presentation de la zone d'etude

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Section 2 : démarche méthodologique de l’étude.

Cette section présente la zone d’étude, la population à l’étude, la procédure d’échantillonnage, les méthodes de collecte et d’analyse des données. Par ailleurs, elle aborde d’autres aspects de la méthodologie qu’il est important de souligner.

Paragraphe 1 : Zone d’étude, population à l’étude et procédure d’échantillonnage

Ce paragraphe est consacré à la présentation de la zone d’étude, à la population à l’étude et à la procédure d’échantillonnage.

A- Présentation de la zone d’étude :

Dans cette partie, l’accent est mis sur la situation géographique, le milieu physique, les caractéristiques humaines et socio-économiques de la commune de Savalou.

1- Situation géographique et milieu physique de la commune de Savalou :

Située en plein centre du Bénin et au Sud-ouest du département des Collines, la commune de Savalou est comprise entre 7°33’31’’ et 8°12’25’’ Latitude Nord et entre 1°37’55’’ et 2°8’14’’ Longitude Est. Elle est limitée au Nord par Banté, au Sud par Djidja, à l’Est par Dassa-Zoumé et Glazoué et à l’Ouest par la République du Togo sur environ 65km (limite Nord-Sud). Elle s’étend sur près de 58km de l’Ouest à l’Est et s’étend sur une superficie de 2674km2, soit 2,37% du territoire nationale (voir figure 1, en annexe 4). Les sols les plus répandus dans la commune de Savalou sont les sols ferrugineux tropicaux avec par endroits des étendues de concrétion. Mais, il existe aussi des sols hydromorphes et des vertisols. Ces types de sols sont favorables à la culture de l’anacarde.

Quant au relief de la commune de Savalou, il repose sur du matériel précambrien du vieux socle granito gneissique. Il est modelé dans une pénéplaine cristalline avec des dômes isolés, soit des inselbergs parsemés de petites chaînes dont l’une s’étend sur près de 20km donnant à la commune son appellation de « Pays de la chaîne des collines ». Ce relief culmine entre 120 et 500m avec des pentes variant entre 3 et 10% dans les agglomérations. Il est ainsi favorable à l’agriculture et plus particulièrement à la culture de l’anacarde.

Par ailleurs, la commune de Savalou est dans une région soumise aux influences équatoriales et à celles du régime alterné de type guinéen. C’est la zone où s’estompent les influences de la mousson du Sud-ouest et de l’alizé continentale appelé harmattan du Nord-est. Ce qui aboutit à une répartition inégale des pluies dans la région. Ainsi, la commune connait une grande saison pluvieuse, qui s’étend de Mars à Novembre, marquée par la chute des tendances pluviométriques en Août et une grande saison sèche de Novembre à Février. La hauteur moyenne des pluies est de 1150mm dans la commune avec des variations allant de 864 à 1637,3mm (ASSOGBA, 2011). De plus, les températures sont relativement élevées toute l’année avec les maxima situées entre 28,1 et 36,7°C et des minima comprise entre 20,8° et 22,5°C. Les mois secs sont respectivement les mois de Novembre, Décembre et de Janvier (ASSOGBA, 2011).

Au total, les éléments de l’environnement biophysique (le climat, l’hydrographie, le sol, le relief et la température) sont favorables à l’agriculture. Aussi, les populations de Savalou sont –elles dans un espace viable et favorable à la culture de l’anacarde.

2- Caractéristiques humaines de la commune de Savalou :

Avec un taux d’accroissement annuel de 3,7%, la commune de Savalou a une population de 104.749 habitants, soit 50163 hommes et 54 586 femmes repartie dans quatorze (14) arrondissements dont quatre (04) urbains (Savalou-Aga, Agbado, Attaké et Ouèssè), dix sept (17) quartiers de villes et cinquante deux (52) villages (INSAE,2004). En effet, la commune compte 21.173 ménages dont 13.593 ménages agricoles, chaque ménage comportant en moyenne 4,9 membres. D’une façon générale, la commune de Savalou est faiblement peuplée car sa densité moyenne est de 39,17 habitants/km2, inférieure à la moyenne nationale qui est de 43,5 habitants /km2 (INSAE, 2004). Cela n’empêche que 70,67% de la population ont des âges compris entre 6 et 59 ans. Ce qui traduit une certaine jeunesse de la population et donc un atout pour le développement des secteurs économiques du fait de l’existence de ressources humaines et de mains d’œuvre.

3– Caractéristiques économiques de la commune de Savalou :

Le potentiel économique de la commune de Savalou repose fondamentalement sur l’agriculture. Il s’agit d’une agriculture extensive qui occupe 73. 694 habitants (INSAE, 2004). Aussi, la pluviométrie est-elle assez favorable aux travaux agricoles et de grandes superficies cultivables sont encore disponibles : 17, 84 % du territoire de la commune sont cultivés soit 30 % de la superficie cultivable ; ce qui correspond à 45. 300 ha et les principales cultures sont : l’igname , le manioc , le mais , le riz , le niébé , l’anacarde et des culture maraîchères (PDC ,2005) .Par ailleurs , les populations de Savalou s’adonnent à des activités secondaires telles que : le commerce, l’élevage, l’artisanat et la transformation des produits agricoles.

Les activités commerciales portent sur 31,63 % de l’ensemble du secteur des activités économiques de la commune (PDC ,2005) .Les activités en majorité informelle, concernent les produits agricoles tels que les tubercules, les céréales, les légumineuses et surtout les produits agricoles transformés. Le commerce se déroule dans cinq (05) marchés quotidiens , treize (13) marchés périodiques, soixante et unes (61) boutiques, trente deux (32) magasins, deux (02) dépôts de ciment, etc. (PDC, 2005).

L’élevage est généralement domestique et est faiblement associé à l’agriculture, ce qui freine son développement dans la commune. Mais, on y rencontre quelques fulbé à l’ouest de la commune qui font l’élevage extensif. L’artisanat quand à lui, est composé d’activités de transformation de produits alimentaires et des activités de construction, de menuiserie, de soudure, de tissage, de poterie etc.

Les activités telles que le tourisme et l’hôtellerie commencent par prendre de l’ampleur avec l’importance que connaît maintenant la fête de l’igname qui se déroule à chaque 15 Août. Une autre activité qui caractérise la commune de Savalou après l’agriculture est la transformation des produits agricoles notamment le manioc et l’anacarde depuis la rénovation des usines semi – industrielles de transformation des noix de cajou en amandes de cajou.

B- Population à l’étude :

Tous les quatorze (14) arrondissements de la commune de Savalou sont majoritairement ou minoritairement producteurs d’anacarde. En effet, selon les statistiques de l’UCPA, en 2011, la commune comptait 20.000 producteurs d’anacarde. En plus des producteurs, la filière anacarde fonctionne grâce à d’autres acteurs comme les agents des usines de transformation de l’anacarde en amandes, les agents des structures d’encadrement (CeCPA, ONG, etc.), les transformateurs, les commerçants, etc.

Certes, on ne dispose pas de statistiques quantitatives sur ces acteurs notamment les commerçants, mais il est de constat que ces acteurs (commerçants) sont les moins nombreux de la filière. Cependant, on dénombre plus de collecteurs que de courtiers et de grossistes. Ces derniers, quelques centaines, essaient d’organiser la commercialisation en empêchant des entrées informelles dans ce secteur d’activité.

Ainsi donc, dans le cadre de cette étude, la population à l’étude est un mélange hétérogène de producteurs d’anacarde, de commerçants de noix de cajou et des agents d’encadrement et cela sur la base d’un échantillon défini.

C- Procédure d’échantillonnage :

L’échantillonnage de cette étude est fait par une méthode non probabiliste à savoir : l’échantillonnage par choix raisonné vu le degré d’engagement des différent arrondissements et la répartition des acteurs dans la commune.

1. Fonction de production

Selon les agents du CeCPA et de l’UCPA de la commune de Savalou, tous les quatorze (14) arrondissements sont producteurs d’anacarde. La commune étant divisée en trois (03) zones à savoir :

La zone Est qui compte quatre (04) arrondissements, la zone Centre qui compte cinq (05) arrondissements et la zone Ouest qui en compte cinq (05) également, nous avons choisi, pour l’enquête, deux (02) arrondissements par zone selon leur degré d’implication dans la filière et la taille des superficies de production. A cet effet, quinze (15) producteurs ont été enquêtés par arrondissement choisi à l’aide des questionnaires (voir annexe) et suivant l’échantillon du tableau ci-dessous.

Tableau n°1 : Effectifs des producteurs enquêtés par arrondissement

Effectifs des producteurs enquêtés par arrondissement

Source : Enquête de terrain, Avril 2012.

1. Fonction de commercialisation

Après discussion avec le président de l’UCPA de la commune et en tenant compte du fait que la période d’enquête coïncide avec celle de la commercialisation, avec la mobilité et l’indisponibilité des différents acteurs de la commercialisation des noix de cajou, un échantillon de dix huit (18) acteurs intervenants dans le système de commercialisation (collecteurs, courtiers, grossistes) a été retenu.

Au total, 90 producteurs dans 06 arrondissements de la commune et 18 acteurs de la commercialisation ont été enquêtés. En plus du groupe cible huit (08) agents du CeCPA, deux (02) responsables de l’UCPA, un (01) responsable de l’URPA Z/C et une(01) autorité communale ont été aussi interviewés. Le tableau n°2 présente les catégories de personnes enquêtées dans la commune de Savalou.

Tableau n°2 : Total des enquêtés par catégories dans la commune

Total des enquêtés par catégories dans la commune

Source : Enquête de terrain, Avril 2012

Paragraphe 2 : Méthodes de collecte, d’analyse des données et autres aspects de la méthode d’analyse :

Ce Paragraphe présente les méthodes de collecte et d’analyse des données et d’autres aspects de la méthode d’analyse de cette étude.

A– Méthodes de collecte des données :

Cette partie expose la source, la nature, les outils de collecte et de présentation des données de même que les phases et périodes de recherche.

1. Source et nature des données :

Dans le cadre de cette étude, des données primaires sont collectées respectivement auprès des personnes faisant partie des échantillons constitués et des structures et institutions en contact avec la filière anacarde. Quant aux données secondaires, elles ont été collectées à travers des entretiens, la recherche sur internet et la recherche documentaire. En effet, les données collectées se résument aux statistiques agricoles relatives à la production et la commercialisation de l’anacarde disponibles au CeCPA, à l’UCPA, à la Mairie de la commune de Savalou, sur internet et à la bibliothèque de l’Université de Parakou. Il s’agit aussi d’informations socio-économiques, démographiques et géographiques dans la zone d’étude. Les caractéristiques des systèmes de production et de commercialisation des noix de cajou sont également recueillies. Lors de la collecte, des données quantitatives et qualificatives pouvant permettre d’atteindre les différents objectifs et tester les diverses hypothèses émises ont été collectées.

2. Outils de collecte et de traitement des données :

Pour la collecte des données primaires de l’étude, les outils de collecte utilisés sont : les questionnaires d’enquête, des guides d’entretien et l’observation directe.

En effet, les données ont été principalement collectées à partir de trois (03) questionnaires (voir annexe 1). Le premier questionnaire a été adressé aux producteurs. Le deuxième est allé à l’endroit des acteurs de la commercialisation et le troisième a été administré aux agents du CeCPA. Quant aux guides d’entretien, ils ont permis d’avoir un entretien structuré avec le chef d’arrondissement de Savalou- Aga et des entretiens non structurés avec les responsables de l’UCPA, de l’URPA Z/C et du CeCPA sur la base des questionnaires et des objectifs de la recherche.

Par ailleurs, les données secondaires ont été recueillies à travers la recherche documentaire et la recherche sur internet.

Enfin, les données recueillies, après dépouillement et analyse, ont été traitées avec les logiciels Word et Excel. La présentation des données s’est faite à travers des tableaux, des graphiques et des diagrammes circulaires.

3. Phases et périodes de l’étude :

Il s’agit des phases de recherche documentaire, de l’enquête exploratoire, de la collecte de données proprement dite et de la rédaction du mémoire.

1. Recherche documentaire :

Elle s’est déroulée de décembre 2011 jusqu’à la réalisation du mémoire. Elle a consisté à faire le tour des centres de documentation des structures et institutions intervenants directement ou indirectement dans la filière anacarde. Aussi faut- il reconnaître que nous avons effectués énormément de recherche sur internet. Tout ceci nous a permis non seulement de comprendre et de compléter les données recueillies par les enquêtes mais aussi et surtout de formuler notre problématique, de rédiger la revue de littérature et de mieux comprendre la méthode d’analyse de données. Cette phase est résumée dans le tableau synoptique suivant :

Tableau n°3 : Tableau synoptique de la recherche documentaire

Tableau synoptique de la recherche documentaire

2. Phase exploratoire :

Cette phase a eu pour objectifs l’échantillonnage des arrondissements, la rencontre des responsables des structures intervenants des la filière et la mise en forme définitive des questionnaires d’enquête. Elle s’est déroulée en février 2012 et a conduit à l’élaboration du projet de recherche tout en permettant de concilier les résultats de la recherche documentaire et de la recherche sur internet avec ceux obtenus à l’issue de la phase exploratoire.

3. Phase de collecte des données :

Au cours de cette phase qui a eu lieu du 10 Avril au 11 Mai 2012, nous sommes allés collecter des données primaires auprès des producteurs en compagnie des agents d’encadrement du CeCPA intervenants dans les arrondissements échantillonnés. Ces données ont été également recueillies chez les acteurs de la commercialisation, les responsables des organisations de producteurs. Quant aux données secondaires telles que la taxe municipale, les frais financiers et bancaires, le traitement phytosanitaire, les rendements sur les (05) dernières années, les apports économiques de la filière etc. elles ont été collectées auprès des administrations et institutions intervenant dans ce domaine d’activité.

4. Phase de rédaction :

A cette étape, les informations recueillies ont été regroupées par centre d’intérêt en tenant compte des constantes et des relations typiques et suivant les objectifs de recherche. Les données ainsi dépouillées ont été traitées et analysées et les résultats sont utilisés pour la rédaction du rapport définitif. En effet, les données recueillies après dépouillement ont subi un traitement manuel et informatique et ont été présentées sous forme de tableaux, de graphiques, et de diagrammes circulaires afin de faciliter leur interprétation et leur analyse. Cette phase de rédaction s’est déroulée de Juin à Août 2012.

B- Méthode d’analyse des données :

Pour atteindre les différents objectifs de cette étude, l’outil d’analyse qui sera utilisé est la Matrice d’Analyse des Politiques (MAP) de monke et Pearson (1989). Elle a été utilisée dans plusieurs études en Afrique : ReNSE (2002), dans analyse coût-bénéfice des technologies du Niébé: une application de la Matrice d’Analyse des Politiques; Module EASYPol 104 portant sur l’analyse de la filière pêche au Burkina Faso (FAO, 2007); AfricaRice en partenariat avec le Michigan State University(USA) (2010), dans évolution des avantages comparatifs et analyse de la compétitivité du riz et du mais en Afrique.

Elle a aussi été utilisée dans des études réalisées au Bénin: HOUNDEKON (1996), dans l’analyse économique des systèmes de production du riz dans le Nord Bénin; YAO (1997), dans comparatif advantages and crop diversification; ADESINA et COULIBALY (1997), sur les technologies agro forestières; ADEGBOLA et al (2006), dans compétitive de la filière anacarde au Benin : une analyse des effets aux prix de référence; FANOU (2008), dans rentabilité financière et économique des systèmes de production maraichers au Sud-Bénin: une application de la MAP; ALOUKOUTOU et al (2011), dans une étude de la compétitivité du maïs au Bénin, recommandée par le PRESAO. L’approche MAP est un système de comptabilité en partie double. Elle est le produit de deux identités : l’une qui définit la rentabilité comme la différence entre les revenus et les coûts, et l’autre qui mesure les divergences (politiques qui déforment les stimulants économiques et défaillances du marché) comme la différence entre les paramètres observés et les paramètres qui existeraient si les divergences étaient supprimées.

On pourra alors évaluer l’impact des politiques des produits et des politiques macroéconomiques en comparaison avec la situation où ces politiques sont absentes. Dans l’approche MAP, des données sur le budget agricole (revenu des ventes et coûts des intrants) sont rassemblées pour les systèmes agricoles principaux. La détermination des profits que les paysans ou les commerçants ont effectivement obtenus est un impact initial simple et important de l’analyse qui montre quels paysans ou commerçants sont concurrentiels actuellement et comment leurs profits pourraient changer si les politiques de prix étaient modifiées. Avec la méthode MAP, les revenus et les coûts qui sont impliqués dans les budgets de la filière sont réexaminés. Le tableau n°4 montre la MAP ; la rentabilité est mesurée en suivant les lignes de la matrice. Les coûts sont évalués par les éléments des deux colonnes du centre.

On calcule les profits présentés dans la colonne de droite en soustrayant les coûts présentés dans les deux colonnes du centre des revenus impliqués dans la colonne de gauche.

L’objectif no1, qui vise à apprécier les rentabilités financière et économique des différentes fonctions de production et de commercialisation de la filière, est le sujet de ce paragraphe. L’approche MAP a l’avantage d’apprécier l’impact de chaque instrument de distorsion sur la rentabilité d’une activité et permet une grande désagrégation des éléments de calcul des deux coefficients qui permettent d’apprécier les rentabilités financière et économique, des différents systèmes de production et de commercialisation. Si la rentabilité financière est positive, alors le système est rentable pour les paysans ou les commerçants. Les ressources peuvent alors être utilisées efficacement dans le système.

De même, il y a rentabilité sociale ou économique, si la rentabilité économique nette est positive, alors l’activité est économiquement rentable. L’activité ainsi considérée présente un avantage comparatif statique pour la société.

L’objectif no2 qui vise à évaluer l’effet des changements de politiques économiques sur les rentabilités de la production et de la commercialisation de l’anacarde est atteint par le calcul: du Coefficient de Protection Effective et des transferts.

Tableau n°4 : Matrice d’Analyse des Politiques (MAP)

Matrice d’Analyse des Politiques (MAP)

Source : MONKE et PEARSON, 1989.

A, B, C et D sont des éléments du budget financier et E, F, G et H sont ceux du budget économique.

A représente les revenus obtenus par l’acteur (producteur ou commerçant) et reflétant les prix du marché.

(B+C) sont les couts observés.

E est le niveau des revenus évalués au prix de référence.

(F+G) sont les couts observés.

1 = la rentabilité privée ou financière, D = A – (B+C) 2= la rentabilité sociale ou économique, H = E –(F+ G) 3= les transferts de produit, I = A- E 4= les transferts de facteurs échangeables, J = B – F 5= les transferts de facteurs non échangeables K = C – G 6= les transferts nets, L = D – H ou L= I –J –K.

– Le Coefficient de Protection Effective CPE = (A-B)/(E-F).

Le CPE est le rapport de la valeur ajoutée en prix financiers à la valeur ajoutée en prix économiques. Il permet d’apprécier si une activité bénéficie ou non d’incitation à produire.

Lorsque le CPE est supérieur à 1, alors les acteurs bénéficient d’une incitation positive à continuer leurs activités ; ils gagnent plus de revenus qu’ils ne gagneraient sans distorsions de prix. Les acteurs bénéficient d’une subvention implicite ou d’une protection des prix.

Si le CPE est égal à 1, il traduit l’équilibre ou le niveau optimum de la compétitivité des échanges entre le marché national et international. La structure de protection est neutre. Les acteurs ne sont ni favorisés ni défavorisés.

Si le CPE est inférieur à 1, le pays ne protège pas son marché. L’activité est implicitement taxée. Les acteurs gagneraient un meilleur revenu s’ils achètent et vendent aux prix économiques. Ils sont donc défavorisés sur le marché interne.

– La rentabilité financière :

Ce calcul commence par la construction de budgets séparés pour la production et la commercialisation des noix de cajou. Les composantes de ces budgets sont inscrites dans la MAP en monnaie locale par unité physique.

La rentabilité financière montre la compétitivité de la filière agricole. Si les profits financiers sont négatifs (D < 0), les acteurs obtiennent un taux de rentabilité au-dessous de la normale et on peut donc prévoir qu’ils abandonneront cette activité toutes choses égales par ailleurs. Des profits financiers positifs indiquent des rendements au-dessus de la normale et devraient amener à l’expansion future du système considéré.

– la rentabilité économique :

La deuxième ligne du tableau 2 utilise les prix économiques ou sociaux. Ces évaluations mesurent les avantages comparatifs ou l’efficacité du système de production agricole. Si les profits économiques sont positifs (H>0), l’activité considérée présente un avantage comparatif ; le pays peut donc se consacrer à la production du bien concerné. Une autre approche utilisée pour évaluer la rentabilité économique d’une activité est l’analyse des Coûts en Ressource Intérieures (CRI). Un CRI supérieur à 1 signifie que le coût des facteurs intérieurs (domestiques) utilisés est supérieur à la valeur créée, mesurée en prix internationaux ; il y a donc une perte de richesse pour la société. Plus on réduit le CRI, plus on maximise le profit économique.

C- Autres aspects de la méthode d’analyse

Cette partie est consacrée aux unités de quantification, à l’estimation de la main d’œuvre, à la détermination des prix économiques ou prix de référence, à la détermination des valeurs des inputs intermédiaires, aux limites de la recherche et aux limites et avantages de la méthode d’analyse.

1- Unités de quantification et estimation de la main d’œuvre :

Les unités de quantification sont les unités de mesure permettant d’estimer la superficie dans la fonction de production de l’anacarde et d’estimer les quantités achetées ou vendues par les différents acteurs de la fonction de commercialisation de l’anacarde. En effet, l’unité de mesure des superficies de production de l’anacarde est l’hectare (ha). Quant à la production, elle est vendue au kilogramme (kg) par les producteurs. Du coté des acteurs de la commercialisation, c’est la tonne (t) qui est utilisée pour estimer les différents coûts de la commercialisation des noix de cajou. En ce qui concerne l’estimation de la main d’œuvre, elle est faite par conversion de la main d’œuvre disponible en équivalent – adulte (tableau n°5)

Tableau n°5 : taux de conversion des catégories de main d’œuvre.

taux de conversion des catégories de main d’œuvre

Source : ADEGBOLA et al, 2003; OLOUKOI et al, 2005

En partant de ce tableau, l’effectif total (ET) des travailleurs en Equivalent-Homme est donné par la formule suivante :

ET = (Nombre d’Hommes) + 0,75 (Nombre de Femmes) + 0,5 (Nombre d’enfant de 7 à 14ans).

Par ailleurs trois (03) types de mains d’œuvre sont utilisés par les producteurs de l’anacarde à savoir : la main d’œuvre familiale (MOF), la main d’œuvre salariée (MOS) et minoritairement les groupes d’entraide.

La Main d’œuvre totale (MOT) pour une opération donnée est égale alors à MOT=MOF +MOS (y compris, l’entraide) l’entraide étant valorisée au prix de la MOS. Enfin, dans les différents villages des producteurs enquêtés, le coût de la main d’œuvre est fixé à l’hectare et selon l’opération effectuée.

1. Cas des inputs intermédiaires

A ce niveau, on dénombre aussi bien les facteurs échangeables que des facteurs non échangeables tel que : le petit outillage. Ce dernier comprend entre autres : les houes, les coupe-coupes, les couteaux, les haches, les bassines, etc. pour la production et les bascules, les pesons, etc. pour la commercialisation. Leur amortissement a été comptabilisé. La méthode de calcul utilisée est celle de l’amortissement constant. Le coût des outils utilisés, de même que leur durée d’utilisation, leur nombre, le nombre de spéculations pour lesquelles ils sont utilisés, sont directement obtenus auprès des producteurs. Pour la production, l’amortissement constant est obtenu en divisant l’anuité des matériels obtenue par le nombre de spéculations et par le nombre moyen d’hectare pour la production de l’anacarde. Pour la commercialisation, l’annuité obtenue est divisée par la quantité moyenne achetée par le grossiste (en tonnes). Quant aux sacs de jute utilisés pour la commercialisation leur coût pour une tonne a été comptabilisé entièrement parce qu’ils sont des emballages perdus pour le commerçant.

En ce qui concerne la détermination des prix de référence, voir l’Annexe n 2.

2. Limites de la méthode d’analyse et Limites de la recherche :

Il s’agit ici, d’aborder les limites et avantages inhérents à la méthode d’analyse utilisée dans cette étude et de parler des limites de la recherche.

2. Limites et avantages de la MAP :

Comme tout outil d’analyse, la MAP présente des limites et avantages sur le plan théorique ; cet outil découle directement de la théorie du commerce internationale et donc hérite des limites inhérentes à ce cadre de pensées (BCEPA, 2002 ; Agazounon, 2003). Sur le plan méthodologique, la construction de la MAP demande la détermination d’un système de prix de référence qui nécessiterait un modèle économique élaboré pour calculer les prix aux quels les facteurs de production seraient évalués de façon optimale (op, cit).

La MAP est une représentation statique du système productif qui ne permet pas de prendre en compte des effets des interactions entre les variations des prix relatifs et l’évolution des techniques (ou la combinaison des facteurs de productions) du côté de l’offre et les changements des habitudes alimentaires du côté de la demande. Elle est une représentation incomplète d’un système productif et de son articulation avec un environnement économique puisqu’on raisonne en volume de production et de consommation fixe.

La MAP est un outil qui ne présente pas de difficultés majeures pour être maitrisée et peut donc être utilisée par un large public dans les cadres de discussions et de préparation des décisions de politiques économiques. Elle doit être d’abord prise comme un outil de dialogue en s’assurant que les hypothèses retenues dans l’élaboration des comptes sont clairement exposées. Cette transparence des résultats est nécessaire afin de limiter l’effet « boite noire » qui est inhérente à l’utilisation d’outils d’analyse nécessairement simplificateurs de la réalité pour l’utilisation (op.cit)

1. Limites de la recherche :

Au cours de nos recherches, nous avons rencontré quelques difficultés. La première est liée à l’insuffisance de la documentation écrite. Nous avons constaté un manque crucial d’ouvrages traitant de l’anacarde en générale et de façon particulière de la rentabilité de la filière anacarde. Aussi, avons nous constaté l’absence de base de données sur la production (aspect quantitatif) de l’anacarde au niveau de la commune. Et lorsque ces données existent, elles sont en dessous de la réalité ou des fois divergentes d’une structure à une autre. Une autre difficulté est liée à la nature quantitative des données collectées. En effet, les données ont été collectées par passage unique où elles ont nécessité un travail de mémoire intense chez les enquêtés (ceux-ci devaient fournir des informations sur les cinq (5) dernières années). Pour cela, elles comportent probablement des insuffisances bien que l’enquête soit menée en compagnie de l’agent du CeCPA en service dans chaque arrondissement concerné, permettant ainsi de mieux structurer les interviens et de ne pas s’éloigner de la réalité.

Par ailleurs, certains enquêtés (une minorité) notamment les acteurs de la commercialisation ont refusé de donner des informations sur leur prix de vente et leur revenu exact issu de la commercialisation de l’anacarde en raison, de la concurrence. A notre demande ils nous ont donnés des intervalles pour situer ces données, ce qui a permis de faire des estimations pour les valeurs manquantes de leurs fiches d’enquête. D’autres grossistes (même s’ils ne sont pas légion) ont strictement refusé de nous répondre.

Au total, ces difficultés auraient dues avoir un impact certain sur notre recherche. Pour y remédier, nous avions complété certaines fiches d’enquête (environ 7% d’enquêtés) par des estimations sur la base des données secondaires collectées.

Page suivante : CHAPITRE II : CONTEXTE, CARACTERISTIQUES SOCIO-ECONOMIQUES, DEMOGRAPHIQUES ET SYSTEMES DE PRODUCTION ET DE COMMERCIALISATION.

Retour au menu : Analyse de la rentabilité de la filière anacarde dans le département des Collines : Cas de la Commune de Savalou.

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Çukurova Üniversitesi Mühendislik Fakültesi Dergisi

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  • EPIGRAPHE; DEDICACE; REMERCIEMENT; SIGLES ET ABREVIATIONS
  • INTRODUCTION
  • CHAPITRE I. CONSIDERATIONS CONCEPTUELLES ET THEORIQUES
  • CHAPITRE II : BANCARISATION DE LA PAIE DES SALAIRES DES AGENTS ET FONCTIONNAIRES DE L’ETAT EN RDC

CHAPITRE III. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE ET CADRE METHODOLOGIQUE

  • Chapitre IV: PRESENTATION DES RESULTATS
  • CONCLUSION GENERALE
  • BIBLIOGRAPHIE, TABLE DE MATIERE

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III.1. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE

1)   Historique de la cité de Kagando/Kiliba

La cité de Kagando/Kiliba a été créée par l’ordonnance-loi n°87/238 du 29 Juin 1987 portant création et délimitation des cités de l’ancienne région du Kivu. Elle est parmi les 3 cités du territoire d’Uvira qui ont été découpées officiellement : la cité de Kagando/Kiliba ; la cité de Sange et la cité d’Uvira. 

  • a) Aspects géographiques

La Cité de Kagando/Kiliba est située dans le territoire d’Uvira, province du Sud-Kivu, en République Démocratique du Congo. Elle est située à environ 27 Km du chef-lieu du territoire. Elle s’étend sur une superficie de ± 100Km², un kilométrage des routes vitales de ± 10Km 2 . Elle compte 42887 habitants dont 39759 personnes de nationalité congolaise soit 92,7% et 3128 sujets étrangers soit 7,3%. Elle est limitée :

   Au Nord, par la rivière Runingu et les confins de la sucrerie du Kivu

   Au Sud, par la rivière Kavimvira et le lac Tanganyika ;

   A l’Ouest, par la chaine de Mitumba ;

   A l’Est, par la littorale de la rivière Ruzizi qui nous sépare avec le Burundi.

En outre, les réelles limites de la cité sont encore à nous départager avec la chefferie des Fuliiru sur la localité de Kagunga et de Luhoholo d’une part et la cité d’Uvira qui viole la limite fixée par l’ordonnance présidentielle sur la rivière Kavimvira et le lac Tanganyika d’autre part  (Rapport de la cité de Kagando/Kiliba 2013).

  • b) Climat et végétation.

La cité de Kagando/Kiliba est très chaude, le soleil est très accablant. Par sa situation en attitude, elle connait un climat tropical à longue saison sèche qui dure au moins 6 à 7 mois. La température maximale est de 29°C et celle minimale est de 18°C. La Cité de Kagando/Kiliba connait la différenciation saisonnière qui s’effectue en fonction des variations pluviométriques opposant une période sèche et l’autre pluvieuse. Par conséquent, le calendrier agricole à Kagando ne suit plus la différenciation des saisons sèches et humides. La population pratique l’agriculture par irrigation en vue de produire de vivre pour une sécurité alimentaire adéquate des ménages. Elle arrive à produire et écoule l’excédent sur le marché.

Dans la Cité de Kagando on pratique l’agriculture par irrigation grâce à la rivière Kiliba, Runingu et rivière Kawizi qu’on utilise pour les rizicoles et d’autres plantations similaires et les champs de canne à sucre.  La végétation y est de type d’attitude et est essentiellement dominée par la savane herbeuse. Dans le bas-fond on trouve le terrain de plantation de canne à sucre, de riziculture ainsi que le bananerais et de manioc tandis que sur les montagnes on trouve les champs des maniocs et des arbustes. 

  • c) Hydrographie

La Cité connait un réseau hydrographique dominé par 3 rivières importantes : la rivière Kiliba, la rivière Runingu et la rivière Kawizi qui servent à l’irrigation des plantations de canne à sucre de la société SUCKI et d’autres différentes cultures agricoles telles que la culture de paddy, d’arachides, des patates douces, des maïs, etc.

La rivière Kawizi sert aussi à l’irrigation des Rizicultures de Kawizi et à l’exploitation de l’eau minérale de la société RAFIKI MAJI-SAFI, les trois rivières sont des affluents de la rivière Ruzizi dans laquelle elles se jettent.

2)   Structure politico-administrative

La Cité est dirigée par un chef de Cité secondé par un secrétaire administratif. Le chef de Cité reçoit les rapports des chefs des quartiers et fait à son tour le rapport à l’administrateur du territoire. Elle compte 9 quartiers dirigés par les chefs des quartiers et leurs adjoints, 75 avenues et 150 cellules de bases chapeautées chacune par un chef d’avenue titulaire et son adjoint et un chef de cellule.

La Cité possède un groupe de vieux sages et des membres qui prennent part au conseil de sécurité et un groupe de jeunes qui s’occupent de la socialisation et d’initiative des jeunes sur les droits de l’homme en général et celui de la sécurité alimentaire en particulier. 

Tableau N°II. La structure organique de la Cité de Kagando/Kiliba

  • Structure de santé

Ladite cité est beaucoup menacée par des diverses maladies surtout le paludisme, la diarrhée, le choléra, l’anémie, Kwashiorkor. Elle compte deux centres hospitaliers dont l’un de la 8 e CEPAC/ Kiliba et l’autre de la société SUCKI auxquels s’ajoutent le centre de santé d’Etat Kagando et le poste de santé de la 8 e CEPAC/Hongero. Elle compte aussi plus de 10 petits dispensaires. 

  • Les écoles

L’éducation se fait à l’école, à l’Eglise et en famille. Les écoles sont organisées à trois niveaux : Maternel, primaire et secondaire. Elles sont regroupées en réseaux dont : les privées, les conventionnelles et l’école officielle. La cité de Kagando/ Kiliba compte 27 écoles dont 9 écoles secondaires, 17 écoles primaires et une école maternelle. Parmi ces écoles, nous avons une école primaire officielle, 4 écoles conventionnées catholiques dont 3 primaires et une école secondaire; 8 écoles conventionnées protestantes dont une école maternelle, 5 primaires et 2 secondaires; 14 écoles privées dont 9 primaires et 6 secondaires. Malgré cette multitude d’infrastructure scolaire dans la cité, il ressort que la majorité de la population de Kiliba est non instruite (±6500 scolarisés dans les écoles primaires et ±5500 scolarisés dans les écoles secondaires). Cet état de choses se justifie par le manque de moyens d’accès à la scolarité.

  • La religion et les marchés

Quant aux confessions religieuses, plusieurs cultes religieux sont opérationnels dans cette Cité : Les protestants, les catholiques, les musulmans, les néo-apostoliques, les branamistes et les autres confessions religieuses. On y retrouve trois marchés à savoir : le marché de Kiliba/Kabulimbo, le marché de Kiliba/ONDS et le marché de Kawizi.  

3)   Description du capital humain

 Sa population est composée de deux catégories : Les Congolais et les étrangers. Les Fuliiru, grande tribu de la cité, sont majoritaires et considérés comme autochtones. Il existe d’autres ethnies suivant les différentes cultures notamment les Shi, les Lega ; les Baluba ; les Babembe et bien d’autres tribus pour des raisons de cherche d’emplois à la SUCKI et d’autres pour la recherche de lopins de terre pour cultiver. L’exode massif de la population lors des guerres civiles (rebellions) et les famines qui s’en suivirent en sont les causes principales. Les étrangers (Rwandais et les Burundais) s’y sont installés pour des raisons politiques, de menaces des guerres tribalo-ethniques dans leurs Pays d’origines et les Tanzaniens s’y trouvent pour des raisons d’emplois à la SUCKI. 

Tableau N°III : STATISTIQUE DE LA POPULATION CONGOLAISE ET ETRANGERE EN 2013

Source : Bureau de la Cité de Kagando/Kiliba, rapport de 2013.

Au regard de ce tableau, il importe de dire que la population de la cité de Kagando/Kiliba s’estime à 42887 habitants y compris la population étrangère qui est estimée à 7,3% de la population totale. Il en résulte que les femmes sont plus nombreuses que les hommes et les filles que les garçons. On trouve une main-d’œuvre nécessaire composée des femmes dans l’agriculture en vue de lutter contre la crise alimentaire à Kiliba.

4)   Description du capital économique

Les activités économiques dans la Cité de Kagando/Kiliba sont dominées par l’agriculture, l’élevage, la pêche, le commerce, le transport et l’industrie, petite et moyenne entreprise.

  • a) La terre : premier capital du paysan

Face à une importance accroissement démographique, la terre, le principal capital des paysans à Kiliba, est devenue insuffisante et le mode d’acquisition de celle-ci diffère selon que l’attribution est temporaire ou définitive.

La cité dispose une grande superficie des terres cultivables, environ une partie seulement est occupée par les agriculteurs. L’utilisation des terres agricoles à Kiliba cause problème suite à l’arrivée de la sucrerie du Kivu et certains grands propriétaires fonciers. Les autres terres disponibles sont soit en jachères, soit en zone de pâturage.

Ces immenses étendues sont souvent consacrées aux produits destinés à l’exportation (les riz, les maniocs, etc.). L’exploitation agricole était fonction des besoins et des capacités de chaque individu. Mais l’introduction de la propriété privée de la terre par les colonisateurs a fait coexister deux sortes des statuts sur les terres. Ainsi au mode d’acquisition traditionnelle des terres, les liens familiaux, les ménages, le bon voisinage, les contrats de partage de récolte (métayage) est venue s’ajouter l’acquisition par décision administrative.

Certains agriculteurs travaillent comme ménagers pour un faible salaire, sur les terres qui ne leur appartiennent pas et dont ils ne peuvent pas utiliser librement les produits ni pour la vente, ni pour leur consommation. Parmi ces paysans nous avons un nombre élevé de Rwandais et Burundais et une minorité d’autres tribus occupant la cité.

  • b) L’agriculture

Les paysans de Kagando s’adonnent à diverses cultures en vue de répondre favorablement à leurs divers besoins alimentaires et subvenir à d’autres besoins vitaux de leurs ménages. Dans cette cité, l’agriculture est exclusivement de subsistance car la totalité de la production est consommée par les producteurs et l’excédent est écoulé au marché local. Les principales cultures pratiquées à Kiliba sont : Les maniocs, les maïs, les riz, les bananiers, les haricots, les patates-douces, les pommes de terre, les légumes, les arachides.

Bien que symbolisé par le tracteur et la pratique culturale motorisée, les biens d’équipements sont composés de toute une série des outils nécessaires pour le travail du sol : semer, défricher, récolter, etc.

  • c) L’élevage et la pêche

On pratique l’élevage extensif des vaches et des chèvres mais aussi des petits bétails, dans un système traditionnel. Les vaches servent à la consommation de lait, viande et au commerce. Les chèvres et les petits bétails servent à la consommation de la viande seulement, alors que les vaches servent à la discussion de gages matrimoniaux ou titres matrimoniaux pour rester dans le sens purement Africain. Les poules servent à la consommation de la viande et des œufs. Quant à la pêche, les paysans le font selon les saisons; elle se fait à la ligne, à la nasse et une pêche artisanale dans la rivière Kiliba, dans les petits marins drains d’irrigation de plantation des cannes à sucre de la sucrerie du Kivu, dans les rizicultures et dans la rivière Ruzizi.

  • d) Le commerce et le transport

L’écoulement du surplus agricole se fait sur les marchés locaux. La cité possède un aérodrome qui a été tracé par la sucrerie de Kiliba mais qui n’est plus fonctionnel. Il est à noter qu’il existe certaines routes, telle que celle qui relie Kagando à Gatumba, permettant aux habitants de la cité de transporter leurs récoltes par les vélos. La cité est traversée par la route nationale n° 5 qui permet à la population d’exercer les activités commerciales avec les commerçants provenant de Bukavu, Sange et ailleurs. En effet, la farine de manioc et le riz paraissent aujourd’hui les produits incontournables dans le commerce exercé par les agriculteurs de Kiliba.

5)   Industrie, petite et moyenne entreprise

La cité de Kiliba regorgeait une industrie (Sucrerie du Kivu) utilisant une main-d’œuvre d’au moins cinq milles personnes, celle-ci est à moitié opérationnelle à nos jours. Nous y trouvons également la REGIDESO, les moulins à farine de manioc, de maïs et les décortiqueuses du riz. L’usine de la sucrerie de Kiliba, fut le seul moyen de production des sucres qui existait dans la cité et qui constituait l’économie principale non seulement dans la cité mais aussi du territoire tout entier.

III.2. CADRE METHODOLOGIQUE

Benoit gauthier cité par deplateau (2000, p.54) considère la méthodologie comme mode de confrontation des idées, issues à la fois de l’expérience et de l’imagination, aux données concrètes, dérivées de l’observation en vue de confirmer, de nuancer ou rejeter ces idées de sa part..

                    Elle désigne l’ensemble des méthodes et techniques qui orientent l’élaboration d’une recherche et qui guident la démarche scientifique pour arriver à un certain résultat.

C’est pourquoi l’utilisation d’une méthodologie  adéquate s’avère indispensable pour une recherche scientifique, en ce sens qu’on ne se saurait  pas envisager une recherche sans en prévoir la voie pour atteindre l’objet que l’on s’est assigné. C’est ainsi qu’en ce qui est de matières propres utilisées à la réalisation de ce présent travail, nous avons emprunté de voies et moyens scientifiques jugés efficaces. Il s’agit des méthodes et techniques.

  • 2 .1 Méthodes

Ce mot est un emprunt du mot latin « odos » (chemin) et meta (vers).Le mot grec methodos signifie aussi « route », voie, direction qui mène au but.

  • Madeleine (2001, p.352), la méthode est un ensemble d’opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elle poursuit, les démontre, les vérifie. Elle répond à la question « comment ».

Ainsi, nous avons utilisé les méthodes suivantes :

III. 2.1.1 Méthode historique : Cette méthode nous a aidés à déceler dans un espace de temps, l’évolution de la bancarisation de la paie de salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat.

II1.2.1.2   Méthode fonctionnelle : Celle-ci nous a aidés à analyser les liaisons ou les rapports existant entre l’Etat et le protocole de la paie (BCC/ACB et ses sous-traitants).

II1.2.1.3 Méthode Analytique : avec elle nous avons analysé les avantages et les inconvénients que présente cette innovation dite bancarisation.

II1.2.1.4 Méthode d’enquête  : Nous avons (sur base d’un questionnaire d’enquête que nous présentons en annexes) récolté les informations auprès des enseignants.

III.2.2Techniques

Du grec « techné », qui désigne « l’art, les moyens d’atteindre un but situé au niveau des faits, des étapes pratiques ». M. GRAWITZ (op.cit., p.352), il s’agit des instruments, des moyens au service des méthodes dans le but de collecter les données nécessaires dans une recherche scientifique ou détecter et expliquer rapidement la vérité.

Il peut aussi impliquer l’utilisation d’outils, de gestes ou d’étapes ayant des procédés opératoires rigoureux, définis, transmissibles, susceptibles d’être appliqués à nouveau dans les mêmes conditions, adaptés au genre de problèmes et de phénomènes en cause.

Ainsi, pour la réalisation de ce présent travail, nous avons fait recours aux techniques ci-après :

III.2.2.1 Technique documentaire : Cette technique nous a permis de consulter les ouvrages, de travaux de fin de cycle, notes de cours ayant trait à notre sujet.

III.2.2.2 Technique d’interview : Elle nous a aidé d’entrer en contact avec nos enquêtés principalement les enseignants, les agents de la banque et ceux de la SECOPE de manière à aboutir leurs points de vue en rapport avec le présent sujet.

III.2.2.3 Technique statique : grâce à laquelle nous avions analysé des données de manière statistique (descriptive et différentielle)  tels que le recours aux fréquences, aux pourcentages et à l’inférence de résultats trouvés sur l’ensemble des enseignants.

II.2.3 La population d’étude et détermination de l’échantillon

Ii.2.3.1. la population d’étude.

Il est évident pour nous de faire allusion à l’ensemble des références sur lesquelles vont porter les observations ; cet ensemble est appelé « ensemble statistique » ou « population ».

L’étude complète d’une population, son recensement, c’est-à-dire l’examen de toutes les unités qui la composent, n’est pas toujours possible. Cette étude peut demander du temps, et son coût peut être élevé. Il peut aussi arriver que les unités statistiques observées soient détruites à l’occasion de leur examen. Pour ces diverses raisons on peut être conduit à n’observer qu’une partie de la population, c’est-à-dire à procéder à un sondage. Les unités étudiées à l’occasion du sondage constituent un échantillon. L’étude de cet échantillon fournira des informations et conduira à des conclusions qui pourront être étendues, quoi qu’avec précision à la population.

Ainsi, à titre de définition, retenons que différents auteurs ont défini la population et chacun de sa manière. Mais, faisons allusion à celle qui nous vient de BOSSER B.et alii cité par BINTU (opt.cit. P.7) pour qui, la population d’étude est « l’ensemble des cas réels et possibles sur lesquels porte l’enquête et qui constituent une collectivité ». 

Dans le cadre de notre étude, la population d’étude est constituée des enseignants œuvrant dans différentes écoles publiques de la cité de Kagando/Kiliba estimée autour de 192 personnes.

II.2.3.2. Détermination de l’échantillon

La sélection de l’échantillon se fait de telle manière que l’analyse des résultats fournis par cet échantillon donne lieu à des conclusions généralisables à l’ensemble de la population R. Guy et C. Robert (1967, p.4). Et donc l’échantillon prélevé doit être représentatif que possible de la population où il est tiré c’est-à-dire ses caractéristiques doivent être les reflets de caractéristiques de la population.

Comme vu précédemment, pour de diverses raisons on peut être conduit à n’observer qu’une partie de la population. La partie observée constitue pour nous un échantillon.

En général, deux types de procédures sont disponibles pour faire la sélection d`un échantillon représentatif conduisant à des conclusions généralisables à la population entière et aucune d’elle n’est meilleure par rapport à l’autre ;  mais le choix de l’une d`elles dépend plus de la nature des données récoltées, de la population étudiée et de l’habilité du chercheur DEPLETEAU (opt. cit., p. 215). Ces procédures sont :

  • La procédure probabiliste grâce à laquelle tout individu de la population peut figurer dans l`échantillon et c`est avec une probabilité connue,
  • La procédure non probabiliste qui repose sur la procédure subjective de choix dans laquelle la probabilité de sélection de chaque unité n`est pas connue d`avance.

Connaissant à priori notre population cible, nous allons tirer de cette dernière l`échantillon de façon aléatoire simple. Ainsi, les différentes écoles de la cité vont nous servir des strates pour déterminer l`échantillon. Cependant, nous allons d`abord déterminer l`échantillon de façon globale dans un premier temps et ensuite nous allons repartir en strates. Pour estimer les caractéristiques de la population, les résultats de chaque strate ont été pondérés selon l’importance de la strate dans la population considérée et puis combiné avec les résultats des autres strates.

Ainsi, pour déterminer notre échantillon global nous nous sommes servis de la formule ci-dessous du prof déogratias BUGANDWA (2013-2014):

: Désigne la taille de l`échantillon

Z   : La valeur de la constante issue de la loi normale selon le seuil de confiance. Il est le coefficient correspondant au degré de fidélité à 90 %, une constante équivalent à 1, 64.

E   : La marge d’erreur de l’échantillon choisi, plus ou moins de l’intervalle de confiance. Chaque chercheur fixe cette marge en fonction du degré de précision qu’il souhaite. Ainsi, nous choisissons pour ce travail une marge d’erreur de 0,2.

N : La taille de la population qui, constituée de 192 dans notre étude

p : proportion, qui s’exprime par le rapport entre l’échantillon pré-enquêté et la population, ce qui nous a donné : 60/192= 0,31

L`application de cette formule nécessite non seulement une pré-enquête mais aussi la connaissance de la population totale. Ainsi la taille de notre échantillon est :

                          =

Ainsi, le coefficient de pondération (P) =  , avec = cas favorables

                                                                                N= cas possibles

Tableau N°IV : Population et échantillon

Source : renseignement fourni par les chefs d’établissements

III.2.4. Déroulement de l’enquête

  • Pré-enquête

                   Avant de procéder à notre enquête proprement dite,  nous avons effectué une pré-enquête sur 60enseignants soit 31 % en lançant quelques questions sur terrain en vue de vérifier la façon dont ils se comporteront vis-à-vis de nos questions proprement dites.

La pré-enquête présente une utilité car elle nous a permis d’enrichir notre problématique tout au début du travail   et de rendre clair quelques concepts qui nous ont guidé dans la formulation du questionnaire d’enquête.  Ici, nous avons fait une descente sur terrain pour poser quelques questions à nos enquêtés afin de s’imprégner de la manière dont nous allons passer notre enquête proprement dite et savoir le genre de personnes à qui notre questionnaire sera soumis. Après analyse de la pré-enquête, nous nous sommes rendu compte que nos enquêtés vont bien s’adapter à notre questionnaire.

  • L’enquête proprement dite

Selon  G. Madeleine (op.cit. p.676), le questionnaire est une liste des questions écrites inter reliées entre elles dans un ordre bien déterminé qui visent la collecte des données primaires chez le répondant.

Il s’agit d’un guide préfabriqué, précis, détaillé et identique pour tous les sujets enquêtés et dont le but est de recueillir leur avis, leur jugement ou leur opinion sur un problème donné faisant l’objet d’une enquête. 

                   Le plus souvent lorsque les unités statistiques sur lesquelles porte l’observation sont des personnes, elles peuvent être soumises à un questionnaire.  Le questionnaire est destiné à fournir des renseignements nombreux et exacts ; c`est pour quoi  un questionnaire doit présenter un certain nombre de qualités.

  • Il doit être adapté au niveau des personnes consultées ;
  • Il doit être complet ;
  • Les questions posées doivent être simples, et appeler des réponses précises, « Oui » ou « Non » par exemple ;
  • Les questions posées doivent être telles qu’elles permettent à l’enquêteur de contrôler la valeur des réponses recueillies ».

Le questionnaire nous a servi d’instrument important pour collecter nos données. Nous nous sommes dirigés sur terrain et nous y avons rencontré notre population cible dans laquelle l’échantillon de 84 personnes soit 43,75% de la population totale nous a poussé à vérifier nos hypothèses.

Pour le CT MALALA, il existe deux types principaux de questions, à savoir :

  • Les questions fermées , celles qui définissent à l’avance les différentes formes des réponses. Elles contraignent le sujet enquêté de choisir entre ces réponses. Elles comprennent les questions dichotomiques (Oui, Non, Pour, Contre, D’accord, Désaccord) et des questions à choix multiples.

2)   Les questions ouvertes , ici le sujet répond spontanément en utilisant son propre vocabulaire. L’avantage de ces questions est de permettre au sujet de s’exprimer comme il veut et aussi longtemps possible parce que les questions lui laissent la possibilité de structurer lui-même ses réponses en usant de son propre langage.

A cela s’ajoute aussi les questions semi-ouvertes qui, la première partie de la question est fermée tout en laissant une possibilité du type : « pourquoi, comment, autre à préciser ».

De ce fait, notre questionnaire a porté sur deux variables: l’identification de l’enquêté et les questions proprement dites. Ces questions sont de trois types précités ci-haut, c’est-à-dire les questions fermées, ouvertes et semi-ouvertes. Pour ce faire,  nous avons mis à la disposition de nos enquêtés  9 questions fermées selon les données que  nous voudrions avoir, qui nous ont favorisé une rapidité d’exécution du travail, une bonne exploitation et une correction facile, 3 questions ouvertes et 6 questions semi-ouvertes soit au total 18 questions composant notre questionnaire.

II.2.5. Dépouillement et traitement des données

Après notre enquête, nous avons maintenant procédé au dépouillement et au traitement des données. La lecture de toutes les questions nous a permis de vérifier si les réponses étaient données à toutes les questions en vue de passer au regroupement selon les thèmes.

  Lors du dépouillement, voici ce qui a été fait:

  • Encodage des questions afin de pouvoir les identifier par le logiciel ;
  • La saisie de questions et leurs assertions en SPSS;
  • Commentaire des résultats obtenus.

L’analyse des données a conduit à l’utilisation des techniques statistiques (descriptive et inférentielle)  tels que le recours aux fréquences, aux pourcentages et à l’inférence de résultats trouvés sur l’ensemble des enseignants. Dans la colonne d’Effectif, nous avons enregistré le nombre de fois qu’une réponse a été donnée et en suite trouvé le pourcentage de chaque réponse dans la colonne appropriée aux pourcentages.

Notre interprétation a porté essentiellement sur les questions qui ont été répondues puisque certaines d’elles n’ont pas été répondues par nos enquêtés.

Conclusion partielle 

De ce qui précède, ce chapitre portant sur la présentation de la zone d’étude et cadre méthodologique, nous avons constaté que la cité de Kagando englobe presque une variété d’agent et fonctionnaires de l’Etat notamment, les enseignants, les médecins et les policiers, les médecins, les douaniers, … mais dépourvue même d’une banque, où percevoir son salaire tourne au casse-tête. 

Et aussi, l’issue de l’utilisation des méthodes et techniques appropriées nous a permis d’appréhender (aboutir aux résultats) les avis et les ententes ci-dessous présentés des enseignants à ce système.

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Introduction : présentation de la zone d'étude

Les associations d'epargne et de crédit autogérées de la plaine de marovoay, 1. introduction : présentation de la zone d'étude.

La Plaine de Marovoay se situe au Nord-Ouest de Madagascar, à environ 100 km de Mahajanga, chef-lieu du Faritany (province) :

La région d'étude fut délimitée sur la Plaine de Marovoay par les zones dans lesquelles se trouvaient des caisses de plus de deux ans d'existence, de part notre sujet d'étude :

La zone d'étude concerne quasiment toute la Plaine de Marovoay, soit les plaines de la Basse Betsiboka. Cette région est traversée par le fleuve Betsiboka, qui la divise en deux : la Rive Droite où se situe la ville principale de la Plaine, Marovoay, et la Rive gauche dont l'accès est plus difficile (nécessité de traverser le fleuve). Un système de canaux permet l'irrigation à partir de la Betsiboka et fait de la plaine un des grands périmètres irrigués de Madagascar avec 15 390 ha de superficie irrigable (rive droite et rive gauche comprises).

Pour une meilleure compréhension du contexte actuel de la Plaine de Marovoay, l'encadré 1 présente une chronologie avec quelques dates et événements clefs qui eurent lieu durant le dernier siècle :

La Plaine se caractérise par une population ethniquement hétérogène, mais par une forte homogénéité des activités de ses habitants : les parties 2 et 3 tentent de dégager les conséquences de ces caractéristiques sur les besoins de financement et sur la mise en place de financements de tels besoins (avec, par exemple, la création de caisses villageoises).

En partie 4, nous analysons les autres activités et les autres sources de revenus par rapport à notre questionnement initial. Puis, toujours dans la même optique, nous présentons les différents opérateurs présents sur la zone.

2. Une population ethniquement hétérogène

La Plaine compte environ 122 000 habitants, répartis en 24 400 ménages (FIFABE, 1996 - la taille moyenne d'un ménage est estimée à 5 personnes). La population est jeune avec 57 % de moins de 20 ans et 37 % de personnes âgées entre 20 et 60 ans. La population connaît un accroissement positif sur la Plaine, qui pourrait, à terme, augmenter la pression foncière (division des terres entre les enfants du défunt, femmes comprises).

Nous n'avons pas obtenu de données sur la densité de population. Les habitants de la Plaine vivent dans des villages d'environ 500 à 2 000 habitants (villes non comprises), situés de 1 à 5 km les uns des autres (source : nos enquêtes). Cet habitat groupé mais de densité moyenne représente une

contrainte pour la mise en place d'un réseau financier formel du point de vue des coûts de fonctionnement (coûts de transaction, de suivi, d'information), surtout si l'on considère l'état assez désastreux des routes et des pistes - certaines zones sont inaccessibles en saison des pluies.

2.1. Une zone d'immigration

L'ethnie originaire de la Plaine est celle des Sakalava, qui ne représente aujourd'hui plus que 10 % de la population de la Plaine et dont l'activité "traditionnelle" est l'élevage extensif de zébus. Actuellement la région est peuplée à 90 % de migrants.

Les Merina ou Mernes furent les premiers migrants : ils mirent progressivement en valeur les marécages des plaines de la Basse Betsiboka à partir de 1825 (Droy, 1996), accompagnés des

Betsileo qui étaient recherchés pour leur savoir-faire en matière riziculture.

Les aménagements de la Plaine se poursuivirent durant le XIXième siècle par de grandes sociétés qui firent appel à des salariés agricoles pour assainir les plaines, construire les infrastructures hydro-agricoles et mettre en valeur les terres des plaines. Les migrants arrivèrent dans le but de trouver un emploi salarié, puis vers 1965 afin d'y trouver des terres, un système d'accès à la propriété ayant été mis en place par la COMEMA (voir l'encadré sur l'historique).

Les migrants venaient de toutes les provinces de Madagascar, dont les ressources financières faisaient défaut. Ils étaient à la recherche d'un travail rémunérateur afin de rapatrier les fonds vers leur région d'origine. Encore actuellement, des "migrants installés", nés sur la Plaine (2ième-3ième génération), rapatrient leurs capitaux vers leur région d'origine, notamment lors des cérémonies funéraires. Les capitaux ne sont donc pas réinvestis dans la Plaine : il y aurait une "fuite" de ceux-ci. Cependant, ces dernières années, des familles de migrants s'installent réellement sur la zone : elles y construisent leur tombeau, marque d'une installation définitive. Cette tendance est principalement dûe aux mariages "mixtes" 'de plus en plus fréquents et dont les deux époux sont de deux ethnies différentes et ne peuvent pas prétendre aux tombeaux de leurs ancêtres respectifs, situés dans les régions d'origine de leur famille.

Les migrants sont venus seuls, ils ont été individualisés à l'époque des grandes sociétés 2 et ils ne se reconnaissent que par leur appartenance à leur groupe d'origine. Les habitants de la Plaine ont développé peu de relations entre eux. L'entraide, par exemple, semble peu répandue : comme le souligne Cécile Lapenu et Manfred Zeller (1998), les dons - organisation sociale au sein du village, transferts entre générations, etc.- sont relativement faibles sur la Plaine de Marovoay et traduiraient une faible ampleur des mécanismes de solidarité, en termes d'échanges de biens ou d'argent. Nous

relevons cependant une différence entre les deux rives (nos enquêtes) : en Rive Gauche, l'entraide et la solidarité nous paraissent un peu plus développées (prêt de matériel agricole entre voisins, prêt de terre à ses enfants, aide pendant les travaux) alors que les comportements individualistes semblent dominer en Rive Droite. Cette différence s'expliquerait par le plus grand

isolement de la Rive Gauche.

Les habitants entretiennent des relations avec les autres principalement lors des enterrements, des rapatriements de corps vers les régions d'origine. Ils se sont regroupés par origine, mais au sein d'une origine plusieurs clans coexistent, d'où l'absence de communauté sur la Plaine.

La population vit regroupée en villages qui sont constitués d'habitants d'ethnies différentes et qui constituent des groupes par provenance (ethnie).

Nous avons observé une faible communication, peu d'échanges d'information entre les habitants d'un même village. Pour un système financier, cette quasi absence de circulation d'information risque de présenter d'importants coûts (information, animation, formation).

2 Les grandes sociétés leur attribuaient des terres individuellement, ce qui a contribué, à notre avis, à l'individualisation des cellules de production, soit des ménages (à un ménage correspond une exploitation).

Du fait de la diversité ethnique et de la stratégie individualiste des migrants, la cohésion sociale s'avère faible au niveau des villages et, obtenir une entente, une envie de travailler ensemble peut s'avérer difficile. La création de caisses villageoises 3 s'est reposée dans certains cas sur les "groupes de provenance" dans la mesure où les effectifs de ceux-ci sont suffisamment importants. Cependant une telle constitution des caisses pose le problème de la viabilité de ces dernières : lors de nos enquêtes, nous avons visité des caisses 4 qui n'arrivaient à augmenter le nombre de leurs adhérents du fait de la réticence des membres actuels à accueillir des personnes d'ethnie différente de la leur (manque de confiance).

Une des difficultés, qui se pose à la mise en place de caisses villageoises, est la création d'une dynamique collective au sein de ces villages pluri-ethniques, qui pourrait à termes déboucher sur une certaine cohésion des villageois-membres.

2.2. Un taux d'alphabétisation élevé

La population se caractérise par un taux d'alphabétisation élevé : en juillet 1996 5 , 72 % des habitants possédaient un niveau primaire ou supérieur et 28 % étaient illettrés (CIDR, 1996¹).

Les coûts de formation, d'information d'un éventuel système financier seront amoindris par cette alphabétisation importante dans la région. De plus, la présence dans les villages de nombreuses personnes alphabétisées peut diminuer également les coûts de gestion : les bénéficiaires présentent les capacités de gérer le système en partie, voire complètement 6 (autogestion), ce qui limiterait les coûts de fonctionnement du système.

Certains villages de la Rive Gauche présentent de faibles taux d'alphabétisation (d'environ 50 % - estimation d'après nos observations et enquêtes), probablement dû à leur isolement et, dans ce cas, trouver des personnes capables de gérer une caisse peut s'avérer plus problématique.

2.3. Une population composée majoritairement d'agriculteurs

D'après les enquêtes exhaustives de l'Observatoire de Madio - Madagascar Dial Instat Orstom - dans deux villages de la Plaine (Droy, 1996), l'activité principale est l'agriculture pour 94,4 % des ménages, le secteur tertiaire (commerçants, employés de l'administration) pour 4,1 % d'entre eux et l'artisanat (tailleur, menuisier, etc.) pour les autres. Ces pourcentages sont sans doute un peu surestimés en ce qui concerne les activités agricoles car ils ne concernent que deux villages et ne prennent pas en compte les villes ou villages de taille importante où les activités tertiaires et d'artisanat doivent être plus développées. L'activité principale de la majorité de la population reste l'agriculture.

Par conséquent, les principaux besoins de financement risquent d'être fortement liés aux activités agricoles effectuées sur la Plaine.

Cependant, nos enquêtes auprès de personnes ressources 7 révèlent que les activités principales des ménages diffèrent suivant l'ethnie d'appartenance.

Les migrants de la Côte Est (Betsimisaraka) et du Sud Est (Antaimoro, Antaifasy, Antaisaka,

Tsimiety) ainsi que les migrants des Hauts Plateaux - qui semblent être majoritaires en nombre sur

la Plaine - ont pour activité principale la riziculture, qu'ils associent généralement à du petit élevage (porcs, volailles). Les migrants des Hauts Plateaux, Merina et Betsileo, sont les moins arabisés et paraissent comme les plus spécialisés dans l'élevage porcin. De plus, les Merina détiendraient le petit commerce dans les villages de la Plaine.

3 Les Associations d'Epargne et de Crédit autogérées.

4 des associations d'épargne et de crédit autogérées, pour être exact.

5 Enquêtes menées en 1996 par le CIDR auprès de 121 personnes de la Plaine (hommes/femmes, membres/non-membres des Associatons d'Epargnet et de Crédit Autogérées).

6 Une formation à la gestion est alors nécessaire. Comme leur nom l'indique, les AECA fonctionnent avec le principe de l'autogestion des caisses par les bénéficiaires.

Les Antandroy, ethnie originaire du Sud de Madagascar, cultivent peu le riz. Leur spécialité est la culture d'arachide sur les collines (tanety) ou les terres de décrue (baiboho). Leur système de production est plus diversifié par rapport aux autres ethnies : ils cultivent du riz, de l'arachide, du manioc, des lentilles et des patates douces ; ils effectuent le commerce de poulets (collecte et commercialisation) et possèdent d'importants troupeaux de bovidés. Leur vécu quotidien étant réduit au minimum pour des raisons culturelles 8 (maison, vêtement, alimentation, etc.), ils possèdent une forte capacité d'épargne. Les Antandroy se trouvent près des berges, en bordure du périmètre. Constitués en groupes assez soudés, ils sont souvent isolés (géographiquement et socialement) par rapport aux autres groupes ethniques dont le système de production est axé sur la riziculture.

L'autre ethnie spécialisée dans l'élevage bovin est l'ethnie d'origine de la Plaine, les Sakalava, qui s'était retirée à la périphérie du périmètre, la riziculture n'appartenant pas à leur système de production "traditionnel". Certains se sont toutefois lancés dans la riziculture et tentent une "reconquête" des terres.

Les Karana ou Indo-pakistanais - qui sont arrivés sur la Plaine au début du siècle (suite à une importante sécheresse au Nord de l'Inde) - ont été dépossédés de leurs terres en 1970 (voir l'encadré sur l'historique de la zone). Ils détiennent actuellement la majeure partie des commerces en ville (boulangerie, pharmacie, station service, transport, commerces en gros, etc.). Ils sont les grands collecteurs de paddy sur la Plaine et détiennent la plupart des décortiqueries. Ce groupe est totalement isolé des autres 9 et son organisation semble très cloisonnée.

Pour les différentes cultures et différents élevages pratiqués dans la zone, nous pensons qu'il conviendrait d'analyser à quel moment les paysans nécessitent des financements, pour quels objets et quelle est l'importance de cette demande afin d'évaluer si le financement de celle-ci serait rentable pour un système financier 10 .

Cette première présentation nous permet d'identifier le principal besoin de financement sur la zone, que nous allons détailler dans la partie 3 : la riziculture. Les autres activités seront abordées dans la partie 4.

2.4. Quelques repères sur les ménages

La majorité des ménages est constituée de familles mononucléaires strictes (les deux époux, leurs enfants et quelques fois d'autres parents tels que les grand-parents, des neveux et nièces). La prise de décision et la gestion de la trésorerie s'effectuent en commun par les deux époux. Dans certaines familles, des enfants mariés ou en âge de l'être habitent toujours chez leurs parents. Nous avons alors observé deux cas de figure :

- l'individualisation de l'enfant, qui gère seul son propre budget et ses activités. Souvent il cultive des terres de ses parents avec un contrat de métayage.

- l'intégration de l'enfant dans l'unité de production parentale. Il fait alors encore partie du ménage de ses parents.

Quelques cas de polygamie s'observent, notamment chez les riches Sakalava. Dans les familles polygames, les femmes gèrent un budget autonome : chaque femme a des activités propres (élevage, culture, etc.), en plus des activités communes (travail sur les parcelles de l'époux,...), qu'elle gère seule.

Dans les ménages mononucléaires, la division des activités semble quasi inexistante (nos enquêtes). La division s'opère pour les activités secondaires, telles que le tressage de nattes (effectué par les femmes), la menuiserie (activité masculine). Quant au commerce, les femmes s'occuperaient plus

8 A la mort d'un Antandroy, tous ses biens sont détruits (maison, meubles, zébus,...) et ces derniers ne recherchent pas à se constuire des maisons en dur, à s'installer confortablement. Nous ignorons les tenants et aboutissants de cette pratique (passage sur terre jugé peu important ?).

9 "racisme" de part et d'autre : les Malgaches se disent exploités par les Karana et ces derniers traitent les Malgaches de "bon-à-rien".

des petites activités commerciales (épicerie, épi-bar,etc.) et les hommes des commerces plus importants (collecte, transport, etc.), mais la gestion du budget reste commune. Une étude sur le partage des crédits entre les membres d'un ménage révèle que l'utilisation spécifique d'un prêt formel est conjointement décidée par le mari et son épouse à Madagascar (Zeller, 1997).

Ainsi, cibler préférentiellement les femmes pour développer certaines activités serait peu justifié dans cette zone : les femmes investisseraient leur argent dans les besoins de leur ménage (la nourriture en période de soudure, les activités agricoles, etc.) au même titre que les hommes, les décisions étant prises ensemble. En matière de financement, les besoins ne sont pas différenciés entre les hommes et les femmes.

  • Introduction : présentation de la zone d'étude (Vous êtes ici)
  • Les intrants agricoles
  • Les autres activités et sources de revenus
  • Les différents intervenants dans la zone
  • Le refinancement affecté ou crédit sur dossier
  • L'interconnaissance et la cohésion sociale
  • Les mesures de précaution prises par le système
  • Le système de suivi-évaluation
  • Calendriers culturaux et principaux besoins de financement
  • Les intrants
  • Les principaux intervenants dans le domaine financier
  • Cinquième étape : l'analyse factorielle en composantes multiples et la formation des groupes
  • se doter d'une assurance par rapport aux aléas (maladie, mauvaise récolte - groupe 3) ;
  • réponses, 39, soit 80 % des réponses, sont positives quant à la perception de l'avenir/du devenir de l'association :
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