logo 20aubac

L'art - dissertations de philosophie

  • La culture dénature-t-elle l'homme ?
  • La culture fait-elle l’homme ?
  • La culture nous permet-elle d'échapper à la barbarie ?
  • La culture nous rend-elle plus humains ?
  • L'art a t-il pour seule fonction de nous plonger dans l'imaginaire ?
  • L'art est-il moins nécessaire que la science ?
  • L'art fait-il réfléchir ou fait-il rêver ?
  • L'artiste doit-il chercher à rendre compte de la réalité ?
  • L'artiste est-il maître de son œuvre ?
  • L'art modifie-t-il notre rapport à la réalité ?
  • L'art peut il se passer de règles ?
  • Le plaisir est-il l'origine et la fin de l'art ?
  • Les artistes nous aident-ils à être libres ?
  • Les artistes sont-ils utiles ?
  • Les œuvres d'art éduquent-elles notre perception ?

dissertation philosophie sur l'art

plans philo à télécharger pour préparer examens & concours     > tous nos plans

dissertation philosophie sur l'art

La culture  >  L'art

voir un extrait gratuit  |  voir les sujets traités  |  plans de dissertations  |  plans de commentaires

Liste des sujets traités

dissertation philosophie sur l'art

Commentaires disponibles

Votre sujet n'est pas dans la liste ? Obtenez en moins de 72h : - problématique entièrement rédigée - un plan détaillé rédigé complet, avec parties et sous-parties - la possibilité de questionner le professeur sur le plan proposé Prestation personnalisée réalisée par un professeur agrégé de philo

Exemple de sujet : L’art nous détourne-t-il de la réalité ?

Le problème consiste ici à remarquer que le statut de l’art est ambigu. L’art procède initialement d’un travail technique qui a pour but de produire une représentation esthétique, c’est-à-dire une oeuvre qui se montre. Mais, pour autant une oeuvre d’art n’est jamais totalement autonome dans le sens où elle représente toujours quelque chose, que cette chose soit une réalité physique (un objet du monde par exemple) ou une idée abstraite qui décide l’auteur de l’oeuvre à la créer. L’art est donc une forme de langage qui n’est pas vraiment autonome, mais qui re-présente ce qui a déjà été présenté. En ce sens, si une oeuvre traduit ce qu’un auteur, un artiste a cherché à y montrer, l’oeuvre d’art n’est jamais vraiment elle-même sans pouvoir non plus être autre chose qu’elle-même, sans pouvoir se substituer à ce qu’elle montre ou décrit. Se poser la question du rapport de l’art à la réalité traduit ce paradoxe puisqu’il semble que l’art est à la fois une production autonome qui a une existence esthétique propre et une illusion qui ment sur elle-même et se fait passer pour une réalité qu’elle n’est pas et dont elle détourne.... [voir le corrigé complet]

Sur quels sujets traitant de l'art pouvez-vous tomber au baccalauréat ?

Par Olivier

Rédigé le 26 January 2023

8 minutes de lecture

dissertation philosophie sur l'art

  • 01. Sujets de dissertation
  • 02. Quelques pistes de citations pour les dissertations
  • 03. Exemple de plan de dissertation

Sophie

Sujets de dissertation

L'art est-il soumis à des règles ?

L'œuvre d'art est-elle une imitation de la nature ?

Pourquoi applique-t-on le terme de "création" à l'activité artistique ?

Une œuvre d'art est-elle un objet sacré ?

L'art n'a-t-il pour fin que le plaisir ?

Comment apprécier l'art ?

L'art vous semble-t-il être une "révolte contre la tyrannie du désir" ?

Pensez-vous que, selon la formule d'Aristote, l'art soit "imitation de la nature" ?

Est-il nécessaire d'être cultivé pour apprécier une œuvre d'art ?

Est-il possible, dans le domaine des arts, d'avoir tort ou raison lorsqu'on dit : "c'est beau" ?

En quel sens peut-on dire d'une œuvre d'art qu'elle est vraie ?

Peut-on reprocher à une œuvre d'art de "ne rien vouloir dire" ?

Pourquoi ce qui nous déplait dans la vie nous plait-il dans une œuvre d'art ?

Peut-on reprocher à une œuvre d'art de ne rien valoir ?

L'art s'adresse-t-il à tous ?

L'expérience de la beauté passe-t-elle nécessairement par l'œuvre d'art ?

L'art peut-il nous affranchir de l'ordre du temps ?

L'artiste doit-il chercher à plaire ?

La reproduction des œuvres d'art nuit-elle à l'art ?

Y a-t-il des règles de l'art ?

Faut-il reconnaître à l'homme une place particulière dans le monde ?

Qu'est-ce qui distingue l'œuvre d'art d'un objet quelconque ?

La création artistique a-t-elle quelque chose à attendre ou à redouter de la production industrielle ?

Peut-on concevoir une société sans art ?

L'artiste a-t-il besoin d'un modèle ?

L'œuvre d'art a-t-elle un sens ?

L'artiste est-il un technicien ?

L'œuvre d'art nous apprend-elle quelque chose ?

L'art modifie-t-il notre rapport à la réalité ?

Ceci n'est pas de l'art. Peut-on justifier ce jugement ?

L'œuvre d'art est-elle nécessairement belle ?

Qui a peint la Joconde ?

Y a-t-il un progrès dans l'art ?

L'art n'a-t-il pour fonction que de nous libérer de nos passions ?

L'art peut-il rivaliser avec la nature ?

L'œuvre d'art est-elle la preuve de la liberté de l'esprit ?

L'art est-il toujours transgressif ?

Quelle est la nature de l'œuvre d'art ?

Qu'est-ce que l'art ?

Qu'est-ce qu'un artiste ?

Que nous montre l'artiste ?

A quoi sert l'art ?

Un homme peut-il être indifférent à l'art ?

Comment articuler le lien entre science et technique ?

L'histoire est-elle un concept universellement partagé ?

Quelques pistes de citations pour les dissertations

Voici quelques citations qui pourraient vous aider dans vos dissertations sur le thème de l'art.

Critique de la faculté de juger, Emmanuel Kant

Il existe deux espèces de beauté la beauté libre ou la beauté simplement adhérente. La première ne présuppose aucun concept de ce que l’objet doit être ; la seconde suppose un tel concept et la perfection de l’objet d’après lui. Les beautés de la première espèce s’appellent les beautés (existant par elles-mêmes) de telle ou telle chose ; l’autre beauté, en tant que dépendant d’un concept (beauté conditionnée), est attribuée à des objets compris sous le concept d’une fin particulière.

Des fleurs sont de libres beautés naturelles. Ce que doit être une fleur, peu le savent hormis le bota­niste et même celui-ci, qui reconnaît dans la fleur l’organe de la fécondation de la plante, ne prend pas garde à cette fin naturelle quand il en juge suivant le goût.

Dans l’appréciation d’une libre beauté (simple­ment suivant la forme) le jugement de goût est pur, On ne suppose pas le concept de quelque fin pour laquelle serviraient les divers éléments de l’objet donné et que celui-ci devrait ainsi représenter, de telle sorte que [par cette fin] la liberté de l’imagina­tion, qui joue en quelque sorte dans la contempla­tion de la figure, ne saurait qu’être limitée.

Recherche du temps perdu, Marcel Proust

Par l’art seulement nous pouvons sortir de nous, savoir ce que voit un autre de cet univers qui n’est pas le même que le nôtre, et dont les paysages nous seraient restés aussi inconnus que ceux qu’il peut y avoir dans la lune. Grâce à l’art, au lieu de voir un seul monde, le nôtre, nous voyons le monde se démultiplier, et, autant qu’il y a d’artistes originaux, autant nous avons de mondes à notre disposition, plus différents les uns des autres que ceux qui roulent à l’infini, et, bien des siècles après que s’est éteint le foyer dont il émanait, qu’il s’appelât Rembrandt ou Vermeer, nous envoient encore leur rayon spécial

Les Belles Lettres, Aristote

Une raison en est encore qu’apprendre est très agréable non seulement aux philosophes mais pareillement aussi aux autres hom­mes ; seulement ceux-ci n’y ont qu’une faible part. On se plaît à la vue des images parce qu’on apprend en les regardant et on déduit ce que représente chaque chose, par exemple que cette figure c’est un tel. Si on n’a pas vu auparavant l’objet représenté, ce n’est plus comme imitation que l’œuvre pourra plaire, mais à raison de l’exé­cution, de la couleur ou d’une autre cause de ce genre.

Quel est la vision d'une œuvre ?

La République, Platon

Socrate – Il y a donc trois espèces de lit ; l’une qui est dans la nature, et dont nous pouvons dire, ce me semble, que Dieu est l’auteur ; à quel autre, en effet, pourrait-on l’attribuer ? Glaucon – A nul autre Socrate – Le lit du menuisier en est une aussi Glaucon – Oui Socrate – Et celui du peintre en est encore une autre, n’est-ce pas ? Glaucon – Oui Socrate – Ainsi le peintre, le menuisier, Dieu, sont les trois ouvriers qui président à la façon de ces trois espèces de lit. […] Donnerons-nous à Dieu le titre de producteur de lit, ou quelqu’autre  semblable ? Qu’en penses-tu ? Glaucon – Le titre lui appartient, d’autant plus qu’il a fait de lui-même et l’essence du lit, et celle de toutes les autres choses. Socrate – Et le menuisier, comment l’appellerons-nous ? L’ouvrier du lit, sans doute ? Glaucon – Oui Socrate – A l’égard du peintre, dirons-nous aussi qu’il en est l’ouvrier ou le producteur ? Glaucon – Nullement Socrate – Qu’est-il donc par rapport au lit ? Glaucon – Le seul nom qu’on puisse lui donner avec le plus de raison, est celui d’imitateur de la chose dont ceux-là sont ouvriers. Socrate – Le peintre se propose-t-il pour objet de son imitation ce qui, dans la nature, est en chaque espèce, ou plutôt ne travaille-t-il pas d’après les œuvres de l’art ? Glaucon – Il imite les œuvres de l’art.(…) Socrate – Pense maintenant à ce que je vais dire ; quel est l’objet de la peinture ? Est-ce de représenter ce qui est tel, ou ce qui paraît, tel qu’il paraît ? Est-elle l’imitation de l’apparence, ou de la réalité ? Glaucon – De l’apparence. Socrate – L’art d’imiter est donc bien éloigné du vrai ; et la raison pour laquelle il fait tant de choses, c’est qu’il ne prend qu’une petite partie de chacune ; encore ce qu’il en prend n’est-il qu’un fantôme. Le peintre, par exemple, nous représentera un cordonnier, un charpentier, ou tout autre artisan, sans avoir aucune connaissance de leur métier ; mais cela ne l’empêchera pas, s’il est bon peintre, de faire illusion aux enfants et aux ignorants, en leur montrant du doigt un charpentier qu’il aura peint, de sorte qu’ils prendront l’imitation pour la vérité. Glaucon – Assurément.

Esthétique, Hegel

D’après cette conception, le but essentiel de l’art consisterait dans l’imitation, autrement dit dans la reproduction habile d’objets tels qu’ils existent dans la nature, et la nécessité d’une pareille reproduction faite en conformité avec la nature serait une source de plaisirs. Cette définition assigne à l’art un but purement formel, celui de refaire une seconde fois, avec les moyens dont l’homme dispose, ce qui existe dans le monde extérieur, et tel qu’il y existe. Mais cette répétition peut apparaître comme une occupation oiseuse et superflue, car quel besoin avons-nous de revoir dans des tableaux ou sur la scène, des animaux, des paysages ou des événements humains que nous connaissons déjà pour les avoir vus ou pour les voir dans nos jardins, dans nos intérieurs ou, dans certains cas, pour en avoir entendu parler par des personnes de nos connaissances ? On peut même dire que ces efforts inutiles se réduisent à un jeu présomptueux dont les résultats restent toujours inférieurs à ce que nous offre la nature. C’est que l’art, limité dans ses moyens d’expression, ne peut produire que des illusions unilatérales, offrir l’apparence de la réalité à un seul de nos sens ; et, en fait, lorsqu’il ne va pas au-delà de la simple imitation, il est incapable de nous donner l’impression d’une réalité vivante ou d’une vie réelle : tout ce qu’il peut nous offrir, c’est une caricature de la vie.

La pensée et le mouvant, Henri Bergson

A quoi vise l’art, sinon à nous montrer, dans la nature et dans l’esprit, hors de nous et en nous, des choses qui ne frappaient pas explicitement nos sens et notre conscience? Le poète et le romancier qui expriment un état d’âme ne le créent certes pas de toutes pièces ; ils ne seraient pas compris de nous si nous n’observions pas en nous, jusqu’à un certain point, ce qu’ils nous disent d’autrui. Au fur et à mesure qu’ils nous parlent, des nuances d’émotion et de pensée nous apparaissent qui pouvaient être représentées en nous depuis longtemps mais qui demeuraient invisibles telle l’image photographique qui n’a pas encore été plongée dans le bain où elle se révélera. Le poète est ce révélateur.

Exemple de plan de dissertation

Voici un plan de dissertation que vous pourriez suivre en réponse à une dissertation sur "L'art a t-il pour fonction d'être beau ?".

Qu'est-ce que l'art contestataire ?

1. L'art doit être beau

Si le concept de beauté signifie conformité au goût du temps, si nous nous mettons à la place d'un public habitué à une forme plutôt qu'à un autre langage artistique, nous pouvons être sûrs que la fonction de l'art est belle. Chacun a sa propre esthétique, et la beauté est un concept relatif. Aujourd'hui, les impressionnistes sont très appréciés, mais dans le salon formel de la fin du XIXe siècle, ils étaient presque ignorés. Par conséquent, nous pouvons être sûrs que la fonction de l'art est de nous apporter de la "beauté", et les gens ont une certaine conception de la beauté. En tant que création libre, l'art peut produire de la beauté. Il ajoute de la beauté à la réalité et à la vie quotidienne. Le concept de beauté est relatif, et le spectateur et l'artiste ne recherchent pas nécessairement le même type de beauté, mais l'artiste ne considère pas la beauté du spectateur lors de la création.

2. L'art doit être vrai et rester libre

L'art est la mission de l'artiste, et les concepts les plus élémentaires sont l'authenticité, l'authenticité et la liberté. Dans ce cas, la réponse à la question de savoir si l'art a la fonction de beauté est non. beau = vrai La finalité de l'art n'est pas la beauté, mais l'intangibilité (fonction du créateur antique, intermédiaire entre l'homme et le dieu), et même d'un point de vue moderne, l'art est une immanence qui reflète l'inconscient et échappe à tout de l'homme. L'artiste nous montre sa vision du monde L'artiste n'est limité par aucune finalité esthétique ni par aucune contrainte technique, il doit pouvoir s'exprimer avec la plus grande authenticité possible. Voir la vérité avec la beauté. On sait que Marcel Duchamp disait que "l'ennemi de l'art est le goût", il n'y a donc pas de norme qui puisse guider le comportement créatif d'un artiste. Sa liberté doit être totale pour qu'il ait le loisir d'exprimer ses émotions en toute liberté.

Vous avez aimé cet article ? Notez-le !

dissertation philosophie sur l'art

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !

Ces articles pourraient vous intéresser

Une femme rit au milieu de confettis.

Sujets de Dissertation sur la Notion du Bonheur

Quels sujets sur le bonheur peuvent tomber au baccalauréat de philosophie ? En Terminale, l'épreuve de philosophie au bac est une épreuve importante, qui s'impose comme le rendez-vous de la pensée ! Un rendez-vous où, pendant 4 heures, il faudra choisir entre deux sujets de dissertation, ou un sujet d'explication de texte. ➡️ Trois grands[…]

28 April 2024 ∙ 7 minutes de lecture

Une femme de dos face à un paysage.

Sujet de Dissertation sur la Notion de Conscience

Les sujets de dissertation sur la conscience La conscience des mots amène à la conscience de soi : à se connaître, à se reconnaître. Octavio Paz En philosophie, la conscience est généralement comprise comme la faculté mentale par laquelle nous sommes conscients de nous-mêmes et du monde qui nous entoure. Elle englobe la perception, la[…]

20 March 2024 ∙ 6 minutes de lecture

personne en train de marcher avec sa mallette de travail

Définition et conception du travail en rapport avec l’homme

Définition philosophique du concept de travail Le travail, pilier économique et social, suscite des enjeux majeurs. Il impacte la production, la répartition des richesses, l'emploi, tout en influençant l'identité individuelle et la cohésion sociale. Son évolution interpelle notre compréhension de la société contemporaine. ? Voici une analyse de la notion de travail dans nos sociétés[…]

27 February 2024 ∙ 9 minutes de lecture

livre

Corrigé Bac S de Philosophie : Dépend-t-il de Nous d’Être Heureux ?

L'Homme est-il responsable de son bonheur ? La problématique de notre capacité à être heureux interroge la balance entre notre autonomie personnelle et les influences externes. Cette dissertation explore les limites de notre contrôle sur le bonheur, scrutant le rôle des choix individuels face aux forces sociales et circonstances. Voici une définition préliminaire des termes[…]

29 January 2024 ∙ 9 minutes de lecture

Une femme se regarde dans un miroir.

Plan complet pour dissertation

Exemple de plan complet de dissertation : Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? Conscience signifie d’abord mémoire. Henri Bergson ➡️ Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? Face à un tel sujet philosophique, de nombreuses idées de problématiques et de plans peuvent venir à l'esprit. Car oui, ce sujet fait appel à des concepts[…]

13 December 2023 ∙ 7 minutes de lecture

dissertation philosophie sur l'art

Les citations importantes pour le bac de philosophie

Quelles sont les citations incontournables pour l'épreuve de Philosophie ? Nous avons regroupé pour vous dans cet articles toutes les citations qui pourront vous être utiles lors de vos dissertations en philosophie. Ces dernières sont classées par sujet pour vous aider à les retrouver facilement. En avant les révisions ! La conscience "Connais-toi toi même"[…]

26 January 2023 ∙ 14 minutes de lecture

dissertation philosophie sur l'art

Être Heureux

Dépend-il de nous d'être heureux ? Définissons le bonheur Au sens commun, le bonheur désigne un état émotionnel agréable, équilibré et durable, dans lequel une personne se retrouve après avoir atteint des objectifs et des désirs essentiels. La tension, l'inquiétude et le problème n'existent plus, et il perçoit positivement ses propres circonstances. Il se sent[…]

26 January 2023 ∙ 13 minutes de lecture

dissertation philosophie sur l'art

Sujets de Dissertation sur la Religion

Quels sujets concernant la religion peuvent vous être proposés au baccalauréat ? Dissertation Le progrès scientifique rend-il caduques les religion ? L'esprit religieux n'existe-t-il que dans les religions ? Croire en la science, est-ce une forme de religion ? Une religion sans dogme est-elle possible ? La religion est-elle essentielle à l'homme ? A quoi[…]

19 January 2023 ∙ 7 minutes de lecture

dissertation philosophie sur l'art

La Liberté et ses Limites

Faut-il fixer des limites à notre liberté ? Introduction Nous vivons au sein d'une société où les Hommes sont aujourd'hui considérés comme libres et égaux et dans un Monde où la volonté des peuples à disposer d'eux-mêmes, est reconnue (principe fondamental de l'ONU). Les individus ont ainsi la possibilité de se déplacer librement, d'exprimer leurs[…]

15 December 2022 ∙ 7 minutes de lecture

Si vous désirez une aide personnalisée, contactez dès maintenant l’un de nos professeurs !

Cancel reply

Votre commentaire

Current ye@r *

Leave this field empty

' src=

Sujet de dissertation : un desssin d’enfant est-i l une oeuvre d’art ?

Un exercice rédigé

Bonjour Mr/Mme, je suis Angela Brutus. Je suis en classe de Terminal. je vais subir mon premier examen de philosophie qui porte sur l’art. Je voudrais un peu d’aide car je ne maîtrise pas complètement cette notion.

Bien a vous, Angela

Bonjour ma question est simple 《le vrai ennemi de l’art c’est l’évidence》qu’en pensez vous

Thomas

Bonjour Angela,

Le premier conseil à vous donner est bel et bien de réviser vos cours. Ensuite, pourquoi pas apprendre des notions annexes à ce même cours, de sorte à approfondir vos connaissances au mieux ? Enfin, vous pouvez également vous procurer des ouvrages spécialisés, qui reprendront les bases de l’histoire de l’art, les concepts clés, les grandes dates, mais vous donnera également une culture supplémentaire !

Bonne journée

Aide en philo

  • Corrigé de dissert
  • Dossiers / Cours
  • Liste de sujets
  • Votre correction
  • BAC de philo
  • Fonctionnement
  • Nos certificats
  • Infos presse
  • MaPhilo recrute

Sujets de philosophie sur L'art

Liste des sujets corrigés les plus demandés :.

Dissertations corrigés de philosophie pour le lycée

dissertation philosophie sur l'art

L’art nous détourne-t-il de la réalité ?

image_pdf

I. Définition et rôle de l’art dans la perception de la réalité

L’art, dans son sens le plus large, est une activité humaine qui vise à susciter une émotion, une réflexion ou une prise de conscience chez l’observateur. Il peut prendre de nombreuses formes, de la peinture à la sculpture, en passant par la musique, la littérature, le cinéma, le théâtre, etc. L’art est donc un moyen d’expression, un langage qui permet de communiquer des idées, des sentiments, des visions du monde.

L’art a un rôle fondamental dans notre perception de la réalité. Il nous permet de voir le monde sous un angle différent, de le comprendre et de l’interpréter. Comme le disait Picasso : « L’art est un mensonge qui nous permet de comprendre la vérité ». En d’autres termes, l’art peut déformer la réalité pour mieux la révéler, pour mettre en lumière des aspects que nous ne percevons pas dans notre quotidien.

Cependant, l’art n’est pas seulement un miroir de la réalité, il est aussi un créateur de réalités. Il peut nous faire voir des choses qui n’existent pas, nous faire imaginer des mondes différents, nous faire rêver. Il peut aussi nous faire réfléchir sur notre propre réalité, sur notre place dans le monde, sur nos valeurs et nos croyances.

II. L’art comme moyen d’évasion et de distorsion de la réalité

L’art peut être vu comme un moyen d’évasion, une porte ouverte sur d’autres mondes, d’autres réalités. Il peut nous permettre de nous évader de notre quotidien, de nos problèmes, de nos soucis. Comme le disait Baudelaire : « La vraie vie est ailleurs ». L’art peut nous transporter ailleurs, nous faire rêver, nous faire oublier la réalité.

Mais l’art peut aussi distordre la réalité, la déformer, la transformer. Il peut nous montrer une réalité idéalisée, embellie, ou au contraire une réalité sombre, tragique, dérangeante. Il peut nous faire voir le monde sous un angle différent, nous faire percevoir des choses que nous ne voyons pas dans notre quotidien.

Cependant, cette distorsion de la réalité n’est pas nécessairement négative. Elle peut nous permettre de voir la réalité sous un autre angle, de la comprendre et de l’interpréter différemment. Elle peut aussi nous permettre de prendre du recul, de réfléchir, de questionner notre propre réalité.

III. L’art comme outil de révélation et de critique de la réalité

L’art n’est pas seulement un moyen d’évasion ou de distorsion de la réalité, il est aussi un outil de révélation et de critique de la réalité. Il peut nous faire prendre conscience de certaines réalités, nous faire réfléchir, nous faire questionner notre propre réalité.

Comme le disait Brecht : « L’art n’est pas un miroir pour refléter la réalité, mais un marteau pour la façonner ». L’art peut donc être un outil de transformation de la réalité, un moyen de critiquer, de dénoncer, de remettre en question.

L’art peut aussi être un moyen de résistance, de contestation, de revendication. Il peut être un moyen de dénoncer des injustices, de lutter contre des oppressions, de revendiquer des droits. Il peut être un moyen de faire entendre des voix qui sont souvent ignorées ou marginalisées.

IV. Réconciliation de l’art et de la réalité : une perspective dialectique

L’art et la réalité ne sont pas nécessairement en opposition, ils peuvent être en dialogue, en interaction. L’art peut être un moyen de comprendre la réalité, de l’interpréter, de la transformer. Il peut être un moyen de révéler la réalité, de la critiquer, de la questionner.

Comme le disait Hegel : « L’art est la manifestation sensible de l’idée ». L’art peut donc être un moyen de donner forme à des idées, à des pensées, à des visions du monde. Il peut être un moyen de donner une forme concrète à des concepts abstraits, à des idées complexes.

En conclusion, l’art ne nous détourne pas nécessairement de la réalité, il peut au contraire nous permettre de la comprendre, de l’interpréter, de la transformer. Il peut être un moyen de révéler la réalité, de la critiquer, de la questionner. Il peut être un moyen de donner une forme concrète à des idées, à des pensées, à des visions du monde. Il peut être un moyen de donner une forme concrète à des concepts abstraits, à des idées complexes.

Autres dissertations à découvrir :

  • Dissertations

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Commentaire *

Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain commentaire.

 Philosophie magazine : les grands philosophes, la préparation au bac philo, la pensée contemporaine

“L’art nous apprend-il quelque chose ?” Découvrez le corrigé !

Les sujets du bac philo 2023 sont tombés !  Retrouvez dans cet article les sujets de dissertation et d’explication de texte qui ont été donnés, mercredi matin.

La première dissertation proposée aux élèves de terminale en filière technologique était : «  L’art nous apprend-il quelque chose ?   »

Mathias Roux , professeur de philosophie, vous propose son corrigé.

Expresso : les parcours interactifs

dissertation philosophie sur l'art

Kant et le beau

Sur le même sujet, corrigés du bac philo – filière technologique : “l’art nous apprend-t-il quelque chose ”.

L’artiste cherche-t-il à délivrer un savoir lorsqu’il crée une œuvre ? N’a-t-il pas plutôt pour vocation de donner à voir quelque chose de…

Corrigés du bac philo – filière technologique : “La liberté consiste-t-elle à n’obéir à personne ?”

Corrigés du bac philo – filière technologique : extrait de l’“Encyclopédie”, de Denis Diderot

Dans ce texte de Denis Diderot, extrait de l’Encyclopédie qu’il a co-écrite avec d’Alembert, l’auteur explique à quelles conditions un témoignage…

Corrigés du bac philo – filière technologique : extrait de l’“Encyclopédie”, de Denis Diderot

L’art désigne un ensemble de procédés visant un résultat pratique. Mais cette notion doit être vite distinguée de son acception technique au profit de son sens esthétique. L’art de l’ingénieur n’est pas celui de l’artiste qui s’adonne…

“Les pratiques artistiques transforment-elles le monde ?” Découvrez le corrigé !

Les sujets du bac philo 2022 sont tombés ! Retrouvez dans cet article les sujets de dissertation et d’explication de texte qui sont tombés, mercredi matin…

“Les pratiques artistiques transforment-elles le monde ?” Découvrez le corrigé !

Sujets du bac philo 2023 : découvrez les intitulés et les corrigés

Les sujets du bac philo 2023 sont tombés ! Dans chaque filière, générale et technologique, les élèves avaient le choix entre trois sujets, deux dissertations…

Sujets du bac philo 2023 : découvrez les intitulés et les corrigés

“Revient-il à l’État de décider de ce qui est juste ?” Découvrez le corrigé !

Les sujets du bac philo 2022 sont tombés ! Retrouvez dans cet article les sujets de dissertation et d’explication de texte qui sont tombés, mercredi…

Corrigés du bac philo – filière générale : “Le bonheur est-il affaire de raison ?”

Explication de texte : Cournot, “Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique”. Découvrez le corrigé !

Les sujets du bac philo 2022 sont tombés ! Retrouvez dans cet article les sujets de dissertation et d’explication de texte qui sont tombés, mercredi matin…

Corrigés du bac philo – filière générale : Claude Lévi-Strauss, “La Pensée sauvage”

"Est-il juste de défendre ses droits par tous les moyens ?" Découvrez le corrigé !

Corrigés du bac philo – filière technologique : “Est-il juste de défendre ses droits par tous les moyens ?”

Évitez les fautes dans vos écrits académiques

Évitez le plagiat gratuitement, faire une bibliographie gratuitement.

  • Dissertation

Exemple de dissertation de philosophie

Publié le 26 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.

Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac).

Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d’une dissertation de philosophie , ainsi que la méthode utilisée.

Conseil Avant de rendre votre dissertation de philosophie,  relisez et corrigez  les fautes. Elles comptent dans votre note finale.

Table des matières

Exemple de dissertation de philosophie sur le travail (1), exemple de dissertation de philosophie sur le concept de liberté (2), exemple de dissertation de philosophie sur l’art (3).

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Le travail n’est-il qu’une contrainte ? ».

Il s’agit d’une dissertation de philosophie qui porte sur le concept de « travail » et qui le questionne avec la problématique « est-ce que l’Homme est contraint ou obligé de travailler ? ».

Télécharger l’exemple de dissertation de philosophie

Corriger des documents en 5 minutes

Trouvez rapidement et facilement les fautes d'orthographe, de grammaire et de ponctuation dans vos textes.

  • Correction d'un document en 5 minutes
  • Appliquer les modifications en 1 clic
  • Corriger des documents pendant 30 jours

Essayez le correcteur IA

dissertation philosophie sur l'art

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ? ».

Cette dissertation de philosophie sur la liberté interroge la nature de l’Homme. La problématique de la dissertation est « l’’Homme est-il un être libre capable de faire des choix rationnels ou est-il esclave de lui-même et de ses désirs ? ».

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « En quoi peut-on dire que l’objet ordinaire diffère de l’oeuvre d’art ? ».

Cette dissertation sur l’art et la technique se demande si  l’on peut désigner la création artistique comme l’autre de la production technique ou si ces deux mécanismes se distinguent ?

Citer cet article de Scribbr

Si vous souhaitez citer cette source, vous pouvez la copier/coller ou cliquer sur le bouton “Citez cet article” pour l’ajouter automatiquement à notre Générateur de sources gratuit.

Debret, J. (2020, 07 décembre). Exemple de dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 23 mai 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/exemple-dissertation-philosophie/

Cet article est-il utile ?

Justine Debret

Justine Debret

D'autres étudiants ont aussi consulté..., exemple de dissertation juridique, la méthode de la dissertation de philosophie , plan d'une dissertation de philosophie.

Consulter le journal

Bac philo 2022 : corrigé du sujet « Les pratiques artistiques transforment-elles le monde ? »

Evelyne Oléon, professeure agrégée de philosophie, propose un corrigé d’un des sujets de l’épreuve de philosophie du baccalauréat général 2022.

Par  Service Campus

Temps de Lecture 3 min.

  • Ajouter à vos sélections Ajouter à vos sélections
  • Partager sur Twitter
  • Partager sur Messenger
  • Partager sur Facebook
  • Envoyer par e-mail
  • Partager sur Linkedin
  • Copier le lien

Des élèves de Terminale commencent l’épreuve de philosophie mercredi 15 juin 2022 au lycée Sainte-Marie Les Maristes à Lyon.  OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP

Ce mercredi 15 juin, les élèves de terminale générale passent l’épreuve de philosophie du baccalauréat. Voici le corrigé d’un des deux sujets de dissertation proposés, réalisé par la professeure de philosophie Evelyne Oléon.

« Les pratiques artistiques transforment-elles le monde ? »

Analyse – problématisation :

L’expression, au pluriel, « pratiques artistiques » renvoie aux différentes formes d’art envisagées du point de vue du faire : production, création. C’est le travail du sculpteur qui transforme la matière pour lui donner une forme, du musicien qui travaille la matière sonore, du cinéaste qui prend et monte des prises de vues, du romancier. Le sujet insiste sur la diversité de ces pratiques mais invite à les penser aussi dans ce qu’elles ont en commun.

Peuvent-elles transformer le monde ? Ont-elles un pouvoir d’action, de modification sur le monde ? Sont-elles dotées d’une efficience, voire d’une efficacité ? Il faudra les penser par rapport à d’autres pratiques auxquelles on reconnaît un pouvoir de modification. La technique transforme la nature, l’action politique transforme la vie des hommes. Les pratiques artistiques ont-elles un effet sur le monde ? L’art nous semble souvent relever de l’imaginaire et non du réel, ouvrir un espace spirituel de contemplation mais non d’action. Les pratiques artistiques n’interprètent-elles pas le monde plutôt que de le transformer ?

Enfin la question interroge le rapport au monde. Le monde ce n’est pas seulement la nature, le réel mais le monde ambiant, ce que les hommes ont en commun, ce qu’ils habitent ensemble, en tant qu’hommes.

Les pratiques artistiques ont-elles le pouvoir de transformer le monde ? Est-il d’ailleurs souhaitable qu’elles cherchent à le faire ? Quel rapport peut-on établir entre cette transformation du monde, si elle est pensable, et celles engagées par d’autres pratiques comme la pratique politique par exemple. Y a-t-il une manière propre à l’art de transformer le monde des hommes ?

1/Les pratiques artistiques ne transforment pas le monde et il n’est peut-être pas souhaitable qu’elles le fassent

A – Les différentes pratiques artistiques transforment la matière en l’informant, en faisant émerger d’autres possibilités à partir du donné naturel (de nouveaux sons ; de nouvelles formes), mais ne transforment pas le monde en lui-même. Les objets esthétiques sont d’abord des objets imaginaires. Ils constituent une interprétation du monde et non une transformation réelle (un paysage interprète le monde mais ne le modifie pas). L’œuvre d’art est un monde, elle ne transforme pas le monde. C’est ce qui distingue les pratiques artistiques de la technique. L’art se sert des techniques mais les met au service de l’imaginaire alors que le technicien vise à transformer concrètement la nature.

B – Les limites de l’art engagé qui voulait changer le monde, transformer la vie des hommes mais qui perd, se faisant, la gratuité du processus créatif en se pliant à l’idéologie, confondant pratiques artistiques et pratiques politiques. Vouloir changer le monde par l’art, c’est souvent mettre les révolutions esthétiques au service des révolutions politiques – exemple : les constructivistes russes, les futuristes italiens.

2/Les pratiques artistiques ne transforment pas le monde mais notre regard sur le monde

A – Si les pratiques artistiques ne transforment pas le monde, elles peuvent changer notre façon de le voir. Les arts donnent à voir, à percevoir. Il s’agit de changer non pas la vie concrète de la société mais d’opérer une révolution spirituelle. Non pas de « transformer le monde » , comme le dit Marx de la praxis révolutionnaire, mais de « changer la vie » , selon les vœux de Rimbaud.

B – L’art donne à voir – comme le dit Alberti à propos de la perspective à la Renaissance : « Le tableau est une fenêtre sur le monde. » Pour Proust, le peintre opère le regard, donne de nouveaux yeux pour voir le monde. Il réalise, pour notre perception, une catastrophe géologique, un vrai tremblement de terre, renversant des anciens modèles, en créant de nouveaux.

3/Cette transformation esthétique n’est-elle pas aussi une transformation du monde, une transformation spécifique aux pratiques artistiques ?

A – Les changements introduits par les pratiques artistiques ne sauraient se limiter au seul « monde de l’art ». Les pratiques artistiques ont souvent des effets décisifs sur la vie sociale, que l’on pense à la photographie, au cinéma, au rôle qu’ils ont joué dans l’histoire du XX e  siècle, révolutionnant le rapport à la trace, à la mémoire, à la manière de faire de l’histoire.

B – Les transformations introduites par l’art ne sont pas seulement celles du regard. Cela est patent avec les pratiques artistiques du XX e  siècle, qui agissent directement sur le réel et non sur notre perception du réel : le land art , c’est l’art qui fait le paysage et ne se contente pas de le représenter. Le body art , c’est l’art qui modifie le corps et non notre représentation du corps comme le fait le nu.

Mais les transformations que les pratiques artistiques introduisent sont des transformations spécifiques que l’on ne saurait confondre avec celles introduites par la science, la technique, la politique. Il s’agit de transformations lentes, peu prévisibles, sans mainmise de la volonté, se gardant des idéologies et du désir de pouvoir, se gardant même sans doute de tout projet de transformation du monde.

Conclusion : même s’il convient de penser la spécificité des pratiques artistiques, de leur impact possible sur le monde, même s’il convient de les distinguer de toute autre pratique, les pratiques artistiques contribuent bien à « changer la vie » selon l’expression de Rimbaud, et à faire des mondes.

Service Campus

Le Monde Mémorable

Le génie Chaplin

Le génie Chaplin

Personnalités, événements historiques, société… Testez votre culture générale

 La fabrique de la loi

La fabrique de la loi

Boostez votre mémoire en 10 minutes par jour

Offrir Mémorable

Offrir Mémorable

Un cadeau ludique, intelligent et utile chaque jour

Culture générale

Culture générale

Approfondissez vos savoirs grâce à la richesse éditoriale du Monde

Mémorisation

Mémorisation

Ancrez durablement vos acquis grâce aux révisions

Le Monde Mémorable

Découvrez nos offres d’abonnements

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

Comment ne plus voir ce message ?

En cliquant sur «  Continuer à lire ici  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

Y a-t-il d’autres limites ?

Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

Vous ignorez qui est l’autre personne ?

Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe .

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.

philosophie

  • informations

s'identifier

espace pédagogique > disciplines du second degré > philosophie > focus

Sujets de réflexions philosophiques : L'art

mis à jour le 20/08/2008

icone sujet 4.jpg

Cette ressource propose quelques sujets de réflexions et de dissertations philosophiques sur le thème de l'art.

mots clés : philosophie , culture , art

L'art :

Textes  philosophiques associés :, activité pédagogique associée  :, cours et conférences en ligne, ressources associées :, information(s) pédagogique(s).

niveau : tous niveaux, Terminale

type pédagogique : sujet d'examen

public visé : non précisé, élève

contexte d'usage : non précisé

référence aux programmes : philosophie, culture, art

ressource(s) principale(s)

haut de page

  • plan de l'espace pédagogique |
  • accueil du site académique |
  • accès rectorat |
  • nous écrire |
  • mentions légales

philosophie - Rectorat de l'Académie de Nantes

Misterprepa

Comment organiser son tour de France des écoles de commerce ?

Excelia : une école qui monte et qui séduit les étudiants, compétences futures des étudiants : quel est le rôle de l’ia , quelles sont les questions à maîtriser pour les oraux , le trophée des parisiennes revient pour une deuxième édition .

dissertation philosophie sur l'art

  • Culture générale

L’art en philosophie : quelques thèses incontournables

  • décembre 13, 2022
  • Par : Gabin Bernard

l'art en philosophie

Cet article s’intéresse aux différentes thèses philosophiques sur l’art. Il tente de recenser les plus importantes d’entre elles.

PLATON, La République , Livre X : l ’art n’est qu’imitation et illusion

La poésie, génératrice d’illusion, est bannie de la cité idéale chez Platon. Dans un extrait, le philosophe grec prend l’image des trois lits : son essence , celui du menuisier ( matériel ) et celui du peintre ( idéal ). L’artiste copie en réalité le lit de l’artisan, lui-même créé à partir du concept. De ce fait, l’art est mensonge et illusion, il ne fait que copier la représentation matérielle d’un concept et non le concept même. “Est-ce représenter ce qui est tel qu’il est, ou ce qui paraît tel qu’il paraît; est-ce l’imitation de l’apparence ou de la réalité ? – De l’apparence dit-il.” Le Beau artistique n’existe pas pour Platon.

ARISTOTE, Poétique : l’art est imitation

Le disciple de Platon s’en distingue nettement ici. Il observe que les hommes ont tendance à imiter : “Imiter est en effet, dès leur enfance, une tendance naturelle aux hommes”, et ils prennent plaisir à contempler ces imitations. De plus, l’homme aime à apprendre par la contemplation. “Apprendre est un grand plaisir […]. On se plaît en effet à regarder les images car leur contemplation apporte un enseignement.” Notons que Pascal fait référence à cet extrait dans ses Pensées : “Quelle vanité que la peinture qui n’attire l’admiration que par la ressemblance des choses, dont on admire point les originaux.” En résumé, selon Aristote, l’art prend sa source dans le plaisir de l’imitation.

Lire plus : Philosophie du langage : les principales thèses à connaître

HEGEL, Esthétique : distinction entre beauté naturelle et beauté esthétique

L’Esthétique chez Hegel renvoie à la philosophie des beaux-arts. “L’esthétique a pour objet le vaste empire du beau […] c’est la philosophie de l’art, ou plus précisément des beaux-arts.” Mais cette définition exclut le beau dans la nature et ne considère que le beau dans l’art. Cela est d’autant plus vrai que les thèses courantes privilégient le beau naturel. “Mais il est permis de soutenir dès maintenant que le beau artistique est plus élevé que le beau dans la nature.” L’esprit est toujours supérieur à la nature ,  en toute idée sont présents toujours l’esprit et la liberté. Hegel conclut : la beauté artistique est supérieure à la beauté naturelle car elle est le fruit de l’esprit. 

HEGEL, Esthétique : l’art n’est pas pure imitation

L’art ne saurait se borner à une simple imitation de la nature. L’opinion courante considère que l’art doit imiter la nature. L’imagination désigne donc cette habileté à reproduire avec fidélité les objets naturels et constituerait alors le but essentiel de l’art. Mais c ette idée restreint l’art à ne reproduire que ce qui existe déjà dans le monde, or l’art est création, il introduit de la nouveauté. Cette tâche reproductrice est inutile (“cette reproduction est du travail superflu”) et présomptueuse. L’art, “limité dans ses moyens d’expression et ne peut produire que des illusions partielles.”

L’art, en s’en tenant à cette définition, ne nous donne qu’une “caricature de la vie”. L’art d’imitation est mesquin et sans grandeur pour Hegel. “L’art, quand il se borne à imiter, ne peut rivaliser avec la nature, et qu’il ressemble à un ver qui s’efforce en rampant d’imiter un éléphant.” L’art est donc médiocre quand il se borne à la simple imitation de la nature. L’art a quelque chose de surnaturel dans son caractère créateur.

HEGEL, Esthétique : l’art doit exclure tout désir

Notre rapport pratique au réel est le désir : “le mode de relations aux choses extérieures est le désir”. L’homme est un être de désir (idée qu’on retrouve chez de nombreux philosophes, dont Spinoza et son conatus en particulier). Dans ce rapport pratique, l’objet est détruit par le sujet. L’homme puise dans les objets sa subsistance, en fait usage et les sacrifie à sa satisfaction personnelle. Le désir maintient l’objet dans son existence sensible et concrète. “Il n’a que faire de tableaux”.

Ainsi, ni l’objet ni le sujet n’y sont libres et indépendants : l’objet est destiné à être détruit et le sujet est prisonnier des intérêts individuels. Au contraire, l’art est libre contemplation par l’esprit : “Les relations de l’homme à l’œuvre d’art ne sont pas de l’ordre du désir. Il la laisse exister pour elle-même, librement, en face de lui, il la considère sans la désirer. ” L’œuvre d’art est vue comme un objet théorique et non pratique. Dès lors, sans même avoir une réalité tangiblement concrète, l’œuvre d’art est dotée d’une existence sensible. L’art est donc libre contemplation par l’esprit, dénuée de tout désir.

HEGEL, Esthétique :  l’art est l’esprit se prenant pour objet

L’esprit a la faculté de se considérer lui-même (par la pensée) : l’esprit peut se prendre lui-même pour objet de pensée. Quant à l’œuvre d’art, bien qu’elle se rapporte au sensible, elle est œuvre d’esprit, “dans la mesure où elles sont jaillies de l’esprit et produites par lui.”. De ce fait, l’art se rapproche plus de l’esprit et de la pensée que de la nature. Les créations de l’art ne sont pas des pensées et des concepts mais “un déploiement extérieur du concept, une aliénation qui le porte vers le sensible.” L’art est l’expression de l’esprit sous forme sensible.

ARENDT, Condition de l’homme moderne : la durabilité de l’œuvre d’art

L’œuvre d’art, unique, n’est pas échangeable. Elle donne à l’artifice humain sa stabilité. Elle n’a pas d’utilité pratique : « l’œuvre d’art doit être soigneusement écartée du contexte des objets d’usage ordinaires.”  “Les œuvres d’art sont de tous les objets tangibles les plus intensément du monde; leur durabilité est presque invulnérable aux effets corrosifs des processus naturels.” Les véritables œuvres d’art traversent les temps, demeurant souvent inaltérées.

Elles acquièrent un statut d’objet immortel créé par l’homme. Arendt met en évidence la permanence de l’art, ce pressentiment d’immortalité “d’une chose immortelle accomplie par des mains mortelles.” L’œuvre d’art échappe par ailleurs à la pensée créatrice lorsqu’elle se matérialise. Le processus de la pensée doit s’interrompre pour la réification matérialisatrice de l’oeuvre. Dans la création de l’œuvre d’art, la pensée est inutile. 

Lire plus : Le Monde chez Nietzsche 

NIETZSCHE, La généalogie de la morale (IIIe Dissertation) : le Beau ne relève pas d’une connaissance mais d’une promesse de bonheur

Nietzsche, au début de cette troisième dissertation, propose une réflexion sur le Beau. Il prend ainsi partie pour la vision de Stendhal , lequel voit dans l’art “une promesse de bonheur”. Au contraire, Kant a défini le beau du point de vue du spectateur désintéressé. Son point de vue est marqué par l’impersonnalité et l’universalité.

“ Au lieu d’envisager le problème esthétique en partant de l’expérience de l’artiste, Kant a médité sur l’art et le beau du seul point de vue du spectateur”. Ce spectateur n’éprouve aucun ravissement face à la beauté: “Est beau, dit Kant, ce qui provoque un plaisir désintéressé.” A l’opposé, Stendhal voit dans le beau “une promesse de bonheur”, il récuse le désintéressement avancé par Kant. La beauté chez Nietzsche ne relève pas d’une connaissance, n’est pas théorique, mais est une expérience érotique.

NIETZSCHE, La volonté de puissance : l’art désigne un total épanouissement

“Sans la musique, vivre aurait été une erreur.” écrit Nietzsche. Pour ce dernier, l ’art est d’une importance vitale, il est joie et plénitude radicale , en plus d’apparaître comme le premier degré de l’effort vers le surhumain. “Ce qui est essentiel dans l’art, c’est qu’il parachève l’existence , c’est qu’il est générateur de perfection et de plénitude: l’art est essentiellement l’affirmation, la bénédiction, la divinisation de l’existence.” L’art, par essence, est affirmation de l’existence, création de nouvelles valeurs.

PLATON, Ion : le poète crée par don divin

D’où vient le génie qu’on accorde aux poètes ? Cette question suscite encore débat aujourd’hui. La vision de Platon est aussi celle de nombreux poètes tel Ronsard. C’est l’inspiration qui anime l’artiste. Le poète est inspiré, il perd la raison : ‘il n’est pas en état de créer avant d’être inspiré par un dieu”. Son privilège divin expliquerait sa spécialisation: il est le réceptacle de la Divinité. C’est aussi cette part de divin qui écarte l’artiste de la société et en fait un homme à part. Le poète crée par l’effet d’un don divin et se fait l’intermédiaire de cette divinité. 

KANT, Critique du jugement : le beau plaît universellement sans concept

“Le beau est ce qui est représenté, sans concept, comme l’objet d’une satisfaction universelle.” Citation extrêmement connue, Kant pointe la satisfaction désintéressée et universelle comportant une ressemblance avec le jugement logique. Celui-ci constitue par des concepts une connaissance de l’objet esthétique. Toutefois, cette universalité est subjective et non pas logique: “il a droit à une universalité subjective.” L’universalité du jugement esthétique ne repose pas sur des concepts.

KANT, Critique de la faculté de juger : le jugement de goût ne peut se prouver

Le jugement de goût, dire si l’on apprécie ou non une œuvre, ne peut pas se prouver. Il se situe entre subjectivité et objectivité. En effet, chacun connaît le poncif : “à chacun son propre goût”. Il fonde le goût sur la pure subjectivité. Le second lieu commun du goût est le suivant : “on ne dispute pas du goût”. Celui-ci reconnaît l’absence de concepts déterminés du goût . Néanmoins, pour Kant, il manque une proposition intermédiaire : “on peut discuter du goût.” Or, “là où il est permis de discuter, on doit aussi avoir l’espoir de s’accorder”.

On constate donc l’antinomie du jugement de goût : le jugement ne se fonde pas sur des concepts (autrement on pourrait discuter à ce sujet), et pourtant le jugement se fonde aussi sur des concepts (autrement on ne pourrait même pas discuter à ce sujet). Le jugement de goût ne peut se prouver, et pourtant on peut en discuter. 

KANT, Critique du jugement : le génie est une disposition innée par laquelle la nature fournit des règles à l’art

“Le génie est le talent de produire ce dont on ne peut donner de règle déterminée.” Par conséquent, “l’originalité est sa première qualité.” Donnant des règles à l’art, “ses productions doivent être des modèles, elles doivent être exemplaires”. Le génie ne peut “lui-même décrire” ou expliquer comment il a accompli ses productions “mais il donne la règle par une inspiration de la nature”. Dans le génie, la nature donne des règles à l’art.

NIETZSCHE, Humain trop humain : le génie n’est pas une disposition innée de l’esprit

Encore une fois Nietzsche s’oppose à Kant. Selon lui, c’est le travail qui crée l’œuvre. “L’activité du génie ne paraît pas le moins du monde quelque chose de foncièrement différent de l’activité de l’inventeur en mécanique”. Le génie représente un long travail. Nietzsche l’associe à quelque chose proche de l’activité artisanale. En réalité, c’est pour éviter de l’envier que l’on a employé le terme de génie (“Nommer quelqu’un “divin”, c’est dire: “ici nous n’avons pas à rivaliser.””) mais aussi par aversion pour la genèse laborieuse.  Le génie ne relève d’un miracle, d’un talent inné, il est le fruit d’un long travail.

Bergson, Le Rire : Quel est l’objet de l’art ?

“Quel est l’objet de l’art ? Si la réalité venait frapper directement nos sens et notre conscience, si nous pouvions entrer en communication immédiate avec les choses et avec nous-mêmes, je crois bien que l’art serait inutile, ou plutôt que nous serions tous artistes, car notre âme vibrerait alors continuellement à l’unissons de la nature.” Bergson 

D’après sa thèse sur le langage “nous ne voyons pas les choses mêmes; nous nous bornons, le plus souvent, à lire des étiquettes collées sur elles.” Le langage est trompeur. “Ce sont aussi nos propres états d’âme qui se dérobent à nous dans ce qu’ils ont d’intime, de personnel, d’originalement vécu.” Nous n’apercevons de notre état d’âme “que son déploiement extérieur. Nous ne saisissons de nos sentiments que leur aspect impersonnel”.

L’individualité nous échappe, “nous vivons dans une zone mitoyenne entre les choses et nous, extérieurement aux choses, extérieurement aussi à nous-mêmes.” Au contraire, l’artiste vit détaché de tout cela. Le détachement de l’artiste est naturel, inné, mais imparfait. “Si ce détachement était complet, si l’âme n’adhérait plus à l’action par aucune de ses perceptions, elle serait l’âme d’un artiste comme le monde n’en a point vu encore. Elle excellerait dans tous les arts à la fois […]. Elle apercevrait toutes choses dans leur pureté originelle.”

L’art n’a qu’un objet. Celui d’écarter les symboles pratiquement utiles, les généralités conventionnellement et socialement acceptées, tout ce masque la réalité même. Bergson conclut avec cette fameuse phrase : “L’art n’est sûrement qu’ une vision plus directe de la réalité .”

BOURDIEU, La Distinction : Le goût est un habitus qui s’ignore

On finit par un peu de sociologie . Le goût est le produit d’un déterminisme social qui permet de se distinguer. D’après Bourdieu, la dimension esthétique s’élabore comme rapport désintéressé au monde: ce désintérêt est un signe distinctif d’une position privilégiée dans la société. La disposition esthétique “est aussi une expression distinctive d’une position privilégiée dans l’espace social“. “Comme toute espèce de goût, elle unit et sépare”. Le goût est également un marqueur social.

Il est “ce par quoi on se classe et par quoi on est classé.”, il est “l’affirmation pratique d’une différence inévitable.” De plus, Bourdieu fait remarquer que ce sont les dégoûts qui sont le plus révélateurs de cet habitus et finit même par affirmer : “les goûts sont avant tout des dégoûts”

Ainsi, le goût est un habitus qui s’ignore.

Lire plus : Trouver le meilleur artisan

Filière ECG ECT Littéraires

Année Bizuth Carré Cube

Prépa d'origine

Groupe d'école visé TOP 3 (HEC Paris, ESSEC, ESCP) TOP 5 (EDHEC, EMLYON) TOP 7 (SKEMA, AUDENCIA) TOP 10 (NEOMA, GEM, TBS) TOP 12 (KEDGE, RSB) TOP 15 (MBS, BSB, ICN) TOP 18 (IMT-BS, Excelia, EM Strasbourg) TOP 20 (EM Normandie, ISC Paris) TOP 24 (INSEEC, ESC Clermont, SCBS, BBS)

Picture of Gabin Bernard

Comment réussir les épreuves orales d’anglais ?

dissertation philosophie sur l'art

6 actus à connaître pour les oraux !

dissertation philosophie sur l'art

Entrainez-vous aux tests psychotechniques de l’ESSEC !

Mado - tests psychotechniques

Mado – Comment réussir les tests psychotechniques de l’ESSEC ?

dissertation philosophie sur l'art

JO 2024 : toutes les infos clés !

sigem 2023

La procédure SIGEM pour les concours 2024 expliquée !

dissertation philosophie sur l'art

Le Chili : tout ce qu’il faut savoir !

dissertation philosophie sur l'art

Performer en entretien de personnalité # 5 : avoir la bonne posture

dissertation philosophie sur l'art

ENQUÊTE : Les critères des préparationnaires dans leur choix d’école

choisir agence seo

Agence SEO : comment choisir l’employeur idéal pour votre carrière ?

dissertation philosophie sur l'art

Réussir le questionnaire ESCP point par point

dissertation philosophie sur l'art

Les centres d’épreuves des oraux de langues pour les Concours BCE et Ecricome 2024

Oraux 2023 calendrier

Calendrier Oraux BCE et ECRICOME 2024

dissertation philosophie sur l'art

La signification « cachée » des noms et logos des Grandes Écoles

dissertation philosophie sur l'art

Les relations conflictuelles entre l’Azerbaïdjan et l’Iran

dissertation philosophie sur l'art

Bienvenue sur le site officiel Mister Prépa. Vous y trouverez des informations précieuses sur les grandes écoles de commerce ainsi que du contenu académique rédigé par d’ex-préparationnaires ayant performé aux concours.

  • Planète Grandes Écoles
  • Génération Prépa
  • Objectif AST
  • Start in Blockchain
  • Ecoles-Commerce
  • Les Ressources
  • Recrutement
  • Mentions Légales
  • Politique de confidentialité
  • La Prépa ECG (ex ECE-ECS)
  • Tout savoir sur la prépa !
  • Qui sommes nous

Copyright © 2024 Mister Prépa – Tous droits réservés

Laissez-nous vous aider, Indiquez ce que vous cherchez en quelques mots !

Pour vous faciliter la navigation sur le site, Mister prépa vous sélectionne tous les articles en relation avec votre recherche.

dissertation philosophie sur l'art

Dissertation philosophique sur l’art, Introduction, Sujet

dissertation philosophie sur l'art

Symbols: 2839

L’art est un phénomène complexe et controversé qui a suscité de nombreuses réflexions chez les philosophes depuis l’Antiquité. En effet, l’art interroge sur sa nature, sa valeur et sa place dans la société. Est-ce que l’art est avant tout un moyen d’expression personnelle ou est-ce qu’il y a des règles et des normes esthétiques qui le régissent? Est-ce que l’art a une valeur universelle ou est-ce que sa valeur est relative à chaque individu et à chaque époque?

Pourquoi l’homme a-t-il besoin de produire de l’art? Quelle est la place de l’art dans la société et quelle est sa valeur?

La question de l’art est un sujet de réflexion qui a occupé les philosophes depuis de nombreux siècles. En effet, l’art est un phénomène complexe et multifacette qui interroge sur sa nature, sa valeur et sa place dans la société.

Pour commencer, il est important de préciser ce que l’on entend par “art”. Selon la définition la plus courante, l’art est une activité humaine qui consiste à produire des œuvres esthétiques, c’est-à-dire des œuvres qui visent à susciter une émotion esthétique chez le spectateur. L’art peut prendre diverses formes, telles que la peinture, la sculpture, la musique, la danse, le théâtre, la littérature, etc.

Une des premières questions que l’on peut se poser est de savoir pourquoi l’homme a besoin de produire de l’art. Pour certains philosophes, l’art remplit une fonction sociale en permettant de transmettre des valeurs, des croyances et des émotions à travers les générations. Selon cette perspective, l’art jouerait un rôle important dans la formation de l’identité culturelle d’un groupe. D’autres philosophes, comme Kant, considèrent que l’art a une valeur en soi, indépendamment de toute fonction sociale. Pour Kant, l’art est un moyen de connaître le monde de manière autonome et de s’élever au-dessus de la contingence de la vie quotidienne.

Un autre débat philosophique concerne la nature de l’art. Est-ce que l’art est avant tout un moyen d’expression personnelle ou est-ce qu’il y a des règles ou des normes esthétiques qui régissent l’art? Les partisans de la première perspective, comme les romantiques, mettent l’accent sur la subjectivité de l’expérience esthétique et sur la liberté de l’artiste de s’exprimer de manière personnelle. Pour eux, l’art est un moyen de donner une voix à l’individualité et de s’émanciper des conventions sociales. D’un autre côté, les partisans de la seconde perspective, comme les formalistes, soutiennent que l’art obéit à des lois formelles

Enfin, la question de la valeur de l’art est également un sujet de débat philosophique.

La-Philosophie.com : Cours, Résumés & Citations de Philosophie - "Il ne faut pas apprendre la philosophie, mais apprendre à philosopher !"

Citations sur l’art

dissertation philosophie sur l'art

L’art est un sujet brûlant de philosophie : il déchire les philosophes depuis Platon jusqu’à Heidegger. De discipline mineure à l’Antiquité, l’art est devenue une thématique propre (la philosophie esthétique ) tardivement.

Kant, dans la Critique de la faculté de juger , fait de l’art et du sentiment esthétique le troisième pilier de la raison. Certains, comme Nietzsche ou Kierkegaard, feront de l’esthétique un mode de vie, une catégorie existentielle (authentique chez Nietzsche, inauthentique chez Kierkegaard). Plus tard, l’Ecole de Francfort et la théorie critique feront de l’art une forme de résistance à la déshumanisation du monde moderne.

Les grandes questions relatives à l’art sont les suivantes :

– L’art est-il une technique ?

– Qu’est-ce que le génie ?

– Le beau est-il universel ?

– Qu’est-ce qu’une oeuvre d’art ?

– Quel est le rôle de l’artiste ?

Pour aller plus loin, voyez notre article sur la définition de l’art

Phrases célèbres sur l’art

Platon : L’art est l’illusion d’une illusion

Aristote : C’ est par l’expérience que la science et l’art font leur progrès chez les hommes

Baumgarten : Science de la connaissance sensible ou gnoséologie inférieure

Kant : Le jugement de goût, c’est-à-dire un jugement qui repose sur des fondements subjectifs et dont le motif déterminant ne peut être un concept, ni par suite le concept d’une fin déterminée (Critique du Jugement)

Arthur Schopenhauer : L’art est contemplation des choses, indépendante du principe de raison

Friedrich Nietzsche : Chez l’homme l’art s’amuse comme la perfection ( Nietzsche et l’art )

Oscar Wilde : La Vie imite l’Art bien plus que l’Art n’imite la Vie ( citations Oscar Wilde )

Alain : Tous les arts sont comme des miroirs où l’homme connaît et reconnaît quelque chose de lui-même

Martin Heidegger : L’essence de l’art, c’est la vérité se mettant elle-même en œuvre

Herbert Marcuse : L’art brise la réification et la pétrification sociales. Il crée une dimension inaccessible à toute autre expérience – une dimension dans laquelle les êtres humains, la nature et les choses ne se tiennent plus sous la loi du principe de la réalité établie. Il ouvre à l’histoire un autre horizon ( L’homme Unidimensionnel )

Bibliographie sur l’Art :

Nietzsche : La Naissance de la Tragédie

Kant : Critique de la faculté de juge

Hegel : L’esthétique

Platon : La République

Aristote : Poétique

Schopenhauer : Le Monde comme volonté et comme représentation

You may also like

Les philosophies d’Héraclite et de Parménide

Les philosophies d’Héraclite et de Parménide

Citations de la bruyère, les tragédies des autres sont toujours d’une banalité désespérante, citations de karl marx, citations d’emil cioran.

Citations de Vauvenargues

Citations de Vauvenargues

  • Ping : Citations de Nietzsche
  • Ping : Nietzsche et l'Art
  • Ping : Citations d’Oscar Wilde

dissertation philosophie sur l'art

la citation

dissertation philosophie sur l'art

Le jugement de goût est-il une pure contemplation ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Commentaire *

La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.

🎁 Dernière ligne droite ! -25% avec le code JEVEUXMONBAC2024 !  😊

L'art n'est-il qu'un divertissement ?

phiT_1211_11_01C

Nouvelle-Calédonie • Novembre 2012

dissertation • Série L

Définir les termes du sujet

  • Au sens large, ce terme désigne toute pratique requérant un savoir-faire pour être accomplie. Synonyme de technique, il s'oppose au hasard.
  • En un sens restreint, il est l'activité de l'artiste qui crée des œuvres destinées à être contemplées ou écoutées. Il vise la beauté , l' expressivité .

Divertissement

Se divertir, c'est s'amuser, se détendre. L'étymologie nous apprend qu'il s'agit aussi de se détourner des sujets sérieux qui nous préoccupent.

Dégager la problématique et construire un plan

La problématique.

Le problème est dû à une mise en cause de la valeur de l'art . Cette pratique est d'ordinaire fortement valorisée. L'opinion y voit une façon de réaliser ses désirs, d'épanouir sa créativité. Quant aux grandes œuvres, elles sont tenues pour un témoignage essentiel de l'esprit humain. Or le divertissement est une activité agréable mais frivole, une façon de se délasser. L'art appartient-il à cette catégorie ? Ne serait-il qu'un jeu ?

  • Dans un premier temps, nous définirons le lien entre l'art et le divertissement par l'intermédiaire de la notion d'agrément.
  • Puis nous approfondirons l'analyse de la notion de divertissement et nous nous demanderons si elle convient vraiment à la notion d'œuvre d'art ?
  • Enfin, nous montrerons que la façon dont l'art s'adresse à notre sensibilité est complexe. Ceci engage une réflexion sur le thème du goût .

Éviter les erreurs

Il ne faut pas réduire le sujet à une défense de l'art qui négligerait les ressources du verbe divertir.

Les titres en couleurs servent à guider la lecture et ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.

Introduction

Les grandes expositions attirent un public nombreux qui n'hésite pas à patienter parfois pendant des heures avant de pouvoir entrer. Dans l'imaginaire collectif l'art reste attaché à la figure du génie , de l'inventeur solitaire qui réalise des découvertes essentielles. Il est donc étonnant d'envisager que l'art ne puisse être qu'un divertissement. Ce terme a ici une signification dépréciative. On ne s'étonnera pas qu'il soit employé pour qualifier des activités ludiques ou sans prétention mais comment peut-on l'appliquer à l'art ? Celui-ci n'est-il pas l' expression des valeurs les plus hautes d'une civilisation ? Le soin mis à entretenir les œuvres incite à le penser. Serait-ce dû à une illusion ?

1. Le plaisir du divertissement

A. l'agrément.

Nous parlons couramment d'artistes de variétés dont le métier est de distraire un public souvent contrarié par les difficultés du quotidien. Le plaisir est l'effet produit par la qualité d'un divertissement proposé dans le but d' échapper momentanément à une réalité désagréable ou morose.

Il est indéniable que cette signification concerne la pratique artistique. Il semble même que des génies rencontrent sur ce point le jugement du grand nombre. Matisse a déclaré que ses tableaux devaient délasser l'esprit surmené de l'homme moderne. Ceci paraît corroborer l'avis de l'opinion commune quand elle soutient que le but d'un film ou d'un spectacle est de lui faire oublier sa vie de tous les jours.

Ce phénomène n'est d'ailleurs pas forcément surévalué par ceux qui le défendent. Le spectateur sait fort bien qu'il n'assiste pas à un chef-d'œuvre mais réclame un droit à se faire plaisir et apprécie les chanteurs ou les cinéastes qui lui procurent cette satisfaction. Kant, dans sa division des Beaux-arts, donne une place aux arts d'agrément qui embellissent le quotidien en le rendant plus agréable à l'œil. La décoration de jardins ou d'intérieur, les divers ornements comme ceux liés au vêtement constituent des avantages qu'il ne faut pas mépriser car ils participent à la civilisation et aux mœurs.

Le plaisir est donc intrinsèquement lié à l'art et on comprend qu'il soit recherché par un public fatigué par les contraintes du travail et la routine journalière.

B. L'ambivalence de la séduction

L'artiste étant un être doué du pouvoir de plaire par ses œuvres, il devrait donc mettre son talent au service des attentes de ses contemporains et chercher à nous divertir . Chateaubriand ne fut-il pas surnommé l'Enchanteur ? Or, cette affection doit être analysée.

L'enchantement reste un critère encore formel. Il ne dit rien quant à la valeur réelle de ce qui est montré. Faire plaisir risque de n'être que l'argument d'un esprit complaisant à l'égard des désirs vulgaires. Le démagogue sait flatter pour imposer sa présence et ses idées. L'artiste ne serait alors qu'un homme habile, capable de répondre à une attente en appliquant des recettes qui pourraient avoir été testées sur des échantillons de population.

Ce danger menace même ceux qui commencèrent par inventer. Picasso dit en ce sens « qu'imiter les autres est nécessaire mais que s'imiter soi-même est mesquin. » Un artiste novateur peut être victime de son succès en se bornant à répéter des procédés.

[Transition] L'idée de divertissement possède un sens qui nous amène à approfondir notre réflexion.

2. Deux visions de l'œuvre

A. l'art comme faux-semblant.

Dans les Pensées , Pascal donne au divertissement une signification tragique en y voyant la façon dont l'homme se détourne de la réalité de sa condition. Se divertir serait une fuite motivée par la misère de notre situation. L'homme se sait mortel et cette considération lui pèse. Dès lors, tout devient désirable pourvu que l'excitation d'une activité lui fasse oublier sa finitude .

Ainsi, c'est l'ensemble des activités humaines qui devient un divertissement. Non seulement les différents jeux, mais la politique, et toutes les charges qui nous donnent un statut social. La royauté elle-même n'aurait de valeur qu'à cette condition car « un roi sans divertissement est un homme plein de misères ». L'art rentre-t-il dans cette catégorie ?

Pascal l'affirme tout en s'étonnant du pouvoir des représentations artistiques : « quelle vanité que la peinture qui s'attire l'admiration par la ressemblance des choses dont on n'admire point les originaux ! » L'art nous détourne de méditer sur notre condition en nous charmant par ses couleurs et ses formes. Ce divertissement, bien que compréhensible, est présenté comme coupable car il nous empêche d'admettre que seule la foi en Dieu nous sauverait. C'est en vain que nous nous divertissons aux spectacles de l'art. Ce plaisir passager nous contraint à le répéter sans jamais nous délivrer de notre angoisse. Cependant, ce jugement rend-il justice à la nature de l'œuvre d'art ?

B. La nature singulière de l'œuvre d'art

Les œuvres d'art sont des réalités particulières au sens où elles possèdent une double nature. Nous les appréhendons par notre sensibilité et elles nous procurent une satisfaction spirituelle . La vue et l'ouïe sont les principaux sens à être sollicités. Or, lorsque nous contemplons un spectacle ou écoutons une musique, nous voyons apparaître des significations comme la joie , la colère , la fierté , etc. La force de l'œuvre vient de la façon dont elle unit ces deux dimensions de manière indissoluble. La signification fait corps avec sa manifestation sensible. Si, par son origine grecque, le mot esthétique renvoie à l'idée de sensation, l'œuvre n'est pas consommable comme un produit nécessaire à nos besoins physiques, elle révèle l' essence d'un sentiment ou d'une valeur. Elle est donc liée à une forme de vérité .

[Transition] Ceci nous engage à réévaluer notre approche de l'œuvre d'art.

3. Réévaluation de l'art

A. art et dévoilement.

Les réflexions d'André Malraux sont centrées autour du concept de métamorphose dans lequel il voit la vérité de l'œuvre d'art. Il s'étonne de la résistance que certaines réalisations opposent au passage du temps . Nous savons bien que les civilisations sont mortelles. Partout abondent les traces de ce qui fut et ne reviendra plus. Ceci ne signifie pas que le passé n'a plus de sens pour nous. La science historienne se charge d'ordonner ces témoignages selon la chronologie. Nous pouvons connaître des faits, les classer de manière intelligible mais la connaissance ne les ressuscite pas. L'époque étudiée est bel et bien révolue.

C'est pourquoi, Malraux estime qu'une œuvre d'art est ce qui conserve une présence par-delà le passage des siècles. Elle ne sollicite pas seulement notre intelligence mais possède une vie énigmatique. Mona Lisa est morte mais La Joconde continue de fasciner. Puisqu'un chef-d'œuvre est ce à quoi on ne peut s'empêcher de revenir, il est plausible de parler de métamorphose pour caractériser la raison de sa vie intemporelle. Les cathédrales gothiques, par exemple, ne furent guère prisées aux xvii e et xviii e siècles avant d'être redécouvertes par le siècle suivant, en les interprétant à sa manière, qui n'est plus la nôtre. L'œuvre peut susciter un nombre illimité d' interprétations et être une source d'inspiration , même si elle traverse des périodes d'oubli. Son pouvoir est fragile mais invincible.

B. L'élargissement de la perception. Le goût

Bergson affirme ainsi que l'artiste est un « révélateur » qui fixe sur sa toile ou dans des mots des visions fugitives , des nuances de sentiments qui traversent notre esprit mais rapidement recouvertes par les exigences de la vie quotidienne. Il souligne ainsi un paradoxe : « c'est parce que l'artiste songe moins à utiliser sa perception qu'il perçoit un plus grand nombre de choses. » Il naît « détaché », c'est-à-dire plus enclin à contempler qu'à utiliser.

Cette thèse est importante car elle donne à l'art une nécessité profonde. Il est lié à la connaissance de soi , de notre vie intérieure et de notre rapport au monde. Les œuvres d'art nous permettent de mieux saisir ce que nous ressentons confusément et c'est pour cela qu'elles nous touchent. Le détachement n'est pas une façon de fuir la réalité mais un recul pour la faire apparaître. Le plaisir pris à l'œuvre est celui d'un goût que nous apprenons à affiner.

Montesquieu note ainsi qu'une jeune personne qui se rend au théâtre manquera d'abord de goût car elle n'aura pas une perception suffisante de ce qu'elle voit. Il lui faudra du temps et de l' expérience pour apprécier la composition qui structure le développement de l'intrigue. Nous pouvons sans difficulté appliquer cette idée à toute forme de spectacle. Ceci est dû au fait que l'œuvre est une représentation qui suit nécessairement certaines règles même si le talent de l'artiste consiste à les moduler pour créer à chaque fois une réalité unique.

[Transition] Il ressort de ceci que le goût est une capacité qui se cultive . Il s'acquiert et se perfectionne par la fréquentation des œuvres.

Ce sujet nous a amenés à considérer l'art sous deux aspects. Il est vrai que l'art, en nous détournant du monde habituel, peut être présenté comme un divertissement qui charme pour un moment. Mais cette signification reste superficielle. Une grande œuvre nous livre la vérité d'un monde , elle dévoile son essence et n'a donc rien d'une activité futile ou secondaire.

L'art nous divertit au sens où il nous détourne de nos habitudes perceptives pour nous rendre plus sensible. Il cultive simultanément notre sensibilité et notre jugement .

Pour lire la suite

Et j'accède à l'ensemble des contenus du site

Et je profite de 2 contenus gratuits

  • Sujets corrigés bac français, philosophie
  • Réussir le commentaire philosophique, méthode, repérage sur texte. Méthode de la dissertation

La Critique de la raison pratique, Kant. La morale et le bonheur. Commentaire philosophique.

  • Le 22/05/2024
  • Dans Réussir le commentaire philosophique, méthode, repérage sur texte. Méthode de la dissertation
  • 0 commentaire

Commentaire philosophique

Un commandement ordonnant à chacun de chercher à se rendre heureux serait une sottise; car on n’ordonne jamais à quelqu'un ce qu'il veut déjà inévitablement de lui-même. Il faudrait que lui ordonner les lignes de conduite, ou plutôt les lui proposer, parce qu'il ne peut pas tout ce qu'il veut. Au contraire, ordonner la moralité sous le nom de devoir est tout à fait raisonnable, car tout le monde ne consent pas volontiers à obéir à ses préceptes, quand elle est en conflit avec des inclinations; et, quant aux mesures à prendre sur les façons dont on peut obéir à cette loi, on n'a pas à les enseigner ici, car ce qu'un homme veut à cet égard, il le peut aussi. Celui qui a perdu au jeu peut bien s'en vouloir à lui même ainsi qu'en vouloir à son imprudence, mais, s'il a conscience d'avoir triché (encore qu'il ait ainsi gagné), il doit se mépriser lui même nécessairement dès qu'il se compare avec la loi morale. Il faut donc bien que celle-ci soit autre chose que le principe du bonheur personnel. Car, être contraint de se dire soi même "Je suis un misérable, bien que j'aie rempli ma bourse", exige un autre critère de jugement que s'il s'agissait de s'approuver soi-même et de se dire : "Je suis un homme prudent, car j'ai enrichi ma caisse".

Kant, Critique de la raison pratique

la recherche du bonheur est-elle d’ordre moral ? Y-a-t-il un sens à parler d’un devoir de bonheur ? Faut-il, au contraire, que la moralité soit dissociée de la recherche du bonheur et pourquoi ?

Ce texte d’E. Kant a pour thème la relation entre bonheur et moralité. Plus exactement, il s’agit de comparer la recherche du bonheur à la notion de devoir moral en prenant pour critère les principes ou les normes de l’action. L’auteur en arrive ainsi à poser sa thèse selon laquelle le bonheur et la moralité s’opposent du point de vue des principes de l’action, et que donc la recherche du bonheur n’est pas de nature essentiellement morale. Le problème se pose donc de savoir pourquoi le bonheur et la moralité doivent être dissociés : la recherche du bonheur est-elle d’ordre moral ? Y-a-t-il un sens à parler d’un devoir de bonheur ? Faut-il, au contraire, que la moralité soit dissociée de la recherche du bonheur et pourquoi ?

Pour répondre à ce problème, le texte articule deux moments argumentatifs qui se répondent symétriquement : De la ligne 1 à 7, Kant commence par comparer le bonheur et la moralité du point de vue du commandement et en déduit sa thèse selon laquelle seule la moralité, contrairement au bonheur, est de l’ordre d’un devoir. Puis, de la ligne 7 à 13, l’auteur illustre sa thèse et, plus globalement, l’ensemble du raisonnement précédent, en prenant l’exemple du jeu d’argent, où il peut arriver que la recherche du gain (et donc du bonheur) passe par l’immoralité, ce qui confirme la thèse de l’opposition fondamentale entre moralité et bonheur.

Ce premier moment pose la thèse de l’opposition entre moralité et bonheur du point de vue des principes. Pour cela, Kant commence par une sorte de raisonnement par l’absurde partant de l’idée de « commandement » (ligne 1). En effet, l’idée de commander aux hommes de se rendre heureux semble « stupide » (ligne 2) puisque tous les hommes recherchent le bonheur. L’idée d’un devoir de se rendre heureux apparaît donc quasiment comme un non-sens car « on ne commande jamais à quelqu’un ce qu’infailliblement il veut déjà lui-même » (ligne 2). Dans cette optique, le bonheur est tellement désiré ou voulu qu’il ne peut pas être considéré comme un devoir : on n’oblige pas quelqu’un à faire ce qu’il fait déjà spontanément ou naturellement. On peut donc en déduire que l’idée d’un devoir n’a de sens que s’il commande ce que l’on ne désire pas naturellement ou spontanément. Certes, le commandement d’atteindre le bonheur peut avoir une signification, mais c’est dans le sens « d’ordonner les mesures à prendre » (ligne 3), autrement dit conseiller ou proposer les moyens d’y parvenir. Par conséquent, ordonner signifie ici donner des règles de prudence (maximes, méthodes, etc.) en vue du bonheur. Ce cas rejoint d’ailleurs la sagesse antique qui visant à rendre l’homme heureux en l’invitant, par exemple, à « vivre en conformité avec la nature » (Épicure). Kant fait ainsi ressortir une contradiction entre le bonheur et la moralité en montrant que si l’idée de commandement est stupide à propos du bonheur, elle est au contraire « tout à fait raisonnable » (ligne 5) lorsqu’il s’applique à la moralité. C’est parce que le « devoir » (ligne 4) est moral qu’il est très sensé d’en faire un commandement. En effet, on peut supposer que le bonheur est encore de l’ordre des « inclinations » (ligne 6) au sens où tous les hommes ont un tel penchant naturel au bonheur. D’où l’idée que le devoir moral puisse aller jusqu’à entrer « en conflit » (ligne 5) avec l’inclination au bonheur comme Kant le démontrera dans la deuxième partie. Reste que la mise en opposition du bonheur et de la moralité va plus loin, dans la mesure où Kant la justifie non seulement par le commandement mais aussi par l’enseignement. Alors que « les mesures à prendre » en vue du bonheur peuvent s’enseigner par des conseils ou des règles pratiques (l’épicurisme par exemple), la loi morale, en revanche, ne s’enseigne pas au sens où elle dépend uniquement de sa propre volonté. Pour justifier ce point capital, Kant met en perspective deux cas où la volonté humaine intervient : d’une part celui où l’homme « ne peut pas tout ce qu’il veut » (lignes 3-4) et, d’autre part, celui où « ce que, à cet égard, quelqu’un veut, il le peut aussi » (ligne 7). Dans le premier cas, l’écart entre le pouvoir et le vouloir conduit l’homme à rechercher les moyens de se rendre capable d’atteindre le bonheur. Mais il en va tout autrement du devoir moral où il suffit à l’homme de vouloir pour pouvoir au sens où obéir à la loi morale se présente comme un impératif absolu qui ne prend pas en compte les conséquences (bonnes ou mauvaises) pouvant découler de l’obéissance au devoir : l’obligation morale se présente donc comme une loi interne qui m’oblige à agir (ne pas mentir, ne pas tricher, etc.). En ce sens, le devoir moral n’est pas acquis ou enseignable puisqu’il est interne et dépend essentiellement en tout homme de sa conscience morale : personne ne peut m’apprendre à suivre ou écouter la voix de ma conscience. La moralité n’est donc pas tant une question de capacité ou de pouvoir que de volonté ou d’intention. En sorte que la morale selon Kant ne concerne que l’intention (agir par devoir) qui préside à l’action et non pas la conséquence de nos actions (être heureux ou non). En termes plus conceptuels, on peut dire que la morale kantienne est déontologique et non pas téléologique au sens où c’est le devoir (deon) qui prime sur les fins (telos). À plus forte raison, le bonheur s’inscrit justement dans la perspective des fins de l’homme et ne peut donc, aux yeux de Kant, appartenir au domaine de la moralité. Après avoir posé sa thèse de la dissociation entre bonheur et moralité, Kant va s’efforcer dans un second moment d’en tirer les conséquences en prenant l’exemple du jeu d’argent.

 En vue de mieux saisir la portée de sa thèse, Kant concentre l’analyse du second moment sur l’exemple du jeu d’argent où l’on va retrouver symétriquement les deux optiques précédentes sur le commandement : ou bien commander renvoie aux « mesures à prendre » en vue du bonheur, ou bien commander se confond avec l’obéissance au devoir moral. Toute l’analyse consiste, comme on va le voir, à adopter une perspective normative sur le raisonnement précédent. L’exemple part du jugement que peut porter un homme sur lui-même dès lors que celui-ci perd ou gagne à un jeu d’argent. Se dessinent alors deux perspectives : la première consiste à perdre et se « fâcher » (ligne 8) contre soi-même à cause de son « manque de prudence » (ligne 8), c’est-à-dire, au sens précédent, regretter de ne pas avoir suivi les règles qu’il fallait pour gagner. Rien de moral dans ce jugement porté sur soi-même puisqu’il consiste uniquement à s’en vouloir de ne pas avoir été assez prudent ou performant. Tout à l’inverse, la seconde perspective consiste à gagner tout en ayant « triché » (ligne 8) et Kant ajoute qu’« il faut » (lignes 9-10), dans ce cas précis, se mépriser moralement. Où l’on voit qu’ici le devoir moral ne signifie aucunement suivre des règles de prudence, ni même adopter la bonne stratégie (moyen/fin) mais uniquement ne pas tricher. Par voie de conséquence, Kant en déduit que la loi morale ne peut se confondre avec « le principe du bonheur personnel » (lignes 10-11). D’ailleurs, le tricheur peut aussi bien être heureux personnellement (d’avoir gagné beaucoup d’argent) et se sentir coupable moralement d’avoir triché (aux yeux de la loi morale). Ce qui confirme la thèse selon laquelle on ne peut assimiler la recherche du bonheur à un devoir moral

Enfin, pour mettre en évidence cette contradiction entre moralité et bonheur, Kant formule à la première personne ce qu’un tricheur peut se dire à lui-même après avoir triché (pour gagner) : d’une part « je suis un être indigne, bien que j’aie rempli ma bourse » (lignes 11-12) et, d’autre part, « je suis un homme prudent, car j’ai enrichi ma caisse » (lignes 13). Le philosophe allemand en tire la conséquence que ces deux jugements, même s’ils semblent en apparence compatibles, ne peuvent pas reposer sur la même « norme du jugement » (ligne 12). La norme du bonheur concerne ici le fait de devoir trouver le moyen, même immoral (tous les moyens sont bons !), de gagner tandis que la norme morale consiste, quant à elle, à se rendre digne (non méprisable) en s’interdisant notamment de tricher (quitte à perdre !). Aussi ces deux principes répondent-ils symétriquement aux deux formes de commandement analysées dans le premier moment ; le premier renvoyant à la moralité et le second à la prudence, la prudence du tricheur pouvant aller, dans cet exemple, jusqu’à désobéir à la loi morale pour se rendre heureux.

Le problème était de savoir en quoi la recherche du bonheur et le devoir moral s’opposaient du point de vue des principes. Kant a d’abord montré que parler d’un devoir moral de se rendre heureux n’a pas de sens dans la mesure où l’homme qui recherche le bonheur n’obéit pas tant à un devoir moral qu’à une simple règle en vue d’atteindre le bonheur (prudence). Au contraire, le devoir moral commande à l’homme ce qu’il doit faire indépendamment des circonstances et donc de l’attente du bonheur qui pourrait en découler. On peut en conclure que, contrairement à toutes les philosophies anciennes comme l’épicurisme ou le socratisme, la recherche du bonheur se trouve exclue par Kant du domaine de la moralité. Le sage sait se rendre heureux mais il n’est qu’un homme prudent et non pas un homme moral. Sa sagesse, aussi parfaite soit-elle, ne nous dit donc encore rien sur sa moralité qui, elle, consiste selon Kant à agir par devoir (la loi morale) et, par suite, se rendre digne d’être heureux - quel que soit par ailleurs le but ou le bonheur escompté.

Peut-il être juste de désobéir aux lois ? Dissertation philosophique corrigée

Peut-il être juste de désobéir aux lois ?

Suis-je le mieux placé pour me connaître ? Dissertation corrigée

Suis-je le mieux placé pour me connaître ?

Questions sur la doctrine de la vertu, Kant. Exercice philosophique corrigé

  • Le 08/03/2024

Kant, Doctrine de la vertu

Rousseau, Huitième lettre écrite à la montagne. En quoi l’indépendance est-elle contraire à la liberté politique ?

Thème, thèse, problématique, plan

Commentaire philosophique corrigé :John Rawls, Théorie de la justice - Quelle conception de la justice une société démocratique doit-elle structurer?

  • Le 28/02/2024

Commentaire philosophique bac blanc

Suis-je ce que j’ai conscience d’être ? Dissertation corrigée, bac blanc

Correction bac blanc

Husserl, Les rapports entre la vérité et la science. Introduction et première partie du texte

  • Le 28/11/2023

Exercice bac, le commentaire

Que gagnons-nous à travailler ? Travailler l'introduction d'une dissertation en philosophie

  • Le 10/10/2023

Exercice : l'introduction d'une dissertation

Exercice de philosophie sur les présupposés : méthodologie. Comment disserter sur une question philosophique ouverte ou fermée?

  • Le 18/09/2023

Exercices, les présupposés

Expliquer une citation de Kant : "On ne peut apprendre la philosophie, on ne peut qu'apprendre à philosopher"

  • Le 14/09/2023

Expliquer une citation

Exercice de philosophie : reformuler les maximes kantiennes du sens commun

Exercice de philosophie

Comment faire un commentaire philosophique? Méthode pour réussir l'analyse d'un texte et exemple de repérage sur Kant, "Qu'est-ce que les Lumières"?

  • Le 12/09/2023

Méthode, repérage

Philosophie - méthode et repérage

Articles similaires

Il est par définition injuste de désobéir à la loi- La loi n’est pas toujours juste, le légal ne se confond pas avec le légitime. La désobéissance peut sembler plus juste que l’obéissance

Suis-je le mieux placé pour me connaître ? existe-t-il une situation privilégiée pour se connaître soi-même ? Suis-je moi-même dans une telle position ? Quel rôle jouent les autres?

Rousseau, Huitième lettre écrite à la montagne. En quoi l’indépendance est-elle contraire à la liberté politique ? Analyse de la lettre. Thème, thèse, problématique, plan

Commentaire philosophique corrigé : Texte de John Rawls, Théorie de la justice - Comment fonder l’autorité politique sur la participation active de chacun à la vie publique et politique ? Quelle conception de la justice doit structurer une société démocratique ?

Suis-je ce que j’ai conscience d’être ? Dissertation corrigée, bac blanc - Le problème se pose de savoir si l’on est ce que l’on a conscience d’être - Avoir conscience d’être suffit-il pour savoir qui l’on est ? Notre identité personnelle coïncide-t-elle avec la conscience que nous avons de nous-mêmes ?

Husserl, Les rapports entre la vérité et la science. Commentaire : Introduction et première partie du texte Exercice bac de philosophie. Deux corrections sont proposées

Que gagnons-nous à travailler ? Travailler l'introduction d'une dissertation en philosophie - Présupposé de l'intitulé

Exercice de philosophie sur les présupposés : méthodologie. Comment disserter sur une question philosophique ouverte ou fermée? Quel plan choisir? Dialectique? Thématique?

Ajouter un commentaire

Commentaire / Dissertation

Méthode simple pour réussir

Le repérage sur texte

  • Kant Qu'est-ce que les Lumières?
  • Husserl, rapports vérité/science
  • Exercice de reformulation
  • Exercices de philosophie

Problématiser 

  • Exercices. Concepts/Repères
  • Exercices sur les présupposés

L'existence humaine/ La culture

  • Le désir- le besoin   / Le langage 
  • Art et technique
  • Nature et Culture  
  • Conscience/Inconscient
Humanités, Littérature, Philosophie, bac 2021

IMAGES

  1. L'ART

    dissertation philosophie sur l'art

  2. VÉRITÉS

    dissertation philosophie sur l'art

  3. Dissertation philosophie

    dissertation philosophie sur l'art

  4. Fiche de philosophie art

    dissertation philosophie sur l'art

  5. Méthode plan en philo

    dissertation philosophie sur l'art

  6. Dissertation Corrige Philosophie

    dissertation philosophie sur l'art

VIDEO

  1. Idées reçues sur la dissertation

  2. Analyser un sujet et déterminer le problème en dissertation de Français

  3. Corrigé dissertation philosophie

  4. Dissertation : le développement et la conclusion

  5. ART PHILO : LE SENTIMENT ESTHETIQUE PLATON KANT HEGEL

  6. Ta dissertation doit être progressive

COMMENTS

  1. L'art

    La culture nous rend-elle plus humains ? L'art a t-il pour seule fonction de nous plonger dans l'imaginaire ? L'art est-il moins nécessaire que la science ? L'art fait-il réfléchir ou fait-il rêver ? L'artiste doit-il chercher à rendre compte de la réalité ? L'artiste est-il maître de son œuvre ?

  2. L art : corrigés de dissertations & commentaires de texte qui peuvent

    L'art est-il explicable ? L'art nous détourne-t-il du réel ? Pour avoir du goût, faut-il être cultivé ? L'art est-il une illusion ? L'art, est-ce ce qui ne sert à rien ? Pensez-vous que la société moderne favorise la création artistique ? Quelles sont les règles de l'art ? L'art nous est-il plus nécessaire que la technique ?

  3. Dissertations sur L'art

    La dissertation philosophique qui suit aborde la question fascinante : « En art, tout s'apprend-il ? ». De nombreux aspects seront examinés pour évaluer si l'art peut être entièrement enseigné ou s'il existe des éléments intrinsèquement innés. Lire la suite

  4. Sujets de Dissertation sur l'Art

    Rédigé le 26 January 2023. 8 minutes de lecture. Ressources Philosophie Terminale s Sujets de Dissertation sur l'Art. Les meilleurs professeurs de Philosophie disponibles. C'est parti. Sujets de dissertation. L'art est-il soumis à des règles ? L'œuvre d'art est-elle une imitation de la nature ?

  5. Sujets de philosophie sur L'art

    Sujets de philosophie sur L'art corrigés sur Ma Philo.net - Page 1 - Aide personnalisée pour tous vos devoirs de philosophie, réponse à votre dissertation de philo en 1h chrono. Nos professeurs traitent tous les sujets, de tout niveaux, terminale, fac, classe prépa.

  6. Dissertation de Philosophie : A-t-on besoin de l'art

    » L'homme a donc besoin de l'art, l'art le permet d'exprimer et de faire ressortir ses passions et désirs intérieurs. L'art assimilé à l'expression du moi, devient alors élévation de l'esprit, en répondant à un besoin bien plus noble, en donnant satisfaction à un besoin bien plus grand : celui de s'élever ...

  7. L'art nous détourne-t-il de la réalité ?

    L'art comme outil de révélation et de critique de la réalité. L'art n'est pas seulement un moyen d'évasion ou de distorsion de la réalité, il est aussi un outil de révélation et de critique de la réalité. Il peut nous faire prendre conscience de certaines réalités, nous faire réfléchir, nous faire questionner notre propre réalité.

  8. "L'art nous apprend-il quelque chose ?" Découvrez le corrigé

    La première dissertation proposée aux élèves de terminale en filière technologique était : « L'art nous apprend-il quelque chose ? Mathias Roux , professeur de philosophie, vous propose ...

  9. Exemple de dissertation de philosophie

    Mis à jour le 7 décembre 2020. Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac). Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d'une dissertation de philosophie, ainsi que la méthode utilisée.

  10. Bac philo 2022 : corrigé du sujet « Les pratiques artistiques

    Voici le corrigé d'un des deux sujets de dissertation proposés, réalisé par la professeure de philosophie Evelyne Oléon. Bac de philo 2022 en direct : Retrouvez les corrigés, partagez vos...

  11. Portail pédagogique : philosophie

    Cette ressource propose quelques sujets de réflexions et de dissertations philosophiques sur le thème de l'art. mots clés : philosophie, culture, art. L'art : 1. Ce qu'il faut apprécier dans l'art, n'est-ce que l'expression de soi de l'artiste ? 2. Comment comprendre l'amour du beau ? 3. Comment définir un art populaire ? 4.

  12. Philosophie: L'art est-il un langage?

    Ecrit par Toute La Philo. Dissertation de Philosophie (corrigé) Introduction. Si une catégorie d'individus se distinguent par le fait qu'ils soient qualifiés sous la dénomination d'artiste, cela signifie que l'art n'est pas une activité à la portée de tout un chacun.

  13. Philosophie : Le beau est-il un produit de l'art

    Le réel n'est pas beau en soi, c'est l'art qui lui inculque cette beauté à travers la représentation qu'il fait de lui. Nietzsche emprunte ces termes pour décrire l'art dans son ouvrage La Volonté de puissance : « L'art est par essence affirmation, bénédiction, divinisation de l'existence ».

  14. Bac de philo : L'Art

    Avec le Pack Bac Philo des Bons Profs, tu reçois tous les vendredis un programme de révision incluant toutes les notions résumées en vidéo et des annales corrigées pas à pas en vidéo pour être au...

  15. Cours et dissertations sur l'art et la technique,philosophie

    Cours et dissertations sur l'art et la technique,philosophie. Accueil. Philosophie niveau bac 2024. L'existence humaine et la culture. Bac de philosophie 2024. L'art,le beau, la création,la technique. A t'il pour fonction d'être beau?Peut-il se passer de maîtrise technique?Choisit-on d'être artiste? L'art,le beau, la création,la technique.

  16. PDF Tout ce que vous devez savoir sur l'art sans l'avoir jamais appris

    Contribution au Colloque de l'ACIREPh "La dissertation de philosophie en terminale: Épreuve de réflexion, modèle à réfléchir " - Octobre 2000 -repris in Côté-Philo. Un programme de notions autorise à l'examen une diversité si illimitée de sujets qu'il est impossible aussi bien à l'élève de s'y préparer qu'au professeur d'y préparer ses élèves.

  17. Avons-nous besoin d'art? Sujet corrigé philo Washington S

    Corrigé de la dissertation série S Washington, bac 2019 - Double enjeu du sujet : notre nature : connaître nos besoins, ce qui structure notre existence valeur de l'art : activité gratuite ou liée à des besoins anthropologiques ?

  18. L'art en philosophie : quelques thèses incontournables

    L'art en philosophie : quelques thèses incontournables. décembre 13, 2022. Par : Gabin Bernard. Cet article s'intéresse aux différentes thèses philosophiques sur l'art. Il tente de recenser les plus importantes d'entre elles. PLATON, La République, Livre X : l'art n'est qu'imitation et illusion.

  19. Dissertation philosophique sur l'art, Introduction, Sujet

    Selon la définition la plus courante, l'art est une activité humaine qui consiste à produire des œuvres esthétiques, c'est-à-dire des œuvres qui visent à susciter une émotion esthétique chez le spectateur. L'art peut prendre diverses formes, telles que la peinture, la sculpture, la musique, la danse, le théâtre, la littérature, etc.

  20. PDF En quoi l'art favorise t-il la liberté

    Dissertation rédigée. L'art est souvent conçu, à tort parfois, comme une sphère où domine la liberté, au moins celle de l'artiste, comparable au Dieu créateur, ou à un démiurge. Mais c'est oublier que l'œuvre d'art s'inscrit souvent dans une tradition, dans un « genre » qui obéit à des codes, à des normes, à des canons.

  21. Citations sur l'art

    Résumés. Recherches. Critiques de Films. Contribuer. Citations sur l'art. L'art est un sujet brûlant de philosophie : il déchire les philosophes depuis Platon jusqu'à Heidegger. De discipline mineure à l'Antiquité, l'art est devenue une thématique propre (la philosophie esthétique) tardivement.

  22. L'art n'est-il qu'un divertissement ?

    dissertation • Série L. Définir les termes du sujet. L'art. Au sens large, ce terme désigne toute pratique requérant un savoir-faire pour être accomplie. Synonyme de technique, il s'oppose au hasard. En un sens restreint, il est l'activité de l'artiste qui crée des œuvres destinées à être contemplées ou écoutées. Il vise la beauté, l' expressivité.

  23. La Critique de la raison pratique, Kant. La morale et le bonheur

    Le problème était de savoir en quoi la recherche du bonheur et le devoir moral s'opposaient du point de vue des principes. Kant a d'abord montré que parler d'un devoir moral de se rendre heureux n'a pas de sens dans la mesure où l'homme qui recherche le bonheur n'obéit pas tant à un devoir moral qu'à une simple règle en ...