de main, et consultez-la lorsque des pensées négatives surgissent. En plus d’être une source de déprime, ces pensées sont dangereuses, car elles peuvent façonner votre réalité.

Maniaque du contrôle (control freak): comment lâcher prise

5 - L’acceptation

Personne n’est parfait, tout le monde peut faire des erreurs. La quête de la perfection est une énorme source de frustration, car il est impossible d’y parvenir. Le fait de ne pas pouvoir tout contrôler est tout aussi frustrant.

Tout ce que nous pouvons faire est faire de notre mieux, en pensant qu’il y a une raison à tout cela. Lorsque les choses vont mal, considérez-les comme une opportunité de croissance. Lorsque vous êtes confronté à une situation inconfortable, prenez-la comme un défi et faites-y face. Si quelqu’un vous blesse ou vous offense, essayez de considérer cela comme une rétribution karmique.

Connectez-vous régulièrement à l’univers, et réalisez à quel point l’homme est petit et insignifiant. Peut-être avons-nous un rôle à jouer sur un plan plus large. Aller à l’encontre de cela ne peut que causer du désordre, nous ferions mieux de nous soumettre à notre destin et de vivre le moment présent.

Maniaque du contrôle (control freak): comment lâcher prise

6 - La seule chose importante

La meilleure chose que vous puissiez faire avec l’énergie que vous déployer à tout contrôler est de la tourner vers vous-même, non pas d’une manière critique mais pour un changement positif. Laissez tomber la peur et l’envie de tout contrôler. Une fois cette décision prise, il vous sera plus facile de lâcher prise.

Pour abandonner la peur et les attachements, examinez l’impact négatif que votre comportement exerce sur vous-même et sur les autres.

La visualisation peut se révéler utile : imaginez que vous portez un lourd fardeau ou que vous nagez à contre-courant en déployant tous vos efforts. Puis relâchez la charge, ou laissez-vous couler en aval. Le soulagement est énorme. Vous comprendrez alors pourquoi vous consacriez autant de temps à travailler sans parvenir à quoi que ce soit.

Dans la Chine ancienne, on recommandait avec sagesse de « suivre le cours de la nature » . Lorsque nous agissons ainsi, l’univers entier interagit avec nous de manière positive.

Rédacteur Fetty Adler Collaboration Jo Ann

Source : Calming the Control Freak in You

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Yoan Sourisse

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20 choses que vous ne pouvez pas contrôler

20 choses que vous ne pouvez pas contrôler

Nous pouvons tous nous rapporter au désir de nous sentir en contrôle. Nous nous enlisons dans les soucis, voulons « réussir » en accomplissant certaines choses et voulons sentir que nous pouvons subvenir aux besoins des personnes qui nous sont chères. Quelle que soit votre motivation pour vouloir contrôler, vous en avez probablement fait l’expérience régulièrement.

Mais la vérité est que nous n’avons pas réellement le contrôle sur tous les aspects de nos vies. Il y a beaucoup de choses que nous ne pouvons pas contrôler. C’est pourquoi j’ai créé cet article.

J’ai dressé une liste de 20 choses sur lesquelles vous n’avez aucun contrôle et de 20 choses sur lesquelles vous l’avez. Ce n’est pas une liste exhaustive, mais c’est un bon endroit pour commencer et avoir une idée de l’endroit où se trouve votre contrôle.

La beauté du lâcher-prise

C’est normal que nous ne puissions pas contrôler tous les aspects de notre vie. Il y a en fait beaucoup de beauté à lâcher prise. Et il est important de reconnaître régulièrement cette beauté car elle facilite l’abandon du contrôle.

Pour commencer, abandonner le contrôle demande beaucoup moins d’énergie et d’efforts que d’essayer de tout contrôler . Nous nous inquiétons et nous planifions beaucoup de choses sur lesquelles nous n’avons tout simplement aucun contrôle.

Au lieu de dépenser de l’énergie sur ces choses, nous pouvons économiser de l’énergie et la dépenser là où nous avons le contrôle et sur les choses qui comptent le plus.

Lâcher le contrôle rend également les décisions beaucoup plus faciles. Il est difficile de prédire à l’avance quelles seront les circonstances exactes, ce qui va nous rendre heureux, ce dont nous aurons besoin et ce dont les autres auront besoin de nous. Bien sûr, il est normal d’avoir des plans d’urgence ! Mais j’ai découvert qu’il valait mieux faire attention à mon état d’esprit et à mon énergie pour pouvoir être préparé à n’importe quel résultat que pour me préparer réellement à tous les résultats possibles.

De plus, lorsque nous sommes déterminés à essayer de créer un résultat très spécifique, nous devenons étroits d’esprit et fermés à d’autres opportunités et idées. En cessant d’essayer de contrôler chaque détail, vous vous ouvrez à toutes les opportunités et idées qui s’offrent à vous. Des opportunités et des idées que vous n’aurez pas avec une approche étroite d’esprit et qui vous auraient servis bien mieux que votre plan initial.

Enfin, si nous n’essayons pas de contrôler chaque détail de notre vie, nous passons beaucoup plus de temps à être présents, le seul endroit où nous pouvons vivre pleinement notre vie.

Les choses que vous ne pouvez pas contrôler

Maintenant, plongeons dans les choses que vous ne pouvez pas contrôler. En parcourant cette liste, rappelez-vous qu’il est normal de ne pas contrôler ces choses. Réaliser que vous n’êtes pas en contrôle est la première étape pour abandonner le besoin de contrôler. Et lorsque vous abandonnez le besoin de contrôler de ce qui ne peut l’être, la vie devient beaucoup plus gérable.

J’ai dressé cette liste, mais je voulais d’abord passer en revue certains éléments généraux pour vous aider à créer la vôtre plus tard.

Pour commencer, vous ne pouvez pas contrôler les gens. Vous ne pouvez pas contrôler leurs actions, réactions, pensées, sentiments, croyances, etc. Vous n’êtes pas non plus RESPONSABLE des actions, réactions, pensées, sentiments, croyances, etc. des autres (à l’exception de vos enfants non adultes). Nous n’essayons généralement pas de contrôler les gens volontairement. Mais si nous nous sentons responsables d’eux, cette responsabilité peut se manifester de manière malsaine.

Ensuite, vous ne pouvez pas contrôler la nature ou la nature de la réalité. Par exemple, vous ne contrôlez pas la météo. De même, vous ne contrôlez pas non plus le passage du temps, y compris la mort. Vous ne pouvez pas contrôler le hasard. Et vous ne pouvez pas vouloir que le monde fonctionne comme vous le souhaitez. Croyez-moi, j’ai essayé !

Je dois également vous annoncer qu’il y a beaucoup de choses sur vous que vous ne pouvez pas contrôler. Vous ne pouvez pas contrôler les besoins physiques de votre corps – nourriture, eau, sommeil, etc. Vous ne contrôlez pas le fait que vous avez des émotions. Pardon. Vous ne pouvez pas contrôler les prédispositions que vous avez basées à la fois sur la biologie et sur votre enfance.

Et enfin, peu importe à quel point vous travaillez et planifiez, vous n’avez toujours pas le contrôle total du résultat d’un scénario. Il y a tellement de facteurs en jeu que vous ne pouvez tout simplement pas tous les contrôler.

La liste suivante n’est pas exhaustive, mais elle devrait vous aider à mettre en perspective ce qui n’est pas sous votre contrôle.

  • Comment les autres vous traitent
  • Si les gens vous aiment ou ne vous aiment pas
  • Les actions des autres
  • Les sentiments des autres
  • Les croyances des autres
  • Les pensées des autres
  • Les jugements et les critiques des autres
  • Ce qui se passe à l’autre bout du monde
  • Les catastrophes naturelles
  • Le temps qui passe
  • Quand d’autres meurent
  • Quand tu meurs
  • Les limitations et prédispositions physiques et mentales
  • Vos besoins physiques (nourriture, sommeil, etc.)
  • Vos privilèges (ou l’absence de privilèges)
  • Le risque zéro

Les choses que vous pouvez contrôler

Bonne nouvelle!

Pour tout ce que vous ne pouvez pas contrôler, il y a généralement quelque chose que vous pouvez contrôler à la place.

Vous trouverez ci-dessous une liste de ces choses. Mais en règle générale, vous contrôlez vos actions et vos réactions. Chaque fois que votre vie vous semble hors de contrôle, essayez de vous concentrer sur vos actions et réactions actuelles pour rester ancré.

Comme autre règle générale, vous devez regarder vers l’intérieur plutôt que vers l’extérieur pour trouver les choses sur lesquelles vous avez le contrôle.

Certaines de ces choses peuvent ne pas vous sembler réalisables en fonction de la quantité d’énergie dont vous disposez. Mais avec la pratique, vous pouvez apprendre à le comprendre et à le travailler un peu mieux.

Vous n’aurez pas le contrôle sur ce qui va et vient, mais vous aurez le contrôle sur la façon dont vous y réagissez. Par exemple, vous avez peu de contrôle sur vos émotions, mais vous pouvez apprendre à les gérer : les accepter, les exprimer.

Encore une fois, cette liste n’est pas exhaustive, mais elle devrait vous aider à créer la vôtre.

  • La façon dont vous traitez les autres
  • Que vous gardiez des rancunes ou que vous les laissiez tomber
  • Votre soutien et votre compréhension des autres
  • Vos actions envers les autres
  • Vos réactions à ce que les autres disent et font
  • Avec qui vous passez du temps
  • Comment passez-vous le temps
  • Où vous mettez votre énergie
  • Prendre soin de vos besoins physiques, mentaux et émotionnels
  • Vivre selon vos valeurs
  • Exprimer votre gratitude
  • Apprendre à vous aimer
  • Accepter vos émotions et les exprimer
  • Pratiquer la croissance personnelle
  • Être présent
  • Être ouvert aux opportunités
  • Être adaptable au changement
  • Vos actions
  • Vos réactions
  • Votre état d’esprit

Lâcher les choses que vous ne pouvez pas contrôler et vous sentir soulagé. Voilà une bien belle phrase ! Le prochain article s’attèlera à apporter quelques conseils pour abandonner le contrôle des choses qui sont hors de votre pouvoir .

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Comment Apprendre A Lâcher Prise Et Arrêter De Vouloir Tout Contrôler

C ’est épuisant de vouloir tout contrôler tout le temps, n’est-ce pas ? La vérité est que tout sentiment de contrôle que nous pensons avoir est de toute façon faux.

M ais forcer des situations à se produire parce que vous croyez qu’elles devraient se produire exactement comme vous le voulez n’est tout simplement pas sain.

Soyons honnêtes : il n’y a aucun moyen de contrôler tout le monde et tout évènement de votre vie.

C’est un comportement à changer pour pouvoir recommencer à profiter de la vie, que nous soyons au contrôle ou non, et ainsi accepter ce qui est.

Voici ce que la peur de perdre le contrôle fait subir à mon corps :

Ma vision devient très étroite et concentrée, mon souffle est peu profond, l’adrénaline et mon rythme cardiaque augmentent. Mon esprit passe rapidement d’un sujet à l’autre et du passé au futur. J’ai peu de concentration, de mémoire et presque pas de conscience du moment présent.

En mode de lâcher prise, je suis calme, paisible. Je respire profondément et je suis présent dans le moment. Je vois clairement et ma vision s’étend autour de moi, me permettant de littéralement voir le monde plus grand.

La grande ironie dans tout cela est qu’en tentant de contrôler les choses, nous nous mettons réellement dans un état qui ne favorise pas le contrôle.

L’art du lâcher prise pour mieux vivre

Abandonner signifie arrêter de se battre. Mais lâcher prise ne signifie pas abandonner le désir, cela signifie abandonner la lutte. Arrêtez de vous battre contre vous-même. Arrêtez de combattre l’univers et le flux naturel des choses.

Cessez de résister et de repousser la réalité !

Si abandonner le contrôle et lâcher prise non seulement nous fait nous sentir mieux, mais produit également de meilleurs résultats, alors comment faisons-nous cela ?

Voici quelques astuces qui pourront vous aider à découvrir comment lâcher prise :

1. soyez honnête avec vous-même.

L’une des meilleures façons d’abandonner le contrôle est de comprendre d’où vient cette émotion. Essayez de trouver la raison principale pour laquelle vous avez besoin de microgérer tous les aspects de votre vie.

Est-ce parce que vous avez une peur de l’inconnu ? Ou avez-vous un manque de confiance en vous en ce qui concerne vos relations ou votre carrière ?

Répondez honnêtement à ces questions et, espérons-le, elles vous apporteront une nouvelle vie.

2. Imaginez ce qui se passerait si vous deviez lâchez prise

Avant de commencer à contrôler une situation, essayez d’imaginer ce qui se serait passé si vous ne l’aviez pas fait.

La plupart du temps, vouloir tout contrôler vient de la peur. Être concerné par l’avenir peut être une bonne chose, mais vous devez également trouver un équilibre sain.

Questionnez la validité de votre peur quand vous vous sentez comme si vous deviez contrôliez la situation.

Si vous lâchez prise, l’avenir changera-t-il de manière drastique et négative ? Si la réponse est non, laissez-le partir. Il est temps de prendre en charge votre vie plutôt que de laisser vos peurs prendre le contrôle sur vous.

3. N’hésitez pas à vous éloigner de temps à autre

Nous avons presque tous la possibilité de faire une longue promenade dans la nature ou de commencer la matinée par cinq minutes de méditation pour lâcher prise ou de yoga.

Prendre le temps de profiter de la vie vous donnera plus d’énergie pour affronter le travail.

4. Arrêtez de regarder autour de vous

Comparez et désespérez ! L’une des meilleures choses que j’ai faites pour moi-même est de réduire mon attention sur ce que font les autres.

5. Apprendre à vivre dans le présent

Les gens ont tendance à contrôler les choses parce qu’ils ont peur de ce que l’avenir pourrait leur réserver, ou ils ont peut-être peur de répéter une erreur du passé.

Cessez de vous inquiéter de ce qui se passe et faites attention au moment présent. Quand quelqu’un microgère tous les aspects de sa vie, il a tendance à oublier comment vivre parce qu’il a ainsi trop de choses pour lesquelles il doit se préoccuper.

Essayez de comprendre ce qui est le plus important. Si possible, faites les tâches importantes et apprenez à déléguer le reste.

6. Considérez les choses que vous pouvez contrôler

Bien que vous puissiez faire des choix pour vous tous les jours, il y a des choses sur lesquelles vous n’avez aucun contrôle.

Au lieu d’essayer de tout microgérer, soyez conscient de ce que vous contrôlez. Il y a beaucoup de choses dont nous pouvons nous plaindre, mais c’est un gaspillage d’énergie émotionnelle de se concentrer sur des choses qui sont hors de notre contrôle.

Comprenez que vous ne pouvez que contrôler vos actions face aux évènements. Il ne sert à rien de vous stresser sur des choses que vous ne pouvez pas contrôler.

7. Soyez flexible

Être flexible est un aspect clé de l’apprentissage pour avoir moins de contrôle sur les choses et profiter davantage de la vie.

Une fois que vous avez déterminé les problèmes avec lesquels vous pouvez être plus flexible, vous pouvez peut-être consacrer cette énergie à quelque chose de plus productif.

8. Apprendre à faire confiance

Pour lâcher prise pour être heureux et lâcher prise quand tout va mal, vous devez avoir la foi que les choses vont fonctionner.

Ne laissez pas votre peur ou votre méfiance vous entraîner dans une spirale d’inquiétude et de stress. Si vous avez le sentiment que votre besoin de contrôle se manifeste, prenez un moment pour respirer et ayez confiance que tout ira bien.

9. Écoutez votre corps

Le corps humain est une machine incroyable que la plupart d’entre nous tiennent pour acquise.

Il a vraiment une grande quantité d’informations qui peuvent nous aider à prendre des décisions. Il nous envoie des signaux toute la journée. Nous ignorons souvent ces signaux et choisissons de suivre ce que tout le monde nous dit de faire à la place.

Parfois, mon corps me dit que j’ai besoin d’une sieste . Parfois, il me dit que ce n’est pas le moment d’écrire un article pour le blog et que je devrais plutôt me concentrer sur autre chose.

Quoi qu’il en soit, j’essaie vraiment d’ignorer la partie de moi qui me dit que je dois pousser ou forcer les choses à se produire pour réussir.

Cela peut sembler ironique, mais pour pouvoir reprendre le contrôle de notre vie, vous devons apprendre à laisser aller les petites choses. Alors que nous pouvons croire que nous sommes capables de contrôler beaucoup de choses dans votre vie, la réalité est que nous n’avons vraiment le contrôle que sur une chose : nos émotions.

Commencez par utiliser certains de ces conseils pour vous aider à trouver l’équilibre dont vous avez besoin. Soyez patient et au fil du temps, vous pouvez apprendre quelles batailles vous devez choisir pour vous aider à lâcher prise sans abandonner.

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Comment arrêter d’essayer de tout contrôler : 14 conseils très efficaces

Si vous êtes une personne que l’on qualifie de « maniaque du contrôle » ou à qui l’on dit souvent qu’il faut accepter de ne pas tout contrôler, vous êtes au bon endroit.

Le comportement contrôlant peut être difficile à gérer personnellement, et il peut être encore plus difficile pour les autres (les personnes touchées par le comportement contrôlant) de faire face à ce comportement.

Bien que vos intentions soient probablement bonnes, il est essentiel de reconnaître qu’un comportement contrôlant peut révéler d’autres problèmes tels qu’une faible estime de soi, des troubles anxieux, des traumatismes non résolus ou un sentiment d’insécurité (parmi beaucoup d’autres).

Si vous n’êtes pas sûr d’être une personne contrôlante, lisez les affirmations ci-dessous pour voir à combien d’entre elles vous vous identifiez :

  • J’ai des exigences et des attentes élevées, et je n’ai pas confiance dans la capacité des autres à les respecter aussi bien que moi. (Cela peut s’appliquer à tous les domaines de la vie, qu’il s’agisse de l’emploi, de la vie familiale, des relations, etc.)
  • J’ai de l’anxiété et le fait d’avoir le contrôle sur tout me permet de me sentir plus calme et plus à l’aise.
  • J’aime être sous les feux de la rampe et recevoir des éloges pour mes efforts.
  • J’ai un ego démesuré et le fait de me montrer me donne l’impression d’être important et validé.
  • Le fait d’avoir le contrôle me donne l’impression d’être utile et d’appartenir à un groupe.

Avez-vous du mal à assigner, partager ou déléguer des tâches parce que vous avez besoin qu’elles soient faites d’une manière spécifique et que personne d’autre ne semble pouvoir le faire comme vous ? Peut-être ressentez-vous un sentiment de panique, de lutte ou de fuite lorsque quelqu’un vous pose des questions sur vous ou sur ce que vous avez fait ?

Vous aimez être responsable et contrôler tout, et lorsque ce n’est pas le cas, vous êtes envahi par des émotions négatives. Les choses passent d’un sentiment de bien-être à un sentiment de perte de contrôle. Et même si le fait de se sentir maître de la situation est généralement bénéfique, si vous essayez constamment d’exercer un contrôle sur des facteurs externes, il est temps d’apprendre quelques astuces pour vous aider à gérer cette situation.

Les personnes considérées comme « contrôlantes » sont souvent confrontées à des problèmes complexes. Les comportements et les schémas de contrôle peuvent avoir des répercussions dans tous les domaines de la vie.

Le fait d’être responsable et d’avoir le contrôle peut apporter un sentiment de paix et de sécurité que l’on ne ressent pas autrement. Cela peut donner à une personne le sentiment d’être validée et importante. Cependant, cela peut aussi faire fuir les gens et conduire à des scénarios difficiles en matière d’emploi.

Nous vous présentons ici les raisons pour lesquelles une personne a besoin de tout contrôler, les causes de ce comportement et la manière d’aller de l’avant et de se débarrasser de ces schémas de contrôle.

A quoi ressemble un comportement de contrôle ?

Lorsqu’une personne essaie de tout contrôler, cela touche tous les aspects de sa vie. Voici quelques-unes des principales manifestations des problèmes de contrôle :

  • Contrôler tout l’argent dans une relation
  • Interdire à un proche d’avoir des amis du sexe opposé
  • Abus physique, mental et/ou émotionnel
  • Gestion minutieuse des plans et crises de nerfs lorsque les choses ne vont pas comme vous le souhaitez
  • Faire taire ses proches lorsqu’ils ne font pas, ne disent pas ou n’agissent pas comme on le souhaite.

Les problèmes de contrôle peuvent également se manifester par des problèmes de maîtrise de soi. Il peut s’agir d’exercer un contrôle sur soi-même et sur son environnement. Bien que cela soit différent d’une personne à l’autre, voici quelques exemples de la façon dont cela peut se manifester :

  • Habitudes alimentaires désordonnées et malsaines
  • Exercices physiques compulsifs
  • Abus de substances
  • Automutilation
  • Rangement, nettoyage ou arrangement excessif

Le comportement de contrôle comprend tout ce qui permet à une personne de limiter ou d’éliminer le risque et l’incertitude. Bien que cela puisse sembler une bonne chose, il en résulte une lutte constante contre les réalités de la vie, car la vie est risquée et incertaine.

Causes des problèmes de contrôle

Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles les gens développent des problèmes de contrôle, tout comme il y a de nombreuses façons dont les problèmes de contrôle peuvent se présenter. Les causes des problèmes de contrôle énumérées ci-dessous sont parmi les plus courantes, mais n’oubliez pas qu’il peut y en avoir d’autres.

Par exemple, les traumatismes de l’enfance, les relations abusives et la peur de l’abandon sont des causes complexes de problèmes de contrôle qui peuvent être traitées par un professionnel qualifié de la santé mentale.

Travailler sur un comportement de contrôle peut être un défi à la fois pour la personne qui a ce comportement et pour ses proches. Il y a plusieurs causes et raisons pour lesquelles les gens essaient de tout contrôler, et comprendre pourquoi vous le faites peut vous aider à développer de nouvelles habitudes afin que vous puissiez arrêter.

Les troubles anxieux.

Les personnes souffrant de troubles anxieux peuvent ressentir le besoin de tout contrôler autant que possible pour être en paix. Bien qu’à l’extérieur, elles aient l’air d’être des maniaques du contrôle, à l’intérieur, elles sont simplement en mode de survie.

La structure et l’ordre sont des moyens calmes de soulager l’anxiété, et les personnes souffrant de troubles anxieux peuvent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour y parvenir. Le fait d’avoir le contrôle peut réduire leur sentiment d’incertitude, les aider à se sentir en sécurité et diminuer le niveau de stress lié à l’événement ou à la chose.

La peur de l’échec.

La peur de l’échec, ou atychiphobie, peut être un sentiment paralysant qui pousse une personne à vouloir tout contrôler. Elle peut s’accompagner de divers symptômes mentaux, physiques et émotionnels. La peur de l’échec et le besoin d’être parfait (perfectionnisme) sont étroitement liés.

Manque de confiance.

Si une personne manque de confiance, elle essaiera probablement de tout contrôler. Ce n’est généralement pas parce qu’elle est malveillante, mais plutôt parce que le besoin de contrôle apaise la réaction d’anxiété de lutte ou de fuite.

Si vous manquez de confiance, le besoin de tout contrôler vous aidera à vous sentir mieux et plus sûr de vous et de votre environnement.

Votre manque de confiance peut concerner des personnes, des environnements ou vous-même. Ces sentiments peuvent se manifester par des habitudes de contrôle, qu’elles soient externes ou internes.

Faible estime de soi.

Le manque d’estime de soi fait référence au fait de ne pas avoir une très bonne opinion de soi-même. Une personne ayant une faible estime d’elle-même est probablement alimentée par une critique intérieure sévère. Le besoin de contrôle peut aider une personne à se sentir mieux dans sa peau. En particulier pour une personne qui occupe une position de leader, l’utilisation d’un comportement de contrôle avec son équipe peut alimenter son estime de soi.

Par exemple, une personne contrôlante remplit des rapports d’équipe au travail pour obtenir la reconnaissance de son travail et de son dévouement, au lieu de déléguer des parties à chaque membre de l’équipe et de travailler ensemble.

14 façons d’arrêter d’essayer de tout contrôler

Même si la vie peut vous sembler plus sûre si vous contrôlez tout, ce n’est pas une habitude saine. Ce faisant, vous risquez d’éloigner des relations importantes ou de rendre votre environnement de travail inconfortable pour les autres.

S’il est naturel de vouloir contrôler sa vie, cela peut avoir de graves conséquences lorsque cela devient obsessionnel et nécessaire.

Vous trouverez ci-dessous des conseils qui peuvent vous aider à cesser de vouloir tout contrôler. Grâce à ces conseils, vous serez en mesure d’améliorer votre connaissance de vous-même, d’identifier votre besoin de tout contrôler et de prendre des mesures positives pour lâcher le contrôle et prospérer à la place.

1. Examinez la ou les raisons pour lesquelles vous voulez tout contrôler.

Avant de procéder à un véritable changement, vous devez comprendre pourquoi vous avez besoin de tout contrôler. Cette question peut être difficile à explorer pour certains. C’est une bonne idée de demander l’aide d’un professionnel à chaque fois que vous vous sentez trop lourd. La raison de votre comportement contrôlant est comme la clé d’une serrure : l’identifier vous aidera à formuler un plan de changement positif.

Est-ce à cause d’un traumatisme dans l’enfance, d’une relation abusive ou d’un syndrome de stress post-traumatique ? Pour guérir et dépasser le besoin de contrôle, vous devez prendre le temps de comprendre pourquoi vous avez ce désir.

Aviez-vous l’impression de ne rien pouvoir contrôler pendant votre enfance ? Le perfectionnisme était-il attendu pendant votre enfance ? Peut-être souffrez-vous d’une anxiété ou d’un trouble de la personnalité qui rend la perte de contrôle encore plus difficile.

Ces raisons sont valables et importantes, mais elles constituent également le fondement de la création d’un changement. Une fois que vous vous comprenez mieux et que vous pouvez identifier l’élément déclencheur, vous pouvez prendre des mesures en vue d’un changement positif.

2. Développez votre conscience de soi.

Tout comme un muscle, le développement de la conscience de soi demande du travail, de la pratique, de la constance et des efforts. La conscience de soi implique de comprendre comment vos pensées, vos sentiments et vos actions s’alignent sur vos propres normes internes.

En développant votre conscience de soi, vous serez en mesure d’identifier votre besoin de tout contrôler et de prendre des mesures intentionnelles pour rectifier vos comportements.

Le développement de la conscience de soi améliorera votre vie à plus d’un titre. Par exemple, les personnes qui ont une meilleure conscience d’elles-mêmes sont capables de communiquer plus clairement, de voir les idées sous plusieurs angles, d’être moins stressées et d’exceller dans la prise de décision.

Malheureusement, la conscience de soi n’est pas un interrupteur. Il faut au contraire la construire brique par brique, chaque étape précédente ayant un impact significatif sur l’étape actuelle.

Conseils pour développer la conscience de soi :

  • Imaginez le meilleur de vous-même. Pensez à vos rêves et à vos objectifs et faites-vous une idée de ce que vous ressentez. Vous pouvez identifier les choses les plus importantes lorsque vous vous imaginez au mieux de votre forme.
  • Posez-vous les questions difficiles. Si vous ressentez le besoin d’intervenir pour contrôler une situation, demandez-vous pourquoi. Peut-être que l’environnement ne vous donne pas l’impression d’être en sécurité. Peut-être que le ton de la voix de la personne a déclenché une émotion négative en vous. Pratiquez toujours l’autoréflexion pour découvrir les raisons profondes de vos sentiments et savoir comment y remédier.
  • Commencez à noter vos pensées et vos sentiments dans un journal. La tenue d’un journal présente de nombreux avantages, dont celui de devenir une personne plus consciente d’elle-même. En outre, la tenue d’un journal vous permet d’explorer vos émotions en toute sécurité et de donner une raison au besoin de les contrôler sans jugement extérieur.

3. Changez votre façon de penser.

Les humains sont des créatures d’habitudes, donc vos comportements contrôlants peuvent être profondément enracinés. Vous êtes une personne contrôlante parce que vous l’avez toujours été.

L’un des moyens de changer cela est de se concentrer sur la reprogrammation de votre pensée. Lorsque vous reprogrammez votre pensée, vous commencez à vous débarrasser des discours négatifs comme « Je ne peux pas » ou « Je ne suis pas assez bon ».

Les habitudes existent dans notre subconscient. C’est dans cette partie du cerveau que nous prenons des décisions sans y penser activement et que nous les exécutons de façon répétée sans y consacrer beaucoup d’énergie. Si vous êtes un « maniaque du contrôle », la reprogrammation de votre subconscient pourrait être la solution pour changer vos habitudes.

Comment reprogrammer votre subconscient :

  • Adoptez des croyances qui vous donnent du pouvoir et abandonnez les pensées qui vous limitent.
  • Concentrez-vous sur la gratitude.
  • Visualisez le changement que vous souhaitez.
  • Laissez votre esprit vagabonder vers les « et si » pour explorer les possibilités.
  • Utilisez des affirmations.

4. Identifiez ce qui est sous votre contrôle.

Notez ce que vous contrôlez et acceptez de le faire. Par exemple, les paroles et les actions des autres ne sont pas sous votre contrôle, mais votre réponse l’est. Plutôt que de dépenser votre énergie à essayer de contrôler les facteurs externes, tournez-la vers l’intérieur, examinez et acceptez les choses que vous contrôlez.

Par exemple, remarquez comment vous réagissez lorsque vous recevez des critiques ou des commentaires et explorez-les intérieurement au lieu d’exercer un contrôle externe sur eux. Essayez d’accepter que vous ne pouvez pas tout contrôler, mais que vous pouvez vous contrôler vous-même, vos actions et vos paroles.

5. Adoptez des habitudes saines.

Les avantages de l’adoption d’habitudes saines sont indéniables. Il est impératif d’adopter des habitudes saines lorsque l’on cherche à développer et à modifier des schémas comportementaux contrôlants. Comme les habitudes existent dans le subconscient, vous devez répéter les comportements jusqu’à ce qu’ils deviennent automatiques. Ils se produiront alors sans que l’on y pense.

Même si cela peut sembler difficile au départ, l’adoption d’habitudes saines peut être une source de transformation. Les habitudes saines vous aident à être le meilleur possible. Elles vous aident à prendre soin de vous et de vos besoins sans exercer de contrôle.

Si vous avez l’habitude de contrôler, des habitudes saines peuvent faire toute la différence. Quelques habitudes à prendre en compte sont le maintien d’un rythme de sommeil régulier, une alimentation saine, une activité physique régulière et des relations saines.

Ces habitudes simples auront un impact considérable sur la façon dont vous vous sentez et sur votre niveau de conscience de vous-même, tout en augmentant votre estime de soi.

En outre, la combinaison de ces habitudes vous permet de consacrer plus de temps et d’énergie à votre être intérieur plutôt que d’essayer de contrôler des facteurs externes.

6. Renforcez vos compétences en matière de communication.

S’engager à améliorer ses compétences en communication peut faire une énorme différence dans la façon dont on essaie de tout contrôler. Avec des compétences de communication efficaces, vous pouvez améliorer votre niveau de conscience de soi, construire la confiance, améliorer la productivité, développer l’empathie et devenir plus apte à gérer les conflits.

Comment améliorer ses compétences en communication :

  • Concentrez-vous sur l’écoute.
  • Réfléchissez avant de parler.
  • Gardez un état d’esprit positif.
  • Souriez plus souvent.
  • Remarquez votre langage corporel.

7. Ayez confiance en vous et dans les autres.

Parfois, la vie nous assomme encore et encore, et nous avons l’impression qu’il faut tout contrôler pour survivre. On se heurte à des obstacles, on perd des relations et les choses ne se passent pas comme prévu. Il peut être difficile de surmonter cette situation. C’est une situation lourde et négative qui peut vous transformer en quelqu’un qui a des habitudes de contrôle.

Plutôt que de vous tourner vers des comportements et des schémas contrôlants, essayez d’avoir confiance en vous et dans les autres. Souvenez-vous que tout le monde est humain, que les erreurs se produisent et que la seule façon de s’en sortir est de passer par là. Croyez donc en vous et en les autres. Passez de la pensée « Ils ne font pas bien les choses » à la pensée « Ils font de leur mieux ».

8. Augmentez votre estime de soi.

L’estime de soi est le sentiment interne d’être « suffisamment bon » et digne d’intérêt. Lorsque votre estime de soi est faible, votre besoin de tout contrôler peut être élevé parce que vous ne réagissez pas bien aux critiques ou aux commentaires.

Bien que la plupart de ces comportements soient inconscients, vous pouvez changer les choses en prenant conscience de vos sentiments. Vous remarquerez un changement dans de nombreux domaines de votre vie en augmentant votre estime de soi.

Conseils pour augmenter votre estime de soi :

  • Utilisez des affirmations positives qui vous parlent quotidiennement. Nourrissez votre esprit de positivité. Cela se traduira par des changements positifs, comme le fait de ne pas avoir besoin de tout contrôler parce que vous avez confiance en vous et dans les autres.
  • Faites une liste de vos points forts et engagez-vous à les développer. Apprendre est fantastique et peut changer votre état d’esprit.
  • Changez la façon dont vous vous parlez à vous-même. Plutôt que de vous critiquer, donnez-vous de l’amour, des compliments et de la compassion. En changeant votre façon de vous parler, vous serez peut-être étonné de voir comment cela se manifeste dans votre vie quotidienne.

9. Remettez en question et modifiez votre dialogue interne.

Avez-vous déjà entendu l’expression « vous êtes ce que vous pensez » ? Si vous alimentez constamment votre esprit en négativité, en pensées sabotantes et en méfiance, le fait d’avoir le contrôle sur tout peut être l’outil qui l’apaise.

Votre dialogue intérieur alimente votre esprit. Le bavardage intérieur constant peut soit vous construire, soit vous briser. Imaginez qu’il s’agit d’un ami invisible dans votre tête. Si vous avez toujours besoin de tout contrôler, changer votre dialogue intérieur peut avoir un impact considérable.

Changer son dialogue intérieur demande de la persévérance et des efforts. Tout d’abord, il faut reconnaître les schémas de pensée contrôlants qui apparaissent. Ensuite, il faut demander des preuves de leur véracité. Ensuite, recadrez la pensée en la rendant plus constructive, positive et véridique.

10. Ne planifiez pas trop.

Si vous êtes quelqu’un qui a un emploi du temps chargé, tout contrôler peut être le moyen de s’assurer que les choses se déroulent comme prévu. Lorsque les choses sont sous votre contrôle, vous avez l’impression que tout se passera bien.

Plutôt que de tout prévoir, essayez de planifier légèrement. Concentrez-vous sur les choses que vous pouvez contrôler et comprenez que des surprises et des événements imprévisibles peuvent se produire. Ne vous surchargez pas et laissez de la place à l’incertitude. Les événements peuvent prendre plus de temps que prévu, ou les gens peuvent dire des choses auxquelles vous ne vous attendiez pas.

Lorsque nous planifions trop, nous sommes plus susceptibles d’adopter des comportements de contrôle pour que tout se déroule conformément à ce plan. Laissez de la place dans vos plans pour que les choses se déroulent différemment de ce que vous souhaitez. Cela peut sembler très inconfortable au début, mais c’est un outil utile pour mettre fin à l’habitude de tout contrôler.

11. Réévaluez vos attentes.

Si vous essayez de tout contrôler, il est peut-être temps de réévaluer vos attentes vis-à-vis de vous-même et des autres. Contrôler le comportement peut être votre façon de vous assurer que la tâche est accomplie correctement, mais en prenant toujours les choses en main, vous ne laissez pas les autres grandir et se développer en même temps que vous.

Lorsque vous réévaluez vos attentes, vous pouvez commencer à changer. Passez du temps avec vos attentes et vérifiez si elles sont justes, précises et réalisables. Laissez de la place à l’imperfection et aux erreurs dans vos attentes. Réévaluez vos attentes et déterminez si elles vous limitent ou non.

12. Soyez ouvert au changement.

L’être humain est typiquement câblé pour résister au changement. Le changement peut être perçu comme une menace, et le fait de tout contrôler peut être l’outil d’une personne pour éteindre cette menace. Il est plus facile d’essayer de contrôler les facteurs externes pour éviter les changements internes. Cependant, vous pouvez changer votre attitude face au changement.

En changeant votre état d’esprit, en augmentant votre empathie et en réexaminant vos valeurs, vous pouvez décider de ce que vous devez contrôler et de ce que vous pouvez laisser tomber. Soyez ouvert à l’idée d’abandonner ce qui est hors de votre contrôle et de vous accrocher à ce qui est sous votre contrôle.

13. Répétez des affirmations positives.

Les affirmations positives présentent de nombreux avantages et, utilisées régulièrement, elles peuvent constituer un outil d’auto-assistance transformateur.

Les affirmations sont des mots, des mantras ou des phrases qui expriment la positivité et la motivation dans votre vie. Utilisées de manière répétée, elles peuvent contribuer à modifier les pensées et les habitudes subconscientes.

Les affirmations aident à réduire le doute et la peur et à augmenter la confiance en soi et l’estime de soi. Elles aident à transformer des situations sombres en situations claires en leur insufflant un peu de positivité et d’optimisme.

Les affirmations peuvent être écrites, dites à haute voix, dans votre tête ou de toute autre manière qui vous permet de les exprimer. Elles aident à recadrer les pensées et les schémas négatifs en quelque chose de positif. En les répétant, les affirmations peuvent vous aider à vous détendre et à cesser d’essayer de tout contrôler.

Bien que les affirmations ne soient que des mots et des phrases, elles peuvent perturber les schémas de pensée et les habitudes négatives. Par conséquent, elles peuvent constituer un outil efficace de gestion du stress et améliorer votre bien-être général.

Exemples d’affirmations :

  • Je me libère du besoin de tout contrôler et je fais plutôt confiance au processus.
  • J’abandonne le désir d’être parfait et j’embrasse la beauté de l’incertitude.
  • J’ai tout ce dont j’ai besoin.
  • Je fais confiance aux personnes qui font partie de ma vie.

14. Vérifiez votre ego.

Si vous avez du mal à tout contrôler, il est peut-être temps de vérifier votre ego et de faire quelques changements. Un ego toxique peut vous amener à penser que vous êtes le meilleur en tout et que personne ne peut faire les choses aussi bien que vous.

Ces pensées peuvent se traduire par des actions et des paroles contrôlantes. L’ego est le sentiment de suffisance d’une personne, et il exige un niveau élevé de conscience de soi. Si votre ego est très élevé, le contrôle des facteurs externes peut l’alimenter.

Comment contrôler son ego :

  • Engagez-vous à être un étudiant de la vie. L’ego vient de ce que vous pensez des choses. Si vous pensez que vous êtes le meilleur dans les domaines « X » et « Y », vous serez plus enclin à appliquer des schémas de contrôle pour manipuler le résultat et vous servir au mieux. Lorsque vous apprenez quelque chose de nouveau, il est plus évident que vous n’êtes pas le meilleur dans ce domaine, mais que vous êtes en train d’apprendre. Essayez toujours d’apprendre et d’élargir votre esprit.
  • Changez ce que vous considérez comme important. Mettez l’accent sur le travail plutôt que sur le résultat.
  • Mettez votre orgueil à l’épreuve. Félicitez régulièrement les autres. Dites à vos collègues qu’ils ont fait un travail formidable, remerciez votre mari de s’être enfin attelé à cette liste de choses à faire, ou dites à la caissière que vous appréciez sa gentillesse. Remarquez l’excellent travail des autres et valorisez-le pour eux.
  • L’autorégulation est essentielle. Plutôt que de vous laisser diriger par des facteurs externes et de leur donner l’espace nécessaire pour dicter ce que vous allez ressentir, pratiquez un niveau profond d’autorégulation. Identifiez ce qui vous pousse à vouloir contrôler les choses et faites le nécessaire pour rester humble, présent et conscient.

Se libérer du besoin de contrôle

Si tu as besoin de tout contrôler, il se peut que tu sois ainsi depuis un certain temps et qu’il te soit difficile de reconnaître qu’un changement est nécessaire. Votre monde peut vous sembler sûr et sécurisé tel qu’il est. Cependant, une fois que vous aurez identifié vos schémas de comportement contrôlant et que vous commencerez à appliquer ces conseils à votre vie, vous remarquerez plusieurs changements.

Tout d’abord, vous commencerez à apprécier davantage les autres. Lorsque vous apprendrez à moins contrôler, vous serez en mesure d’aider les autres à prospérer et à s’épanouir. Les gens autour de vous se sentiront plus à l’aise et vous permettront de mieux les connaître. Lorsque vous cesserez de tout contrôler, les autres se sentiront plus à l’aise pour partager, contribuer, essayer d’aider et s’impliquer.

Ils craindront moins les jugements et les critiques de votre part. Les conseils ci-dessus peuvent vous aider à prendre du recul, à mieux apprécier les autres, à apprendre à leur faire confiance et à vivre une vie plus pleine et plus présente. Cela peut avoir un impact considérable sur tous les aspects de la vie, de l’emploi à l’amour et aux relations.

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Commentaire

Sylvain Viens

Le surcontrôle, un comportement à combattre de toute urgence

Combattre le surcontrôle, un ennemi de l'épanouissement.

Ci-dessous, je te livre la transcription de cet épisode « Pourquoi le sur-contrôle est l’ennemi de ton bien-être ». Je te conseille l’écoute audio mais si tu préfères lire…

Le surcontrôle: pourquoi le combattre ?

Sais-tu que 90% des gens pensent qu’en contrôlant au maximum leur vie, ils seront épanouies?

Malheureusement, ces gens suivent la mauvaise route, elle les mènera directement à une destination opposée au bonheur ?

Imagine que tu viennes de monter dans une montgolfière, et que malgré que le brûleur tourne à pleine régime, que les conditions météo soient bonnes, tu ne décolles pas du sol. En examinant la situation d’un peu plus près, tu remarques qu’à la nacelle est accroché un gros sac qui semble très lourd, et sur lequel il est noté « le sur-contrôle ».

Dans cet article, je vais te donner des conseils pour combattre le surcontrôle, et arriver à prendre de la hauteur.

Beaucoup pensent que surcontrôler sa vie est une bonne chose

Peut-être que comme la majorité des gens qui t’entourent, Tu aimerais naviguer sur un long fleuve tranquille, ou dans un ciel sans nuage Tu aimerais vivre une vie dans laquelle tu saurais gérer toutes les situations et où tu n’aurais aucune mauvaise surprise Et c’est pourquoi tu as cette envie de tout contrôler autour de toi.

Pourquoi combattre le surcontrôle ?

Comme la comparaison à l’autre ou l’envie de remplir constamment ta vie , le besoin d’avoir l’impression de gérer tout ce qui t’arrive est un comportement qui est très répandu mais qui malheureusement est très néfaste.

Tu vas comprendre pourquoi ce comportement est à corriger de toute urgence car il génère du stress, de la colère, de grandes frustrations Et il t’empêche de profiter de belles surprises que la vie pourrait t’apporter.

Pourquoi avons-nous envie de tout contrôler ?

Pour se rassurer.

La première idée qui me vient en tête est le besoin naturel de se rassurer. Le changement , l’incertitude, ça fait peur ! Par défaut, notre cerveau cherche avant tout à nous faire survivre. Il considère la moindre surprise comme un cadeau empoissonné, et il cherche donc à l’éviter. 

Quand tu surcontrôles ta vie, tu penses que rien de mal ne peut arriver car tout est sous-contrôle or si tu y réfléchis un peu, tu sais que ça ne change pas grand chose.

L’envie de ne pas subir sa vie

La deuxième idée, d’après moi, est que l’on a pas envie de subir sa vie, ce qui est plutôt un bon état d’esprit si l’on sait où placer ses efforts. Quelqu’un qui a l’impression de n’avoir aucun contrôle de sa vie peut se sentir à la merci du Monde. Et si par malheur, cette même personne n’est pas optimiste et plutôt méfiante, elle considère que le monde lui veut du mal. C’est pourquoi elle veut éviter toutes les situations incertaines et donc elle cherche à contrôler tout son environnement : les situations et les personnes qui l’entourent.

Si elle ne le fait pas, elle aura l’impression de subir sa vie avec toutes les souffrances que cela peut lui apporter.

Ne pas confondre responsabilité et surcontrôle ?

Comprendre ce que tu peux contrôler.

Si tu m’écoutes souvent, tu peux te dire :

C’est bizarre, Sylvain nous parle souvent de responsabilité donc c’est plutôt pas mal d’avoir cette envie de contrôle

Mais ici, la nuance se situe au niveau de ce que tu veux contrôler: Contrôler ton alimentation, contrôler ton sommeil, contrôler tes habitudes, c’est vraiment bien (en faisant cela, tu contrôles ta vie, tu exerces un contrôle volontaire et interne sur toi).  Attention toute fois à ce que ce contrôle devienne problématique et se transforme en exigences extrêmes.

Ne cherche pas à contrôler l’extérieur

Mais dans cet épisode, je te parle de contrôle externe, donc à priori sur des choses que tu ne peux pas contrôler et malheureusement, c’est un réflexe qu’ont beaucoup de gens. Ils se trompent simplement de cibles.

Alors pourquoi le surcontrôle rend-il malheureux ?

On ne peut pas simplement tout contrôler.

La première explication est très simple, on ne peut pas tout contrôler, c’est ce que je viens de t’expliquer. Dans ta vie, certains paramètres sont invariables ou tu n’as tout simplement aucun moyen de les faire évoluer donc t’épuiser à essayer de le faire n’est pas une bonne idée.

Par exemple la météo,

Comme tout le monde, tu aimerais passer des vacances ensoleillés et pourvoir randonner si tu es à la montagne ou surfer si tu es à la mer. Mais malheureusement, tu ne contrôles pas la météo, tu ne peux pas jouer sur l’ensoleillement ou la présence de houle dans l’océan. Et ce n’est pas en vérifiant les prévisions météorologiques toute la journée que ça y changera quelque chose.

Si tu essayes quand même

la seule chose que cette surveillance crée, c’est de l’anxiété et de l’énervement pour quelque chose sur laquelle tu n’as aucun impact, aucun contrôle. En revanche, ce que tu peux contrôler c’est peut-être d’avoir une tenue de pluie dans ton sac, ou d’avoir un bon bouquin pour patienter sur la plage le temps que la houle se réveille.

Donc cette envie de contrôler des choses sur lesquelles tu n’as aucun pouvoir, créent de l’anxiété, du stress et de la frustration.

Le surcontrôle rend perfectionniste

Le second problème de ce surcontrôle est que ça rend perfectionniste et que la moindre décision est un calvaire.

Si tu veux faire quelque chose, ou décider de quelque chose et que tu veux que ce « quelque chose » soit parfait. Souvent, malheureusement tu ne feras rien. car ne rien faire, c’est meilleur moyen de ne pas subir de critique ou d’auto-critiques si tu n’as pas réglé son compte à cette petite voix, à ce petit juge.

c’est aussi le meilleur moyen de ne pas subir d’échec si tu n’as pas adopté l’état d’esprit qui va bien, à savoir, que derrière chaque échec se cache une leçon.

Bref, quand tu veux tout contrôler, que tu veux que toutes tes décisions soient optimales, tu prends le risque de ne rien faire.

Par exemple, ce que je contrôle sur cet épisode

Par exemple, quand je publie cet épisode, ce que je peux contrôler: c’est la qualité de mon contenu La longueur de l’épisode Le design de ma jaquette,

En revanche, je ne peux pas contrôler le nombre d’écoutes ou de lectures, l’idée que tu vas t’en faire, ton envie de m’écouter jusqu’à la fin,…

le surcontrôle crée des conflits avec l’entourage

Le troisième problème de ce surcontrôle est que tu risques de créer des conflits avec ton entourage. Je t’ai déjà dit plusieurs fois qu’il ne faut pas chercher à faire changer les gens, Tu peux être un modèle pour eux et leur donner envie de changer, mais tu ne dois pas, essayer de les faire changer, essayer de les modifier pour qu’ils correspondent à ceux que tu aimerais qu’ils soient.

Tu essayes quand même de contrôler les autres !

Il y a deux cas, tous deux négatifs d’où l’intérêt de combattre ce surcontrôle.

  • Le premier cas, ils font réellement ce que tu leur demandes . Tu as donc réussi à ce qu’ils réagissent de la manière dont tu voulais. Tu as agi sur leur comportements, mais en leur retirant leur libre arbitre, en les empêchant de faire ou de penser ce qu’ils veulent, Tu leur retires aussi leur autonomie car tu leur expliques ce qu’ils doivent faire et comment ils doivent le faire. Tout ça crée de la frustration chez eux, de l’amertume envers toi et donc il est alors très difficile d’établir ou de maintenir de bonnes relations avec ces personnes.
  • Dans le deuxième cas, tu as toujours voulu les contrôler mais ils ne t’ont pas écouté et là, c’est toi qui ressens une grande frustration , voire un colère vis à vis d’eux car tu ne comprends pas pourquoi ils ne suivent pas tes recommandations.

Quand je t’explique ce comportement, tu penses peut-être à ton manager, et là tu viens de comprendre pourquoi tu ne te sens pas bien à ses cotés. L’autonomie est un des axes majeurs d’épanouissement professionnel, mais ce sera le sujet d’un autre podcast. Si ton boss est dans le surcontrôle de ses équipes, qu’il tient à vérifier tous tes dossiers, voire relire tous tes mails, tu ne peux que sentir de la frustration.

Maintenant, si c’est toi le ou la manager, tu viens peut-être de comprendre pourquoi tu n’arrives pas à déléguer, car ça te donne l’impression de perdre l’emprise sur la qualité des tâches dont tu es responsable, et tu viens peut-être de comprendre pourquoi tu ressens un grand stress professionnel.

Donc laisse aux gens qui t’entourent leur autonomie, ils apprendront quelques fois à leur dépend mais c’est mieux comme ça. Tu verras que si les décisions sont prises ensemble, grâce à des échanges, tout le monde sera bien plus heureux et épanouis.

La surcontrôle crée de la charge mentale

La quatrième conséquence est cette dose de stress et la charge mentale que cela génère.

Tu t’en mets plein la tête

A chaque situation, il y a un nombre considérable de chose à gérer et même si tu ne penses qu’à une infirme part de ces variables. Tu t’en rends malade avec les conséquences sur ton état physique, ton sommeil, ton état émotionnel et sur tout le reste.

Si à chaque réunion… Tu te poses la question de tous les aspects logistiques, la présences des gens, leurs disponibilité mentale, les questions qu’ils ou elles pourraient te poser, les problèmes que tu pourrais rencontrer, imagine ce que peut être ta charge mentale et le stress que cela génère en toi.

Si à chaque choix de logement estival Tu te poses la question de la localisation, de la proximité des voisins, des potentielles nuisances sonores, de la probabilité que le temps soit sympa, que le syndicat d’initiative propose des activités, que la route pour t’y rendre ne soit pas trop encombrée…

Tu as du constater que j’ai beaucoup d’aisance à illustrer ce sujet. J’ai fait ça tant d’années que je pourrais continuer comme cela pendant des heures. Il y a encore 4/5 ans, le moindre changement de programme me faisait avoir des insomnies.

Mais alors, comment combattre ce surcontrôle ?

Quelles solutions pour arrêter de tout surcontrôler .

Déjà là, tu viens de comprendre, tu as pris conscience de la négativité de ce comportement, le stress, la charge mentale, les conflits relationnels, or cette prise de conscience est toujours la première étape d’un apprentissage.

J’ai plein de conseils à te proposer mais le principal, c’est le lâcher prise.

Comment lâcher prise ?

Super Sylvain, tu crois que c’est facile, lâcher prise c’est un peu capituler, non ?

Ne t’inquiètes pas, je reviens rapidement pour t’en dire plus.

Les autres moyens de lâcher prise

Ce sera le sujet du prochain épisode qui arrivera dès mardi prochain. Je t’y expliquerai comment identifier les domaines que tu peux réellement contrôler. Et pour les autres, je te donnerai des conseils pour lâcher, pour réussir à accepter les situations sans que ces dernières t’écartent du bonheur.

En attendant cet épisode, jeudi, dans la newsbetter, je te proposerai des questions à te poser pour déjà prendre conscience des situations ou tu es en mode « surcontrôle ».

Pour aller plus loin sur le sujet, je te conseille de t’abonner à la newsBetter afin de recevoir mes conseils sur ces différents thèmes.

Si tu m’écoutes sur Apple Podcast ou Itunes , tu peux aussi me laisser un avis 5* et surtout un commentaire.

N’hésite pas à me faire un retour , c’est avec grand plaisir que j’y répondrai. Bonne écoute et arrête de surcontrôler ta vie !

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Je suis imparfait(e) et alors ?

La promesse.

  • Lâcher la perfection, pourquoi ?
  • Les bonnes questions à se poser ?
  • Lâcher la perfection, travaux pratiques !

Vous êtes souvent taraudé(e) par la sensation de ne pas avoir (assez) bien fait ? Le cadeau de Géraldine (pas assez bien), le dernier dossier (bâclé), un tiramisu (trop liquide)… Tout vous laisse en bouche le goût amer de l'inachevé ? Stop ! C'est le moment d'accepter de ne pas être parfait et d'apprendre à apprécier votre vie, plutôt que chercher à tout contrôler. A la clé, moins de tensions, et plus de bonheur.

Lâcher la perfection, pourquoi ?

Le culte de la performance fait de nous des perfectionnistes voués à la compétition et repoussant toujours les limites d'un bonheur impossible à atteindre. En réalité, chercher à devenir le meilleur parent, amant ou employé entraîne nombre de frustrations. Le professeur de psychologie positive Tal Ben-Shahar, insiste sur le fait que "lâcher la perfection permet d'accepter ce que la vie vous offre et d'en tirer le meilleur parti". S'imposer des objectifs plus ou moins impossibles à atteindre n'apporte pas forcément le bonheur, loin de là. Une fois l'objectif atteint (le poids et/ou le conjoint idéal, un poste important), la nécessité d'un nouveau défi s'impose.

Les bonnes questions à se poser ?

Même si le culte de la performance bat son plein dans nos sociétés, êtes-vous prêt à vous accepter imparfait ? Pensez-vous que le mieux est l'ennemi du bien ? Acceptez-vous facilement de l'aide ? Cherchez-vous toujours à être le meilleur ? Comment gérez-vous les échecs ? Vous donnez-vous des objectifs difficiles à atteindre ?

Bien dans son corps, bien dans sa tête !

Partenariat WW (WeightWatchers) : Atteignez vos objectifs minceur et bien-être tout en adoptant un état d'esprit positif.

Lâcher la perfection, travaux pratiques !

Pour commencer  - je renonce à tout contrôler .

"Il n'est pas interdit de demander de l'aide" rappelle Gretchen Rubin (Opération Bonheur ! Ed Belfond). Gardez bien cela en tête pour cet exercice.

Pour commencer, identifiez un secteur où vous êtes persuadé(e) que mieux vaut le faire vous-même, pour être sûr(e) que ce soit bien fait ! L'éducation des enfants, le ménage, le compte-rendu de réunion…. A qui pouvez-vous déléguer ? Votre conjoint, un de vos enfants, votre collègue ?

 Faites le pendant une semaine et acceptez que ce soit différent de votre vision et/ou manière de faire.

Ma stratégie gagnante - J'arrête de me comparer

Vous avez forcément dans votre entourage un(e) ami(e) plus beau/belle, plus riche et plus drôle, tout ça à la fois ? Certes, rien ne nous empêche de le/la trouver chanceux/se à bien des égards mais cessez donc de vous comparer. Ni avec lui/elle, ni avec toutes ces personnes qui sont "plus".

En pratique, dès qu'une pensée du type "elle est plus mince" ou "il gagne mieux sa vie" se profile, mettez tous les voyants au rouge ! Déjà, il s'agit de s'en rendre compte (si vous vous apercevez que ce sont des pensées récurrentes, essayer de noter leur fréquence sur votre carnet).

Et ensuite, rectifiez le tir en pointant ce que vous, vous avez de plus : votre humour, votre quiche aux poireaux, votre charisme… Vous aussi êtes une personne hautement enviable !

Petit plus du coach : développer son sens des limites !

En apprenant à refuser une tâche supplémentaire que vous ne pourrez pas réaliser au mieux de vos compétences. Ou en demandant de l'aide pour les courses, le repas, le ménage… Vous serez surpris de voir le soulagement de votre entourage face à votre nouvelle vulnérabilité !

La phrase clé de Spinoza :

"  Etre heureux , c'est désirer ce qu'on a, ce qui est "

Imparfaits, libres et heureux De Christophe André. Editions Odile Jacob 9,90 euros, 470 pages

L'apprentissage de l'imperfection De Tal Ben-Shahar Editions Belfond 7,60 euros, 315 pages

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Dépression nerveuse : les vrais signes de la maladie

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Comment reprendre confiance en soi après une dépression ?

Article révisé par le Comité Psychologue.net

À la suite d'une dépression, retrouver la confiance en soi perdue n'est pas toujours facile. Voici nos conseils pour prendre soin de vous et retrouver confiance en vous !

Comment reprendre confiance en soi après une dépression ?

Une dépression est un moment très complexe dans la vie d'une personne. Elle peut arriver à tous, à tout moment, sans prévenir. S'en sortir sans aide est très difficile, et une fois qu'on a pu la surmonter, reprendre confiance en soi, s'aimer de nouveau et aimer la vie est une nouvelle épreuve. 

Contrairement aux idées reçues, la dépression n'est pas juste un coup de cafard : on ne le répètera jamais assez, une personne dépressive ne broie pas du noir dans son lit pendant plusieurs jours avant de décider un matin qu'elle peut aller mieux. La dépression est une maladie, une vraie maladie psychique très complexe et qui nécessite une prise en charge adaptée pour assurer une guérison durable. 

Un travail sur soi mené par un(e) professionnel(le), parfois complété par une prise médicamenteuse, est la meilleure solution pour vaincre la dépression. Mais tout au long du chemin de guérison, reprendre confiance en soi peut être très difficile. 

Vous n'êtes pas votre dépression

La dépression est une maladie, mais une maladie ne décrit pas la personne qui en souffre. Il est important de comprendre que souffrir de dépression ne permet pas de définir une personne : nous sommes tous bien plus que la somme de nos troubles ou maladies. Prendre conscience que la maladie n'est pas soi permet de comprendre qu'on est en dissonnance avec soi-même, et qu'une prise en charge adaptée peut aider à retrouver l'harmonie qui nous fait défaut. 

Reprendre confiance en soi commence par reprendre le contrôle

Trop souvent, nous vivons selon des "il faut", faisant passer la raison avant le coeur, comme si nous ne décidions pas nous-même de notre vie. Et cette sensation d'avoir une instance supérieure qui contrôle tout dans notre vie nous porte fortement préjudice, nous empêchant de faire ce qui nous plaît réellement et masquant nos motivations réelles pour agir. 

Nous devons apprendre à assumer nos envies et nos besoins, et prendre la responsabilité de choisir pour nous. 

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Nous nous mettons souvent une pression gigantesque sur les épaules en essayant de tout contrôler et d'atteindre la perfection dans tous les domaines de notre vie : sur notre corps, en couple, en famille... Nous devons comprendre que la perfection n'existe pas et qu'en essayant de tendre vers un but inatteignable, nous nous infligeons un stress énorme et non nécessaire. Or, ce stress finira par avoir un impact physique et moral pouvant se traduire par de l'anxiété et des troubles dépressifs. 

Apprenez à reconnaître ces symptômes et à comprendre qu'il ne font pas partie de vous. Avec l'aide d'un psychologue , identifiez les blocages qui vous empêchent de vous épanouir et dépassez-les. 

S'accepter pour reprendre le contrôle

Connaissez-vous les prophéties autoréalisatrices ? Il s'agit d'un biais de notre esprit qui se concentre sur ce que nous voulons voir. Ainsi, si vous cassez un verre dès le matin et que vous pensez "je sens qu'il ne va m'arriver que des problèmes aujourd'hui", vous vous focaliserez uniquement sur les points négatifs de la journée. 

Il en va de même avec notre histoire : nous avons tendance à nous focaliser sur nos points faibles et nos échecs, plutôt que de valoriser nos réussites et nos qualités. Et pour ne plus tomber dans ce cercle de négativité, il est possible de reprogrammer son cerveau ! 

Pour apprendre à ne plus ruminer vos défauts ou des situations problématiques du passé, nous vous conseillons de faire une liste de chaque victoire ou situation positive vécue dans la journée, aussi infime soit-elle. Voici quelques exemples : 

  • Réussir à faire une tâche administrative que l'on remettait toujours à plus tard
  • Avoir rangé son logement
  • Avoir reçu un compliment pour son travail
  • Avoir fait entendre son point de vue lors d'une prise de décision

Aimer son image peut aussi être complexe après une dépression. Pour cela, il existe un exercice utilisé en thérapie brève qui peut fortement vous aider : plutôt que de fermer les yeux et d'éviter de regarder ce que vous n'aimez pas chez vous (ce peut être dans votre physique ou votre personnalité), soyez attentif à cette partie de vous, regardez-la en détail tous les jours. 

Moi d'abord

Reprendre confiance en soi passe aussi par le fait de se placer avant les autres. Trop souvent, sans nous en rendre compte, nous agissons dans le but que les autres nous apprécient ou qui correspondent à ce que la société attend de nous. Ainsi, il peut arriver que sous nos "je ne suis pas capable d'y arriver" se cachent en réalité des "je n'ai pas envie de le faire" que nous devons mettre au jour pour comprendre nos motivations réelles. 

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Parfois, nous adapter au contexte extérieur nous demande un trop gros effort, tellement gros que nous risquons de nous perdre à vouloir le faire. Lâcher prise est plus facile à dire qu'à faire, mais c'est quelque chose qui peut réellement aider à reprendre confiance en soi : en laissant derrière soi les attentes des autres et de la société, qui finissent par teinter nos actions, nous vivons enfin pour nous-mêmes, selon nos besoins et envies personnels. 

Être fidèle à soi-même

Un travail sur soi est bénéfique pour surmonter la dépression, car il vous permettra de découvrir qui vous êtes vraiment et de prendre des décisions en conséquence, pour être fidèle à vous-même et ne plus vous trahir sans le savoir. 

Apprendre à s'écouter, à se connaître n'est pas facile, mais c'est une étape nécessaire dans la guérison de la dépression. 

Se sécuriser à l'intérieur

Pour reprendre confiance en soi, il est important de réaliser des activités ayant pour but de vous structurer, de vous solidifier à l'intérieur. Le sport, qui libère énormément d'endorphines (hormone du bien-être) est une excellente solution, mais vous pouvez aussi réaliser des activités de conscience corporelle, telles que du yoga, du tai-chi, de la méditation pleine conscience... Ces activités seront un excellent complément à un suivi psychologique. 

Photos : Shutterstock

Pour en savoir plus sur la confiance en soi après une dépression, découvrez ce qu'en disent les psychologues ! 

Les informations publiées sur Psychologue.net ne se substituent en aucun cas à la relation entre le patient et son psychologue. Psychologue.net ne fait l'apologie d'aucun traitement spécifique, produit commercial ou service.

Psychologue.net

Bonjour, votre article est intéressant , explique ce qu'il faut faire ( sport , yoga liste de tâches etc...) mais justement en forte dépression, on n'arrive pas à faire tout ça car on perd le goût de tout , la motivation, l'estime de soi .....on s'isole et l'on n'arrive plus à rien, on veut juste " dormir " et dés qu'on veut bouger , ce sont " crises d'angoisses, de pleurs " qui se succèdent et l'on n'arrive même plus à sortir ( surtout quand on vit seule ! ) . Que faire alors ? Et en général, personne ne vous comprends quand on n'arrive pas à suivre les conseils qu'on nous donne donc " double souffrance " !!!

Moi aussi je viens de surmonter une depression de 4 ans et j'ai 24 ans je vais bien mais le problème est que j'ai peur de faire certains chose car cette manque de confiance en moi me paralyse vraiment.Je m'isole pas et je parle bien à l'école mais j'hésite vraiment de me montrer et de jouer avec les filles de ma classe

Bonjour, Je suis sortie de la dépression mais je sens que ça m'a laissé des séquelles. Je manque de confiance en moi, pourtant j'ai repris ma vie en main , j 'ai fais le choix de me reconvertir professionnellement. Je passe de facteur d'équipe et décoratrice d’intérieur. un métier de création , de liberté , d'autonomie, avant ma dépression je sais que j'aurais assumé mes choix décoratifs mais aujourd'hui c'est compliqué, ma formation est par correspondance mais j'ai beaucoup de mal a montrer mon travail a mon entourage. et en contrepartie j'envoie la moindre avancée a l'équipe pédagogique pour qu'elle valide a chaque fois , je n'arrive pas a envoyer un travail sens leur approbation. J'ai ma voisine qui m'a demandé de bosser pour elle , elle veut refaire sa salle de bain. J'ai des idées mais j'arrive pas a avancer je recule tout le temps sous de faux prétexte car j'ai peur de me louper. Merci d'avance pour votre réponse cordialement cindy

Merci pour toutes les informations concernant la dépression

Article révisé

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Pourquoi certaines personnes ont-elles besoin de tout contrôler ?

Par L'équipe PasseportSanté , Rédaction

Pourquoi certaines personnes ont-elles besoin de tout contrôler ?

Rédigé le 23/05/2017 | Mis à jour le 13/12/2022

Peut-être connaissez-vous dans votre entourage une personne qui veut tout contrôler. Organisation des vacances, carrière, repas, tout est prévu jusqu’au moindre petit détail. Pas de place pour l’imprévu... mais pourquoi ?

Si vous connaissez quelqu’un qui veut tout contrôler, vous remarquerez que ce comportement cache sûrement des raisons profondes. Lesquelles ? Comment l’aider à lâcher prise ?

En général, les personnes qui veulent tout maîtriser ne se contentent pas d’organiser leur quotidien, elles veulent également contrôler leurs émotions : retenir des larmes, éviter les démonstrations d’affection voire même contrôler son désir. Cela manifeste une forme de pudeur mais aussi de l’inquiétude ou bien la peur d’être déçu ou jugé. Il existe d'autre raison qui expliquent un tel comportement.

Les raisons

Le self-control est  une réaction de défense qui permet à la personne de lui donner la sensation d’agir sur les choses et non de les subir . Ce comportement qui peut être excessif, les rassure.

Cela peut sembler surprenant car ceux qui veulent tout contrôler ont tendance à cacher leurs émotions mais leur comportement signifie souvent un besoin d’amour. Ce désir de de tout vouloir bien faire cacherait la volonté de faire plaisir et de satisfaire son entourage.

Un manque de confiance en soi peut aussi être à l’origine de cette « perfectionnite aiguë ».  La crainte de décevoir son entourage, de ne pas être à la hauteur  sont d'autres raisons qui expliquent une telle attitude.

Les risques

À force de vouloir contrôler toute sa vie, il peut y avoir des conséquences fâcheuses. En effet, une personne habituée à tout maîtriser  risque de perdre-pied le jour où elle n’arrivera pas à obtenir ce qu’elle souhaite ou bien quand un obstacle lui semblera insurmontable . C’est alors qu’une grande fatigue ou dépression apparaîtront.

Moins grave pour la santé et pourtant difficile à vivre : la solitude. En effet,  l’entourage peut se lasser et éviter de fréquenter quelqu’un qui se montre trop « control freak » . D’ailleurs, une des raisons qui amène certains couples à divorcer est le perfectionnisme que veut imposer un des deux conjoints.

Comment l’aider ?

L’aider à relâcher la pression en lui conseillant de faire des activités qui l'aideront à se détendre (yoga par exemple). En effet,  seul un vrai lâcher-prise lui permettra de retrouver de la sérénité .

Lui dire par des mots, des gestes ou des attentions que vous l’aimez. Il est important de  lui montrer qu’elle compte pour vous et à de l’importance à vos yeux . Emmenez-la faire une activité qui la forcera à ralentir son rythme de vie et lui permettre d’écouter son corps, de retrouver le plaisir des sensations simples. Telles sont les pistes qui pour aider les personnes qui veulent arrêter de tout vouloir contrôler.

Perrine Deurot-Bien

L'équipe PasseportSanté

Fondée au Québec en 1998, l'équipe PasseportSanté se compose d'experts, qui mettent au service des lecteurs des informations fiables dans le domaine de la santé.

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Vouloir tout contrôler : lâchez prise lorsqu’il le faut

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À moins que nous ne travaillions dans une entreprise libérée (très libérée), notre métier de manager veut que nous assumions des responsabilités et l’atteinte des objectifs. Nous ne sommes pas seuls pour mettre en place les actions. Cependant, au moment de rendre des comptes, nous devons prendre la parole et assumer. Cette pression constante nous pousse à vouloir tout contrôler. Cela nous rassure. En effet, nous pensons que cela contribue au succès de notre projet ou de notre business.

Cependant, vouloir tout contrôler est épuisant. Nous devons être sur tous les fronts et passer du temps à revoir en détail chaque action. Les journées ne durent que 24 h et nous avons aussi une vie familiale à mener. Le burn-out se rapproche et il n’est pas rare de vivre des périodes où nous voulons tout lâcher.

Il y a quelque temps, j’écrivais et publiais un article «  Ne rien lâcher : tout un art !  ». En effet, il est essentiel de toujours avancer pour attendre ses objectifs. Cependant, je pourrai ajouter un point aujourd’hui : pour ne rien lâcher, il faut apprendre à lâcher prise à bon escient. Qui veut voyager loin ménage sa monture. Pour aller loin, il faut savoir lâcher prise et prendre soin de soi. Voici, selon moi, 5 points fondamentaux pour apprendre à lâcher prise.

Vouloir tout contrôler

1 – Ne pas oublier le 20/80

La loi de Pareto est désormais bien connue, mais il ne faut pas l’oublier. Surtout, il faut l’appliquer pour apprendre à ne plus vouloir tout contrôler. Sachant que 20 % de nos actions rapportent 80 % de nos résultats, nous en déduisons que 20 % de nos contrôles garantissent 80 % de sécurité sur notre projet. Peu d’erreurs de nos employés ont vraiment un impact sur le projet ou notre business. Alors, il est nécessaire de bien cibler nos contrôles. Pour le reste, laissons tomber.

Timothy Ferriss raconte extrêmement bien dans son livre «  La semaine de 4 heures  » comment en lâchant complètement prise sur son entreprise, il a fait décoller son business. Il est parti en Europe laissant ses employés gérer son entreprise. Les résultats étaient tellement bons qu’il resta plus longtemps que prévu en Europe.

En réalité, posons-nous une question : « Si je lâche tout, qu’est-ce qui va s’écrouler ? » La réponse est simple : pas grand-chose. Si certaines choses ne tournent plus en notre absence, nous connaissons nos nouvelles priorités. C’est un peu le principe de « Jetons tout sur un mur et regardons ce qui reste collé ». Lâchons tout et voyons ce qui coince. Nous aurons ainsi une belle vision de nos priorités.

2 – Un manager maitrise l’art de se rendre inutile

Je vais aller plus loin pour apprendre à ne plus vouloir tout contrôler et à lâcher prise. Si, lorsque nous jetons tout contre un mur et que certaines choses restent collées, finalement, nous n’avons pas terminé notre job . Le rôle d’un manager est de déléguer, d’organiser, de donner les moyens de réaliser les objectifs, mais pas de faire.

Certes, nous pouvons faire et produire concrètement, mais selon moi cela doit être fait dans un cadre managérial : si nous faisons, si nous produisons, c’est pour être avec nos équipes, pour développer la cohésion du groupe, pour être exemplaire et pour donner un coup de main dans les périodes de rush. Si nous faisons pour compenser des problèmes d’organisation, de productivité ou encore de la démotivation de certains, nous ne sommes pas pleinement efficaces.

Un bon manager doit savoir être inutile. C’est-à-dire que pendant son absence, le travail est bien fait. Cela signifie que chacun connait son rôle, ce qu’il doit faire et qu’il a les moyens d’atteindre ses objectifs. Le rôle principal d’un manager est donc de savoir lâcher prise pour s’assurer que tout fonctionne. Il faut donc maitriser l’art de savoir se rendre inutile !

Yvon Chouinard (le fondateur de l’entreprise californienne Patagonia), dans son livre «  Homme d’affaires malgré moi – confession d’un alter-entrepreneur  » parle souvent de management par l’absence. En effet, quitter l’entreprise lui permettait de prendre du recul par rapport à son entreprise et ainsi de revenir avec beaucoup d’idées. De pus, il en profitait pour tester les produits que Patagonia vend. Enfin, laisser ses employés travailler sans les contrôler est une des meilleures preuves de confiance qu’il soit.

3 – Avoir confiance en l’autre

Finalement, comme l’exemple d’Yvon Chouinard l’illustre, lâcher et arrêter de tout vouloir contrôler, c’est montrer toute la confiance que nous avons en nos équipes. En effet, initialement, qu’est-ce qui pourrait bien pousser nos équipes à vouloir tout faire foirer et à saboter l’entreprise : rien. La plupart des personnes sont de bonne foi et cherchent à faire leur maximum. Effectivement, pendant longtemps, la théorie X, qui considère que l’être humain n’aime pas travailler, a dominé la pensée des managers. Finalement, une nouvelle théorie « Y » change les perceptions. L’homme serait en réalité fait pour naturellement travailler et donc faire des efforts physiques et mentaux. Et même si certaines personnes sont en difficulté, il faut faire attention à ne pas tomber dans le management des 3 %, c’est-à-dire de mettre des règles pour tout le monde alors que juste une infime minorité en a besoin.

L’importance de notre pensée

En fait, nous obtiendrons ce que nous pensons. Si nous pensons que nos employés sont des incapables, ils le deviendront surement. En effet, dans nos attitudes et dans notre manière de manager nous enverrons plus ou moins consciemment ce message. À l’inverse, si nous considérons que nos employés sont bons et compétents, notre attitude sera différente. J’expliquais dans mon article « Ne rien lâcher : tout un art ! » que notre cerveau se crée des histoires et cherche dans notre quotidien des manières de les confirmer.

Par exemple, si nous considérons les employés comme des incapables, nous regarderons leurs faits et gestes et nous utiliserons la moindre erreur pour confirmer leur incapacité. À l’inverse, si nous considérons nos employés comme des personnes impliquées et compétentes, nous regarderons l’avancement de leurs projets et de leurs succès, même si des erreurs sont commises.

Mais qu’en est-il de la réalité objective ? Elle est la même dans les deux cas : nos employés réussissent certaines choses et en ratent d’autres, tout comme nous. Le droit à l’erreur est donc essentiel. Finalement, nos employés deviennent ce que nous en pensons. Ce que nous pensons dépend de nous : si j’ai une bonne vision du monde, mes employés seront vus positivement. Si j’ai une mauvaise vision du monde, mes employés seront vus négativement.

Les impacts de notre pensée

Alors quels sont les impacts ? Avoir confiance dans les autres dépend de ma confiance en moi. Plus précisément, cela dépend de ma vision du monde : je peux avoir confiance dans le monde qui m’entoure si j’ai confiance en moi. Si je n’ai pas confiance en moi, je ne peux pas avoir confiance dans le monde qui m’entoure. Peu importe que le monde soit parfait ou non. Ce n’est pas parce que j’ai confiance dans le monde que tout est parfait et que toutes les personnes sont dignes de confiance. Mais l’inverse est vrai.

L’avantage d’avoir confiance en soi et dans le monde qui nous entoure, c’est que nous pourrons lâcher prise et arrêter de vouloir tout contrôler. Au pire, nos résultats seront aussi bons que si nous n’avons pas confiance en nous et dans le monde qui nous entoure. Au mieux, ce sera bien mieux et nous aurons plus de temps.

4 – Maitriser ses émotions

Autre point essentiel pour apprendre à ne pas vouloir tout contrôler : nos émotions. Nous venons parler de nos pensées, mais nos émotions ont aussi un impact majeur. De plus, elles surgissent spontanément et peuvent nous conduire à agir de manière inappropriée. En effet, elles peuvent nous pousser à vouloir tout contrôler de manière instinctive alors la situation ne l’oblige pas. Regardons les impacts que peut avoir chaque émotion principale :

Nous avons peur que si nous ne contrôlons pas tout, notre business ou notre projet s’écroule. Nous nous obligeons donc à tout passer au peigne fin pour nous assurer que tout fonctionne comme sur des roulettes. En réalité, la peur est-elle fondée ? La plupart des peurs sont imaginaires, alors pourquoi, en lâchant tout, tout s’arrêterait ?

Ensuite, même si nous lâchons le contrôle, certaines erreurs risquent de survenir. C’est tout à fait normal, c’est le droit à l’erreur. D’ailleurs, c’est un excellent moyen pour former et expliquer à notre équipe ou à notre employé comment faire. D’ailleurs, le mieux serait de le laisser faire pour qu’il comprenne par lui-même et développe son esprit d’initiative et donc son autonomie. Cela lui permettra de développer ses compétences et son implication. Lâcher prise est donc essentiel dans le processus d’apprentissage de nos collaborateurs.

Enfin, à part si nous venons de lancer une activité et que les équipes ont besoin de temps pour être pleinement autonomes ou que nous ayons raté tout notre travail (ce qui me surprendrait), il y a peu de chances que tout s’écroule. Notre peur n’est donc pas justifiée et ne doit être que la projection de nos propres peurs.

Elle nait du manque de respect ou du fait que nos valeurs ne correspondent pas à la situation. La colère est l’énergie du changement qui nous pousse à obtenir du respect. Exemple concret et facile : 2 personnes ne sont pas d’accord et se mettent à s’insulter. Elles vont alors devenir en colère et pourraient se mettre à se battre. La colère leur a donné la force de se battre et de regagner leur fierté et d’obtenir du respect. Sauf si nous perdons…

La question est : ne cherchons-nous pas à tout contrôler par colère ? En d’autres termes, n’est-ce pas colère qui nous pousse, pour se faire respecter, à vouloir tout contrôler ? En effet, tout contrôler nous permet clairement de marquer notre position dominante et donc de nous faire respecter. Il faut donc aller chercher en nous, pour voir si nous n’avons pas un manque de respect qui nous pousserait à abuser de notre pouvoir. J’ai d’ailleurs en tête l’exemple d’un homme politique de petite taille. Certains psychologues trouvaient dans son attitude des besoins de dominances et de pouvoir. Ils expliquaient que souvent les hommes de petite taille avaient pu connaitre des manques de respect durant leur jeunesse. La quête de pouvoir leur permettait de regagner du respect… mais souvent à tomber dans l’excès d’autorité !

La tristesse

Lâcher prise pour arrêter de vouloir tout contrôler, c’est aussi ne plus s’accrocher. Tout comme un deuil où nous laissons partir quelqu’un, lâcher prise c’est laisser partir quelque chose pour découvrir et accepter une situation nouvelle. La question est donc : « À quoi nous accrochons-nous ? ».

Notre équipe est devenue très compétente et nous n’acceptons pas que désormais elle prenne des responsabilités ? Notre équipe est capable d’être autonome sur certains sujets et nous n’acceptons pas d’être devenus inutiles ? Il est certain que de tout contrôler, c’est laisser la situation comme elle est. Nous contrôlons tout et restons donc dans notre zone de confort. C’est donc garder la situation initiale comme elle est. Cela peut donc signifier que cette situation initiale nous convient ou, au moins, que nous souhaitons la laisser en place.

Pour en sortir, il faut accepter de « faire le deuil » de notre inutilité ou accepter que nos équipes aient moins besoin de nous. Cela peut aussi être de « faire son deuil de son perfectionnisme » ou accepter que tout ne soit pas parfait. En effet, lâcher prise c’est accepter l’erreur. D’ailleurs même en voulant tout contrôler, des erreurs surgissent aussi.

5 – Avoir des passions

Arrêter de vouloir tout contrôler au travail, c’est aussi prendre du recul sur son travail. Encore une fois, certaines choses peuvent être contrôlées (le 20/80). Il est bien question dans cet article de lâcher prise sur ce qui est dérisoire et qui représente 80 % de nos efforts pour seulement 20 % du résultat.

L’importance de la famille et des amis…

Souvent, j’entends les gens qui viennent d’avoir un enfant dire que c’est ce qui compte le plus au monde. Ce que je comprends tout à fait. Je ne vois pas ce qui peut compter de plus au monde. Nous voyons que face à une erreur au travail qui aura la plupart du temps un faible impact et rattrapable et face à notre enfant, il y a bien deux poids et deux mesures. Il vaut mieux s’assurer que notre enfant va bien quitte à laisser quelques erreurs survenir au travail.

Malheureusement, certaines fois, nous pouvons tomber dans la routine et ne plus voir l’importance de notre famille et de nos amis. Nous retombons donc dans la routine qui consiste à passer énormément de temps au travail et notamment à contrôler plus qu’il ne faudrait. C’est pour cela que je souhaite parler des passions pour prendre du recul.

… mais aussi et surtout des passions

Nous sommes tous d’accord, la priorité c’est bien l’humain et donc notre famille et nos amis. Cependant, nous avons aussi besoin de nous occuper de nous. Ce n’est pas de l’égoïsme, c’est prendre soin de soi. Je ne pense plus aux autres, mais simplement à moi-même. ? Une passion, c’est penser à soi et s’occuper de soi. D’ailleurs, c’est surement pour cette raison que nous y accordons autant d’importance.

Le problème c’est que nous pouvons tomber dans la spirale : je contrôle tout, je n’ai plus de temps, je n’ai plus de passion, je reste focalisé sur le contrôle, etc. La spirale inverse existe : je ne veux plus tout contrôler, je relâche le contrôle, j’ai plus de temps, j’ai des passions, je prends de la hauteur car je vois ce qui se passe bien et moins bien, je ne veux plus tout contrôler, j’ai plus de temps, etc.

Les 4 sphères de notre vie

En effet, n’oublions pas que nous 4 sphères dans notre vie qui nous permettent d’avoir un équilibre. L’idéal est que les 4 sphères fonctionnent en même temps. Certaines fois, lorsqu’un « coup dur » arrive, les autres sphères prennent le relais, ce qui est parfait. Le risque est de n’avoir qu’une sphère active (par exemple le travail). Le jour où nous perdons notre travail, nous n’avons plus rien…

Voici les 4 sphères :

  • professionnelle : le travail, la carrière, etc.
  • familiale : nos proches comme notre conjoint, nos enfants, les parents
  • sociale : les amis, les associations auxquelles nous participons
  • personnelle (notre jardin secret) : nos passions, notre santé, nos moyens de détente, etc.

Pour arrêter de vouloir tout contrôler, il est essentiel de garder en tête :

  • Un manager doit savoir se rendre inutile
  • Avoir confiance en soi pour avoir confiance en l’autre
  • Écouter et maitriser ses émotions
  • Avoir des passions pour penser aussi à soi

Certaines fois, briser le cercle qui consiste à vouloir tout contrôler peut être encore plus compliqué. Il faut alors savoir dire stop et prendre la décision de lâcher prise sans se soucier du reste. Car en réalité, qu’ai-je vraiment à perdre ?

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Si vous installez Android 15, voici les nouveautés à essayer

essayer de tout controler

Ce lancement d’Android 15 marque la fin du processus de développement et la publication du code source dans l’Android Open Source Project (AOSP), permettant aux développeurs tiers de commencer à adapter leurs applications et créer des versions personnalisées du système.

Quelles sont les nouveautés d’Android 15 ?

Android 15 introduit plusieurs nouveautés majeures, particulièrement axées sur l’amélioration de l’accessibilité, de la sécurité et de la performance.

On retrouve notamment des options améliorées pour la luminosité des écrans HDR, ainsi que des contrôles plus fins pour la force du flash de l’appareil photo.

Le multitâche est également simplifié, notamment avec la possibilité d’enregistrer des combinaisons d’applications pour un usage en écran partagé, et des options de personnalisation avancées pour le mode « Ne pas déranger ».

Pour aller plus loin Mise à jour Android 15 : smartphones compatibles, nouveautés, dates… Tout ce que l’on sait

En termes de sécurité, Android 15 pousse encore plus loin les protections de la vie privée. L’ajout d’un « Espace Privé » permet de masquer certaines applications sensibles, et de nouvelles mesures de détection de capture d’écran renforcent la confidentialité. Un autre ajout notable est le support des « passkeys », une alternative aux mots de passe traditionnels qui simplifie le processus de connexion.

Pour les développeurs, Android 15 propose également des outils améliorés afin de mieux gérer les applications fonctionnant en arrière-plan, contribuant ainsi à améliorer l’autonomie des batteries et les performances globales des appareils. Cela inclut des API plus performantes pour mieux contrôler la consommation d’énergie, ce qui est particulièrement crucial pour les applications gourmandes en ressources.

Voici la liste des fonctionnalités phares, basée sur les notes de Google :

  • Meilleur affichage du texte pour différentes langues, notamment le chinois, le japonais et le coréen ;
  • Prise en charge des anciens styles d’écriture japonais, utile pour l’affichage de documents anciens ;
  • Amélioration du contrôle de la luminosité de l’écran lors du mélange de contenu normal et de contenu de haute qualité (HDR) ;
  • Réglage plus intelligent du volume audio en fonction de l’appareil et de l’environnement ;
  • Meilleures performances de l’appareil photo dans des conditions de faible luminosité ;
  • Contrôle plus précis de la puissance du flash de l’appareil photo ;
  • Applications de création musicale améliorées avec une meilleure connectivité entre les instruments virtuels ;
  • Possibilité de mettre en favori des combinaisons d’applications utilisées en écran partagé ;
  • Possibilité d’épingler la barre des tâches pour faciliter le passage d’une application à l’autre sur les grands écrans ;
  • Prise en charge améliorée des afficheurs braille, rendant Android plus accessible ;
  • « tap-to-pay » simplifié avec les applications compatibles NFC ;
  • Prise en charge des écrans secondaires sur les smartphones pliables ;
  • Plus d’options de personnalisation pour le mode Ne pas déranger ;
  • Fonction d’archivage des applications pour économiser de l’espace tout en conservant les données de l’utilisateur ;
  • Modification du comportement des applications en arrière-plan pour améliorer l’autonomie de la batterie et les performances ;
  • Possibilité de créer un espace privé sur votre appareil pour cacher les applications sensibles ;
  • Processus d’ouverture de session plus simple utilisant des passkeys (alternative aux mots de passe) ;
  • Possibilité pour les applications de détecter si elles sont en cours d’enregistrement ;
  • Mesures de sécurité renforcées pour empêcher le lancement d’applications non autorisées.

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Édouard le Ricque

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Découvrez Fitbit Charge 6 : notre bracelet d'activité le plus avancé à ce jour

28 Sep, 2023

[[read-time]] mins de lecture

TJ Varghese

Entraînez-vous plus intelligemment et comprenez mieux votre corps avec le nouveau Fitbit Charge 6, disponible en précommande dès aujourd’hui1.

Charge 6 vous aide à suivre vos objectifs grâce à des capteurs de santé avancés qui, combinés à un nouvel algorithme basé sur le machine learning (apprentissage automatique), vous permettent de bénéficier du suivi de la fréquence cardiaque Fitbit le plus précis à ce jour 2 et de vous connecter à tous les équipements de salle de sport et applis de fitness compatibles pour voir votre fréquence cardiaque en temps réel pendant l’entraînement. Facile à utiliser et pratique, grâce à son nouveau bouton latéral à retour haptique et ses 7 jours d'autonomie de batterie, Charge 6 vous aide à atteindre vos objectifs et vous permet d’en faire toujours plus depuis votre poignet : par exemple, contrôler votre musique sur YouTube Music, ou utiliser Google Maps et Google Wallet.

Voici un aperçu de toutes les façons dont Fitbit Charge 6 peut vous aider à améliorer votre santé et votre forme physique.

Un suivi de la fréquence cardiaque amélioré

Charge 6 est doté du suivi de la fréquence cardiaque Fitbit le plus précis à ce jour, grâce à un algorithme basé sur le machine learning amélioré, inspiré des innovations introduites par la Pixel Watch et optimisé pour notre bracelet d'activité. Lors des activités à intensité élevée, comme les séances de HIIT, le vélo en salle et le rameur, le suivi de la fréquence cardiaque est jusqu’à 60 % plus précis qu’avant, afin de vous donner encore plus confiance en vos données de santé 3 . Un suivi plus précis de la fréquence cardiaque signifie pour vous une meilleure compréhension de vos données, que ce soit les calories dépensées, les Minutes en zone active, le score d'aptitude quotidienne 4 ou le score de sommeil . Vous pouvez toujours évaluer votre rythme cardiaque afin de déceler une éventuelle ​fibrillation auriculaire depuis votre poignet grâce à l’application Fitbit ECG5, et recevoir des notifications de fréquence cardiaque élevée et faible, pour garder un œil sur votre rythme cardiaque à tout moment.

FitBit 6

Visualisez votre rythme cardiaque en direct et connectez-vous aux applis et appareils de fitness.

Connectez votre Charge 6 aux applis et appareils de fitness compatibles afin de rester motivé aussi bien à la maison qu’à la salle. Connectez-vous facilement et de façon sécurisée aux équipements de salle de sport sur lesquels le Bluetooth est activé fabriqués par des partenaires tels que NordicTrack, Peloton, Concept2 et Tonal6 afin de visualiser votre rythme cardiaque en temps réel sur votre machine pendant l’entraînement. Vous pouvez également vous connecter pour voir votre fréquence cardiaque en temps réel dans les applis de fitness populaires pour téléphones ou tablettes Android et iOS telles que Peloton.

Boostez votre routine d'entraînement avec toujours plus de façons de suivre vos progrès et de rester motivé

Avec des façons toujours plus personnalisées de suivre vos progrès et de rester motivé pendant l’entraînement, vous êtes sûr de continuer à bouger. Faites votre choix parmi plus de 40 modes Sport, dont 20 nouvelles options telles que le ski, le snowboard et le surf, afin de bénéficier de données d’entraînement adaptées. Besoin de suivre votre entraînement en extérieur ? Laissez votre téléphone compatible 7 à la maison grâce au GPS intégré à Charge 6 qui vous permet de suivre facilement les distances parcourues.

Avec les commandes YouTube Music 8 9 sur Charge 6, vous êtes votre propre DJ pendant l’entraînement : lancez, interrompez et passez plus de 100 millions de titres depuis votre poignet. Envie de découvrir des nouveautés ? YouTube Music Premium peut aussi vous proposer des mix basés sur votre type d'exercice.

Watch screen

Emportez partout avec vous tous les outils dont vous avez besoin

C’est la première fois qu’un coach électronique embarque les outils Google 10 . Charge 6 est équipé de Google Maps et Google Wallet, vous permettant ainsi de faire vos courses ou toute autre activité juste après l'entraînement. Trouvez votre chemin grâce à Google Maps en suivant des itinéraires détaillés depuis votre poignet, ou achetez-vous une collation grâce à Google Wallet et au paiement sans contact après l'entraînement. Avec les fonctionnalités intelligentes dont vous avez besoin pour votre routine quotidienne, il n’a jamais été aussi simple d’explorer un nouvel itinéraire de course et de payer rapidement un smoothie pour récupérer sur le chemin du retour.

Charge 6 est également doté de notre première fonctionnalité d’accessibilité sur un appareil Fitbit (Zoom et agrandissement). Il vous suffit de tapoter l’écran plusieurs fois pour zoomer sur des mots que vous n’arrivez pas à lire ou si vous préférez une taille de police plus élevée.

Payment

Prenez votre bien-être en mains

Les fonctionnalités de santé et de bien-être de Charge 6 s’appuient sur les capteurs Fitbit avancés capables de fournir des informations détaillées. Voici quelques-unes des façons dont ils vous aident à garder un œil sur votre santé :

  • Découvrez chaque matin votre score de sommeil pour savoir si vous avez bien dormi, en fonction du temps passé dans les différentes phases de sommeil, de votre rythme cardiaque pendant la nuit, de votre niveau d’agitation et autres.
  • Gérez votre stress grâce à l’analyse de votre activité électrodermale (EDA) afin de mesurer les réponses de votre corps en temps réel et d’obtenir des conseils pratiques. Suivez votre score de gestion du stress pour voir comment votre corps réagit au stress et vous organiser pour la journée.
  • Accédez à d'autres mesures de santé telles que la saturation en oxygène du sang (SpO211), la variabilité de la fréquence cardiaque, la fréquence respiratoire et plus.
  • Avec six mois d’abonnement Fitbit Premium 12 inclus, vous pouvez accéder à des milliers de séances d'entraînement de type HIIT, vélo, danse cardio et autres, ainsi qu’à une large gamme de séances de pleine conscience.

La toute nouvelle app Fitbit vous aide à vous concentrer sur vos objectifs et à comprendre les informations qui sont importantes pour vous comme le score d'aptitude quotidienne , une fonctionnalité Premium qui vous aide à savoir si votre corps est en capacité d’effectuer un entraînement intensif ou si vous devez vous mettre au repos, avec des recommandations d’activités quotidiennes basées sur votre score.

premium

Envie d’essayer Fitbit ? Précommandez votre Charge 6 en ligne dès aujourd’hui pour 219,95$ CA sur le Google Store , Fitbit.com ou chez certains revendeurs avec une disponibilité mondiale prévue plus tard cet automne. Il est disponible dans trois coloris : Noir Volcanique, Porcelaine et Corail. Découvrez aussi les nouveaux accessoires pour parfaire votre style en toute occasion, disponibles sur Fitbit.com , que ce soit pour aller avec votre nouveau Charge 6 ou un autre appareil Fitbit. Découvrez le bracelet tressé bleu et le bracelet sport couleur Vert Sauge pour Charge 6 et Charge 5, un bracelet en cuir caramel et un bracelet sport tressé bleu pour les montres connectées Fitbit , ainsi que des bracelets translucides et un bracelet milanais en maille acier inoxydable Noir Mat pour Inspire 3.

bands

1 Fitbit Charge 6 fonctionne avec la plupart des téléphones sous Android 9.0 ou version ultérieure ou iOS 15 ou version ultérieure, et nécessite un compte Google et un accès Internet. Certaines fonctionnalités nécessitent une appli mobile Fitbit et/ou un abonnement payant. Voir Fitbit.com/devices pour plus d'infos.

2 Par rapport aux autres bracelets d'activité sport et santé Fitbit à l'automne 2023. Montres connectées Pixel ou Fitbit non incluses. Les performances du suivi de la fréquence cardiaque peuvent être affectées par la physiologie, la position de l’appareil, vos mouvements et votre activité.

3 Par rapport à Charge 5. Basé sur les erreurs de BPM situées dans le 90e centile issues de tests réalisés en 2023 auprès de personnes pratiquant le HIIT, le vélo en salle et le rameur, à l'aide des Charge 6 et Charge 5 de pré-production. Le pourcentage d'amélioration ne concerne pas les autres exercices.

4 Le score d’aptitude quotidienne nécessite un abonnement Fitbit Premium. Les recommandations de contenu premium ne sont pas disponibles dans toutes les langues et peuvent n’exister qu’en anglais.

5 L’application Fitbit ECG n’est disponible que dans certains pays. Elle n’est pas destinée aux utilisateurs de moins de 22 ans. Pour en savoir plus, consultez fitbit.com/ecg

6 Compatible avec certaines machines de sport qui peuvent recevoir le profil de fréquence cardiaque en Bluetooth ( la liste va bientôt s’étoffer). Cliquez ici pour plus d'informations sur les machines compatibles avec Charge 6.

7 Fitbit Charge 6 fonctionne avec la plupart des téléphones sous Android 9.0 ou version ultérieure ou iOS 15 ou version ultérieure et nécessite un compte Google et un accès à Internet. Certaines fonctionnalités nécessitent l’app mobile Fitbit et/ou un abonnement payant. Pour en savoir plus, consultez le site Fitbit.com/devices.

8 Les commandes YouTube Music nécessitent un télépĥone compatible à portée du signal Bluetooth de votre appareil Fitbit ainsi qu’un abonnement payant à YouTube Music Premium. Des frais de données peuvent s’appliquer.

9 Les commandes YouTube Music nécessitent un abonnement YouTube Music Premium. Effectuez un essai gratuit d’un mois pour profiter de toutes les possibilités offertes par YouTube. Offre soumise à conditions.

10 Les applis et services Google nécessitent un téléphone compatible à portée du signal Bluetooth de votre appareil Fitbit et ne sont disponibles que dans certains pays et certaines langues. Des frais de données peuvent s’appliquer.

11 Disponible dans certains pays uniquement. La fonctionnalité SpO2 n’est pas destinée à être utilisée à des fins de diagnostic ou de traitement, ni dans un but médical. Elle est uniquement destinée à vous aider à gérer votre bien-être et à suivre vos informations. Cette fonctionnalité nécessite une charge plus fréquente.

12 Nécessite l’achat d’un appareil éligible. Offre réservée aux nouveaux membres Premium ou à ceux qui se réabonnent. L’abonnement doit être activé dans les 60 jours suivant l’activation de l’appareil (nécessite un mode de paiement valide). 9,99$ CA par mois à l’issue de l’abonnement de six mois. Résiliation possible à tout moment. Cet abonnement ne peut être offert en cadeau. Le contenu et les fonctionnalités peuvent changer. Pour en savoir plus, consultez le site g.co/fitbitpremium/tos.

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Frustrés par la Slovénie (1-1)

La France est passée troisième de son groupe de qualifications à l’Euro 2025 en concédant le nul à la Slovénie (1-x), vendredi 6 septembre à Angers.

Les Bleuets ont échoué à venir à bout de la Slovénie (1-1), vendredi 6 septembre au stade Raymond-Kopa d’Angers. Menés à la pause sur une erreur de relance, ils sont revenus au score en seconde période grâce à Désiré Doué, sans parvenir à l’emporter en dépit de multiples occasions. Une mauvaise opération dans la perspective d’une qualification directe à la phase finale du championnat d’Europe U21 de l’UEFA 2025. La France glisse en effet au troisième rang du groupe H à trois points de la Slovénie et à un de l’Autriche, avec un match en moins avant de rencontrer la Bosnie-Herzégovine lundi 10 septembre.

essayer de tout controler

LE MATCH Des efforts vains

Avec sept médaillés olympiques sur la pelouse au coup d’envoi, dont leur nouveau capitaine Enzo Millot , les Bleuets ont failli être cueillis à froid sur une reprise de Tio Cipot, sortie au-dessus de sa barre par Guillaume Restes (1ère). Dilane Bakwa du gauche (5e) et Millot à bout portant (7e) ont contraint le gardien et capitaine slovène Martin Turk à ses premiers arrêts. Il s’est encore couché sur une frappe de Désiré Doué des vingt mètres dans l’axe (19e) avant un arrêt-réflexe de Restes sur une tête des six mètres d’Adrian Zeljkovic (26e). Une frappe lointaine de Bakwa a trouvé les gants du gardien (33e) mais ce sont les Slovènes et Cipot qui ont marqué les premiers, profitant d’une mauvaise relance tricolore (37e). 

Une frappe de Doué a échoué sur Turk après la pause (53e), une minute avant que l’attaquant du Paris Saint-Germain égalise d’une puissante frappe sous la barre (54e). Maghnes Akliouche et Quentin Merlin ont buté sur le gardien slovène dans la même action (65e) et dans un match devenu à sens unique, les Français ont multiplié les frappes, contrées par les défenseurs ou manquant le cadre comme celles de Merlin (78e) et de Georginio Rutter (81e), au ras des montants. Rutter à deux reprises (86e, 90e + 1) avant Merlin (90e + 3) ont encore trouvé Turk à la parade et les Bleuets manqué l’occasion de reprendre seul la tête de leur groupe.

La fiche technique

Le vendredi 6 septembre 2024 à Angers (stade Raymond-Kopa) Qualifications du championnat d'Europe U21 2025 - Groupe H

FRANCE - SLOVÉNIE 1-1 (0-1)

Arbitre : José Luis Munuera (Espagne). Buts : Désiré Doué pour la France (54e) ; Tio Cipot (37e) pour la Slovénie. Avertissements : Lucien Agoumé (72e) pour la France ; Adrian Zeljkovic (56e) pour la Slovénie.

FRANCE : Restes (g) – Sildillia, Magassa, Lukeba, Merlin – Millot (cap), Agoumé, Akliouche – Bakwa (Odobert 70e), Tel (Rutter 70e), D. Doué (Cho 90e + 5). Banc : Belocian, Doukouré, Lepenant, Matsima, Nkambadio (g), Ugochukwu. Sélectionneur : Gérald Baticle.

SLOVÉNIE : Turk (g, cap) – Ilenic, Ratnik, Ristic, Kuzmic (Milic 69e) – Seslar (Jevsenak 73e), Zeljkovic, Ostrc – Brest (Kojic 68e), Gradisar (Bosilj 82e), Cipot (Pecar 69e). Banc : Leban (g), Perc, Pisek, Strajnar, Zulic. Sélectionneur : Darko Karapetrovic.

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LES BUTS L'éclair de Désiré Doué

0-1, Tio Cipot (37e) : une relance aérienne de Quentin Merlin depuis le bord de la touche trouve Cipot dans l’axe de la surface, qui prend le temps de contrôler de la poitrine pour fusiller du point de penalty Guillaume Restes dont la manchette ne peut que détourner le ballon dans ses buts.

1-1, Désiré Doué (54e) : servi par Quentin Merlin dans un angle de la surface, Doué contrôle et pivote devant son défenseur pour s’avancer et placer des six mètres une frappe puissante sous la barre. 

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LES RÉACTIONS 

Gérald Baticle (sélectionneur) : « On a montré deux faces, on a été à réaction aujourd’hui et on a manqué d’efficacité offensive. On a eu le caractère pour revenir et c’est bien, il restait ensuite beaucoup de temps pour aller chercher la victoire. On a su se créer les occasions, il a manqué le petit brin de peps’, le petit plus pour concrétiser et c’est ce qui compte dans le football. Lorsque l’on a l’objectif de gagner et de prendre la première place, c’est une mauvaise opération mais tout reste à jouer puisque l’on a un match en moins. Avec ce match, on peut rebasculer leader, on aurait aimé le faire dès ce soir en étant un peu plus efficaces offensivement ». 

Enzo Millot (capitaine) : « On a fait des erreurs en première mi-temps, il ne fallait pas concéder ce but. Contre ce genre d’équipe, il faut surtout marquer en premier. On est revenus en deuxième mi-temps avec d’autres ambitions et je pense que l’on pouvait gagner. On se concentre sur nous, si on gagne tous les matches, il n’y a pas de raison pour que l’on ne se qualifie pas. On est vraiment un groupe avec beaucoup de qualités et surtout beaucoup d’ambition, on va continuer, bien se concentrer sur le prochain match et on va ramener les trois points ».

Désiré Doué (buteur) : « C’est toujours important de marquer, de performer et d’essayer d’aider l’équipe. On n’a pas pu rapporter les trois points et on est forcément déçus aujourd’hui. On se concentre sur le prochain match pour les rapporter ».

Qualifications Euro 2025 - Groupe H - Le point

Résultats

Jeudi 7 septembre 2023

  • Bosnie-Herzégovine - Slovénie 1-2
  • Chypre - Autriche 1-1

Lundi 11 septembre 2023

  • Slovénie - France 0-4

Mardi 12 septembre 2023

  • Autriche - Bosnie-Herzégovine 2-0

Vendredi 13 octobre 2023

  • Chypre - Slovénie 0-3
  • Bosnie-Herzégovine - France 1-2

Mardi 17 octobre 2023

  • Slovénie - Autriche 1-0
  • France - Chypre 9-0

Vendredi 17 novembre 2023

  • Chypre - Bosnie-Herzégovine 1-2
  • Autriche - France 2-0

Vendredi 22 mars 2024

  • Slovénie - Bosnie-Herzégovine 3-0

Mardi 26 mars 2024

  • Autriche - Chypre 2-2

Vendredi 6 septembre 2024

  • Bosnie-Herzégovine - Autriche 0-2
  • France - Slovénie 1-1
  • Slovénie (6 matches joués), 13 points (+ 4)
  • Autriche (6 m), 11 pts (+ 5)
  • France (5 m), 10 pts (+ 12)
  • Bosnie-Herzégovine (6 m), 3 pts (- 8)
  • Chypre (5 m), 2 pts (- 13)

Lundi 10 septembre 2024

  • Slovénie - Chypre (18h00)
  • France - Bosnie-Herzégovine (18h30)

Vendredi 11 octobre 2024

  • Chypre - France
  • Autriche - Slovénie (20h30)

Mardi 15 octobre 2024

  • Bosnie-Herzégovine - Chypre (16h00)
  • France - Autriche

Les neuf vainqueurs de groupes et les trois meilleurs deuxièmes (hors résultats contre les sixièmes) qualifiés pour le tour final en 2025, aux côtés de la Slovaquie (pays hôte). Les six autres deuxièmes en barrages en novembre 2024 pour décrocher les trois dernières places en phase finale.

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« On parle de libérer la parole, mais qui veut vraiment écouter les victimes d’inceste ? » - Témoignage

« On incite à la libération de la parole mais quand j’ai essayé de parler, je me suis heurtée à des murs », raconte Valérie, victime d’inceste. Après les conclusions de la Civiise, elle s’inquiète de la solitude des victimes.

« Je dis souvent qu’il ne faut pas poser de question si vous n’êtes pas sûr de vouloir entendre la réponse. Manifestement, nombre de mes proches avaient adopté ce principe. »

TÉMOIGNAGE - Le rapport Ciivise est rend u et montre l’ampleur du « problème » que représente l’inceste : 160 000 enfants concernés par an. « Un système d’impunité » et un « déni dans toute la société », selon les mots du coprésident de la Commission.

On parle de la nécessité de dépister, de la libération de la parole … Mon expérience me fait poser la seule vraie question : chacun d’entre nous veut-il vraiment entendre parler d’inceste - au-delà des chiffres, au-delà de l’émotion lointaine ? Comment réagiriez-vous si un neveu, un cousin, un membre de votre famille vous révélait avoir subi des attouchements ou pire ?

Personne n’avait vraiment envie de savoir

J’ai été victime d’inceste de la part de mon père qui a agi, et de ma mère qui l’a couvert. J’ai grandi dans une espèce de confusion imposée : la famille bourgeoise et respectable en dehors, le chaos dès que les portes de la maison se refermaient. Après une enfance émaillée d’efforts pour parler de mon mal-être, mon adolescence a été chaotique. Tentatives de suicide, médicaments, alcool…

Déjà à l’époque, je m’étais rendu compte que personne n’avait vraiment envie de comprendre mes difficultés. Mes parents avaient la capacité incroyable de contrôler les apparences, si bien que je passais pour celle qui voulait se rendre intéressante ou qui surréagissait. J’en ai pris mon parti, j’ai suivi une thérapie pour mettre « tout ça » sous contrôle et j’ai choisi de n’en parler à personne - en partie parce que tant que je n’en parlais pas, cela ne me semblait pas vraiment réel. Ensuite, j’ai tracé ma route et construit ma vie. J’ai fait des études, je me suis mariée, j’ai eu des enfants. J’ai rompu les liens avec mes parents .

Je n’étais pas la seule victime dans ma famille

Pour ma sœur, les choses ont été différentes. Elle a toujours eu une loyauté envers nos parents, et a passé sa vie à minimiser les violences physiques et morales, en occultant le reste. Jusqu’au moment où ses souvenirs n’ont plus pu être refoulés, la plongeant en enfer. Tentatives de suicides, séjours en hôpital psychiatrique de plusieurs mois, alcoolisation… On a parlé de « dépression », « d’ alcoolisme  ». Pas d’inceste.

Ce qui m’a le plus frappée, c’est l’indifférence complète des personnes qui connaissaient ma sœur et mes parents. Je dis souvent qu’il ne faut surtout pas poser de question si vous n’êtes pas sûr de vouloir entendre la réponse et manifestement, l’ensemble de ma famille, oncles, tantes, et anciens de la paroisse, avaient parfaitement adopté ce principe. On demandait des nouvelles (parfois), on passait à un autre sujet (très vite).

Pourquoi j’ai choisi d’en parler autour de moi

Ce type de réaction m’a démontré une fois de plus que personne n’avait envie de savoir, et je n’aurais jamais pensé vraiment parler des violences sexuelles que j’avais subies. Jusqu’au jour où ma nièce, la fille de ma sœur, m’a dit qu’elle aussi avait été victime de mon père et m’a posé des questions.

Trois semaines après cette annonce, mon père est décédé. Devant les nombreux éloges que je recevais sur lui, j’ai décidé d’en parler à quelques personnes en mettant des mots sur l’indicible. J’ai parlé « d’abus » parce que je redoutais les réactions, mais la réalité était bien plus crue. D’un point de vue pénal, j’ai subi des agressions sexuelles, voire des viols.

Les réponses ont presque toujours été les mêmes. D’abord, l’expression d’une culpabilité de ne pas avoir vu ce qui se passait, suivie de justifications immédiates. « Vous aviez l’air de la famille parfaite », « ton père était tellement gentil » . Un discours tourné vers le ressenti de mon interlocuteur, jamais celui des victimes. Il y a aussi eu des phrases comme «  c’est vraiment incroyable que ça puisse arriver » , « c’est horrible » , on m’a même cité des statistiques. Comme si prendre en compte la réalité de mon cas personnel était trop compliqué et qu’il fallait mettre mon expérience à distance. Très peu ont été capables de s’inquiéter vraiment de moi.

J’aimerais que chacun apprenne à accueillir cette parole

Depuis ces conversations, le comportement de ceux à qui j’en ai parlé a changé. Pour certains, les coups de téléphone « pour prendre des nouvelles » ont disparu. Pour la majorité, c’est comme si je n’avais rien dit. Quand je parle de ma sœur, il y a un petit flottement, une gêne palpable.

C’est à cause de cette histoire que j’estime qu’il n’y a pas de place pour les victimes. Personne ne veut être confronté à l’inimaginable. J’en ai parlé avec d’autres personnes concernées, qui m’ont confirmé que nous nous avions tous été confrontés à la même difficulté : en dehors des cercles de victimes, au sein desquels nous pouvons nous parler, nous nous heurtons à des murs.

La société et chacun de ses membres, à l’échelle individuelle, sont-ils prêts à accueillir cette « parole libérée »  ? Parce qu’inciter des victimes d’inceste à témoigner mais ne pas réagir ou esquiver, c’est les renvoyer à une solitude encore plus extrême que si elles n’avaient pas trouvé le courage de parler. Ça ne peut être pris que comme une forme de rejet - c’est ce que j’ai ressenti.

J’espère qu’un jour, chacun acceptera que l’inceste, ce n’est pas que des statistiques. Que plus personne n’essaiera d’éviter la conversation, et que chacun réfléchira à la manière d’accueillir cette parole et à dire humblement « est-ce que je peux t’aider ? » , plutôt que de la ramener à soi. C’est aussi grâce à ce travail que la honte changera vraiment de camp.

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    Ne la gaspille à essayer de contrôler des choses que tu ne peut pas contrôler. Et concentre toi sur ce que tu peux contrôler et changer pour avancer, te développer et ainsi tu retrouveras ta sérénité. Une citation de Marc Aurèle résume très bien :

  8. 4 stratégies puissantes pour lâcher prise et profiter de la vie

    Les effets négatifs des tentatives de contrôle sur notre vie. Il est peut-être naturel de vouloir tout contrôler, mais cela n'en fait pas une attitude saine. Il existe de nombreuses façons d'essayer de tout contrôler qui peuvent se retourner contre nous à long terme. Jetons un coup d'œil à quelques-unes des principales d ...

  9. Comment lâcher prise sur le contrôle pour harmoniser sa vie

    De donner la parole pour permettre l'échange et le lâcher-prise sur certains sujets. De co-construire les missions pour éviter le contrôle imposé. Quant au salarié, à lui de s'imposer des temps de pause, sans penser qu'il peut toujours donner plus à l'entreprise.

  10. Pratiquer le lâcher prise pour être libre de créer son bonheur

    Maintenant vous avez cessé de vous battre ou de vouloir tout contrôler. Vous avez libéré votre mental et vous êtes dans le « ici et maintenant » , vous allez pouvoir lâcher prise. Connectez-vous à votre monde intérieur et faites comme si la situation ou le problème qui vous préoccupe était résolu.

  11. Obsession du contrôle et besoin de tout contrôler : que faire

    Elle consiste avant tout à vous faire changer d'habitude, vous faire regagner la confiance en vous et vous amène à abandonner ce désir de tout contrôler ou de toujours avoir raison. Voici ci-dessous quelques exercices pouvant vous permettre de lâcher prise. Arrêter de dire OUI à tout

  12. Besoin de toujours tout contrôler ? Test et conseils pour lâcher prise

    Entre 36 et 48 : Votre besoin de contrôle est important. Avoir besoin de tout gérer n'est pas une maladie, mais c'est une façon d'être qui ne vous sert pas nécessairement aussi bien que vous pouvez le penser. Parlez-en à votre conjoint, à vos amis les plus proches et essayer surtout de vous détendre et de lâcher prise.

  13. Maniaque du contrôle (control freak) : comment lâcher prise

    Comment gérer la manie de tout contrôler. En lisant ces lignes, il est possible que vous réalisiez que certains de vos comportements correspondent à ceux d'un control freak, ce qui signifie que vous êtes déjà sur la bonne voie. Prendre conscience de ce fait est la première étape.

  14. 20 choses que vous ne pouvez pas contrôler : Yoan Sourisse

    Pour commencer, abandonner le contrôle demande beaucoup moins d'énergie et d'efforts que d'essayer de tout contrôler. Nous nous inquiétons et nous planifions beaucoup de choses sur lesquelles nous n'avons tout simplement aucun contrôle.

  15. Comment Apprendre A Lâcher Prise Et Arrêter De Vouloir Tout Contrôler

    Lâcher prise ne signifie pas abandonner le désir, cela signifie abandonner la lutte. Arrêtez de vous battre contre vous-même. Voici quelques astuces qui pourront vous aider à découvrir comment lâcher prise au quotidien et arrêter de vouloir tout contrôler.

  16. Comment arrêter d'essayer de tout contrôler : 14 conseils très

    Nous vous présentons ici les raisons pour lesquelles une personne a besoin de tout contrôler, les causes de ce comportement et la manière d'aller de l'avant et de se débarrasser de ces schémas de contrôle.

  17. J'aime avoir le contrôle sur tout, comment lâcher prise?

    Le plus simple serait donc de mettre le bouton sur off pour certaines tâches, mais c'est évidemment plus facile à écrire qu'à mettre en place. Soline d'Udekem, psychologue clinicienne à Nivelles, nous livre ses conseils pour lâcher prise à temps.

  18. Le surcontrôle, un comportement à combattre de toute urgence

    En examinant la situation d'un peu plus près, tu remarques qu'à la nacelle est accroché un gros sac. qui semble très lourd, et sur lequel il est noté « le sur-contrôle ». Dans cet article, je vais te donner des conseils pour combattre le surcontrôle, et arriver à prendre de la hauteur.

  19. Pourquoi j'ai toujours besoin de tout contrôler

    Essayer de tout contrôler nous empêche de profiter de la beauté de l'inattendu. C'est comme si vous alliez au cinéma et que vous saviez déjà tout ce qui va se passer dans le film. Où est le plaisir dans tout ça ?

  20. Renoncer à tout contrôler

    C'est le moment d'accepter de ne pas être parfait et d'apprendre à apprécier votre vie, plutôt que chercher à tout contrôler. A la clé, moins de tensions, et plus de bonheur. La suite après cette publicité. Lâcher la perfection, pourquoi ?

  21. Comment reprendre confiance en soi après une dépression

    Ce site vous propose des conseils pour vous aider à surmonter une dépression et à retrouver confiance en vous. Il vous explique comment accepter la maladie, prendre le contrôle de votre vie et vous aimer.

  22. Pourquoi certaines personnes ont-elles besoin de tout contrôler

    Si vous connaissez quelqu'un qui veut tout contrôler, vous remarquerez que ce comportement cache sûrement des raisons profondes. Lesquelles ? Comment l'aider à lâcher prise ?

  23. Vouloir tout contrôler : lâchez prise lorsqu'il le faut

    Vouloir tout contrôler : lâchez prise lorsqu'il le faut. À moins que nous ne travaillions dans une entreprise libérée (très libérée), notre métier de manager veut que nous assumions des responsabilités et l'atteinte des objectifs. Nous ne sommes pas seuls pour mettre en place les actions.

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