Analyser le sujet.
, Charles Dantzig affirme : "La poésie ne se trouve pas que dans les vers". Vous direz si vous partagez son point de vue dans un développement argumenté, en vous appuyant sur les textes du corpus, sur ceux que vous avez étudiés en classe ou lus personnellement. Sujet de dissertation de 2006, Séries technologiques |
Rédiger la dissertation.
- Phrase d'ouverture : c'est une considération d'ordre générale, mais elle doit bien sûr être liée au sujet (par exemple le contexte littéraire) |
- Bien suivre le plan détaillé que vous avez élaboré |
- Reprise de l'essentiel de la dissertation - Invitation à aller plus loin (proposer au lecteur un élargissement de la réflexion, sans pour autant aborder un tout autre sujet.) |
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Fiches de révision > Fiche de méthodologie
I. Travail préparatoire
Comprendre le sujet. En vue d'identifier le sujet qui vous est soumis et d'éviter tout hors-sujet, vous devez d'abord étudier soigneusement la manière dont ce sujet vous est posé, c'est-à-dire chercher à comprendre exactement ce qui vous est demandé . Or cela ne va pas, dans certains cas, sans difficultés.
Délimiter le sujet . Généralement, la difficulté porte sur les limites du sujet . Or, il est capital de ne pas laisser de côté ce qui fait partie du sujet et de ne pas traiter ce qui est en dehors. Réfléchissez donc longuement et surtout abstenez-vous de la méthode pratiquée par certains qui, estimant leur disseration trop brève, la complètent en ajoutant, de propos délibéré, des développements qu'ils savent étrangers à la question. Leur calcul est faux, et le résultat produit, directement inverse de ce qu'ils escomptaient. Si vous hésitez sur le contenu du sujet, indiquez votre hésitation.
Rassembler ses connaissances . Une fois que vous avez précisé et limité le sujet, vous pouvez utiliser votre mémoire. Essayez de vous rappeler dans quels passages du cours ou de l'ouvrage que vous avez étudiés, des développements ont été consacrés à la question que vous devez traiter. Bien souvent, il vous faudra chercher à droite et à gauche. Le sujet n'aura pas été nécessairement exposé sous la forme dans laquelle il vous est proposé. Il vous faudra souvent puiser les éléments de votre dissertation dans deux ou plusieurs chapitres différents de votre cours. Presque toujours, vous aurez à vaincre cette difficulté lorsque la dissertation portera sur une comparaison entre deux institutions. Notez en quelques mots les différentes questions relatives au sujet, qui vous reviennent en mémoire. Notez aussi tout de suite les numéros d'articles et les dates que vous pouvez avoir à citer; vous risqueriez par la suite, en raison de la fatigue ou de l'énervement qui est susceptible de vous gagner, de ne plus les retrouver.
Vous avez maintenant réuni tous les éléments avec lesquels vous allez bâtir votre dissertation. Reste à savoir sur quel plan vous allez construire l’édifice.
Construire un plan . Ici encore, réfléchissez longuement. La question du plan est primordiale et elle se pose même si le sujet a été traité dans le cours, parce que, dans le cours, il était lié aux développements qui le précédaient et le suivaient, tandis que cette fois-ci, il doit être présenté d'une manière indépendante. Ne craignez d'ailleurs jamais de choisir un plan autre que celui de votre cours ou de votre manuel: on vous saura gré de faire preuve d'originalité dans cette question du plan, qui est le critère un des sérieux sur lequel on juge la valeur d’un candidat. Ne poussez pas tout de même hors des limites raisonnables ce souci d’originalité.
II. Conception du plan
Dans tous les exercices qui vous sont proposés, un plan vous est nécessaire : dissertation écrite, commentaire d'une décision de jurisprudence, exposé oral, etc.
Arrêter un plan rigoureux, logique et cohérent, c'est fixer l'ordre qui sera suivi pour exposer le sujet étudié, c’est construire une œuvre originale.
Jusque-là, vous n'avez guère fait qu'emprunter à la pensée des autres. Cette pensée, elle est là dans votre dossier, désarticulée en menus morceaux. À vous de ressouder ces fragments. Après l'analyse, la synthèse.
Définir les questions à approfondir . Commencez par vous demander si toutes les questions que vous avez retenues méritent vraiment d'êtres traitées. Entrent-elles toutes dans le sujet ? Puis, parmi les questions retenues, fixez celles qui seront en quelque sorte le centre de votre exposé, celles auxquelles vous vous consacrerez particulièrement, celles que vous développerez. Qu'il s'agisse, dans toute la mesure du possible, de questions qui permettent une discussion, car, plus la part de la discussion sera grande dans votre travail, plus vous intéresserez. Qu'il s'agisse aussi, autant que faire se peut, de questions nouvelles, par exemple tranchées par des arrêts récents : on vous sera toujours reconnaissant de rajeunir le sujet. Tâchez surtout, dans cette recherche des questions à approfondir, de deviner pourquoi le sujet vous a été donné et de mettre en valeur le problème qui est à l’origine de votre sujet. Vous savez maintenant ce qui doit faire partie de votre travail. Reste à fixer l’ordre des développements.
A. L’introduction
Tout plan comporte une introduction et une conclusion.
Définir et délimiter le sujet à traiter . Dans l'introduction, la première chose à faire est de définir et délimiter le sujet que l'on traite afin que le lecteur sache de quoi il va être question. En délimitant le sujet, expliquez-vous sur les raisons qui vous ont fait rejeter telle ou telle question, si vous éprouvez quelque inquiétude de l'avoir laissée de côté. On pourra, dans ce cas, critiquer votre choix, mais non, ce qui serait beaucoup plus grave, vous reprocher une omission par ignorance.
Lorsque des textes législatifs commandent le sujet, citez-les tout de suite. Quand un texte existe, il emporte tout. Il faut donc qu'on le connaisse dès l'abord.
Démontrer l'intérêt du sujet . Montrez, afin que l'on s'attache à vos développements, pourquoi le sujet mérite d'être examiné. Efforcez-vous d’en dégager les intérêts théoriques et pratiques. Si l’histoire du sujet mérite qu'on s'y attache — et elle le mérite souvent — placez-la dans l'introduction. Encore ne faut-il pas que son importance soit telle qu'elle commande le sujet tout entier, auquel cas sa place n'est plus dans l'introduction, mais dans le corps même du développement.
Vous pouvez aussi parfois donner dans l'introduction des indications sur le droit comparé ou, plus modestement, exposer la solution de certains droits étrangers.
Annoncer clairement les idées directrices . Mais l'essentiel est, dans l'introduction, d'annoncer les idées directrices de votre sujet, celles que vous avez dégagées de l'étude que vous avez faite et dont vous allez démontrer la réalité dans le corps de vos développements ; celles sur lesquelles vous vous efforcerez de construire votre plan, le fil conducteur de votre travail. Pour que l'on puisse vous suivre, il faut qu'on les connaisse. Ne laissez pas à votre lecteur le soin de découvrir peu à peu ce que vous ne lui révélez qu'en terminant. Ne craignez pas de dire tout de suite où vous allez, car nul ne fera l'effort nécessaire pour le deviner : vous n'écrivez pas un roman policier !
A nnoncer clairement, le plan choisi, à la fin de l’introduction, avant d’aborder la première partie. Beaucoup d’étudiants croient devoir commencer leur travail par l’annonce du plan. C’est une grosse erreur, car le sujet étant alors inconnu du lecteur ou de l’auditeur, celui-ci n’est pas à même de comprendre sur quoi repose la construction.
B. La division des parties
Quel va être le plan ? Comment allez-vous diviser le corps du sujet, le construire ?
Puisqu’il s’agit d’un travail relativement bref, il ne faut pas plus de deux ou de trois parties. Chacune de ces parties doit, quant à elle, être subdivisée en deux ou trois sous parties. Formellement le plan se présente donc de cette façon :
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Arrêter des subdivisions constituant un ensemble cohérent. Pour chacune de vos divisions et subdivisions, l'ordre selon lequel seront présentées les différentes questions que vous y faites entrer, doit être rigoureux et logique. Cela signifie que ces divisions, bien qu'elles demeurent distinctes, doivent former un ensemble : il ne faut pas creuser un fossé entre chacune d'elles. Il importe de préciser que trop de divisions et subdivisions empêchent, de suivre le développement, car pour suivre, il faut garder le plan toujours présent à la mémoire, et comment le faire si ce plan est un arbre aux rameaux touffus ?
Dégager du sujet l’idée générale, fondement du plan. Examinez quelles sont les questions que vous avez désignées pour être spécialement développées. Elles doivent être réparties entre les grandes divisions de votre travail. Il en faut au moins une dans chacune des parties. Cet examen va déjà probablement vous guider quant au plan à adopter.
Dans toute la mesure du possible, le plan doit être commandé par l'idée générale qui domine le sujet . Ce sont les branches de cette idée qui doivent vous donner la trame. Et tout est parfait si ces deux branches s'opposent.
La recherche de l'originalité ne doit pas toutefois vous conduire à l'obscurité . La première qualité d'un plan est d'être fondée sur une idée claire, facile à saisir et à retenir.
Si vous ne pouvez pas dégager de votre sujet une idée générale susceptible de servir de base à votre plan, vous avez bien des chances de tomber dans un plan « passe-partout ». Efforcez-vous alors de 1'« habiller », ou plutôt de le « déguiser », en choisissant un intitulé qui le rajeunira, en le dissimulant derrière un semblant d'idée générale.
Souvent l'intitulé même du sujet paraît contenir un plan. N'adoptez ce plan sans réfléchir longuement, car le plus souvent, il ne vaut rien. Par exemple, si on vous demande d'exposer « les avantages et les inconvénients » d'une institution, n'adoptez jamais cette division, qui vous exposerait à des redites.
C'est, en effet, une règle absolue à respecter : ne jamais choisir un plan tel qu'il oblige à reprendre dans la seconde partie ce qui a été développé dans la première et inversement.
Lorsque vous avez à comparer deux institutions, ne consacrez pas la première partie à l'une et la seconde à l'autre, pour vous contenter dans la conclusion de relever les ressemblances et les différences. Tout votre travail doit être, dès le début, consacré à comparer. Cherchez donc les idées générales qui gouvernent la comparaison ou les points principaux sur lesquels le rapprochement des deux institutions présente un intérêt, et bâtissez là-dessus votre plan.
Lorsque vous avez à faire une étude critique d'une institution, un plan « passe-partout» consiste à montrer, dans une première partie, comment fonctionne cette institution en soulignant ses inconvénients, pour tracer les remèdes à apporter, dans une seconde partie où l'on placera l'étude des projets déposés et du droit comparé. Essayez de trouver mieux en tachant de fonder votre plan sur une idée générale.
Autre règle : il n'y a pas qu'un seul plan possible par sujet. On peut en découvrir souvent un grand nombre qui sont acceptables ; les rechercher et en comparer les mérites constitue un excellent exercice.
Annoncer avec cohérence l’enchaînement des divisions . Vous avez adopté une division. Vous l'avez annoncée, en la justifiant, à la fin de votre introduction. En abordant la première partie, indiquez le titre de cette partie. Puis, avant d'écrire l'intitulé de la première sous-partie, annoncez, dans un « chapeau » de deux ou trois lignes les sous-parties qui vont être traitées dans la première partie.
Enfin, entre les sous-parties et, surtout, entre les parties, il convient d'effectuer une rapide transition. Transition qui vous permettra d'établir, voire de justifier, le lien entre les développements qui précèdent et ceux qui vont .suivre. Ces transitions révèlent la cohérence de votre plan, attestent la logique de votre démonstration. Elles ont donc une importance primordiale et vous permettront, lorsque vous les rédigerez, de vérifier la qualité de votre plan.
Formellement, la structure formelle de votre travail doit donc apparaître de la façon suivante:
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C. La conclusion
Justifier l’exactitude des idées développées . Il vous reste maintenant à conclure. La conclusion doit contenir le résultat de votre travail. Résumez donc l'essentiel de ce qui se dégage de votre étude. Sans doute, vous avez déjà, dans l'introduction, signalé les idées générales qui gouvernent le sujet. Mais, à ce moment-là, vous les avez simplement annoncées, sans les justifier. Vous avez demandé que l'on vous fasse crédit. Maintenant, vous avez tenu votre pro messe et vous vous justifiez de l'avoir tenue. Ce que vous devez faire apparaître dans la conclusion, c'est donc précisément que vous avez démontré l'exactitude des idées avancées, que ces idées découlent de vos développements.
III. Rédaction
Rédiger clairement et avec rigueur . Vous avez consacré la première heure au travail préliminaire (compréhension et détermination du sujet). Consacrez les deux autres à la rédaction. Suivez votre plan pas à pas. Annoncez-le dès la fin de l’introduction. Cherchez avant tout à être clair. Pour y parvenir, choisissez les termes exacts : le langage juridique est un langage précis et tâchez d'écrire des phrases élégantes (surtout ne rédiger pas en style télégraphique) : posez nettement les questions que vous examinez ; présentez avec force les arguments que vous faites valoir et défiez-vous de la subtilité, car elle est l’ennemi de la rigueur et de la clarté.
Efforcez-vous d'écrire lisiblement (ne parlons pas de l'orthographe : vous êtes censé la connaître ; mais n'oubliez pas qu'une méconnaissance trop grande de ses règles est susceptible de vous conduire à un échec). Que votre plan saute aux yeux du lecteur : pour cela, n'hésitez pas, soit à souligner dans le texte les titres de votre division principale, soit à les faire déborder dans la marge (ex. : I. Caractères. II. Effets). Mais n'abusez pas de cette méthode : votre composition ne doit pas ressembler à un tableau synoptique. Qu'elle soit « aérée » et non compacte : n'hésitez pas à aller à la ligne chaque fois que vous abordez une question nouvelle. Avant de vous dessaisir de votre copie, relisez-la.
© DALLOZ 2022
Dissertation méthode.
1)étude de l’énoncé de la dissertation:.
Ici « littérature » est le mot-clé principal.
La littérature a-t-elle pour fonction principale d’aider l’homme à mieux comprendre le monde qui l’entoure ?
Deuxième étape: la recherche des arguments et des exemples entre parenthèses brouillon.
Ici par exemple:
1)le plan détaillé, 2)la problématique.
2 développement:
3d’une conclusion:
Merci beaucoup! J’ai beaucoup appris et pris des notes.
C’est bien elabore.
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Méthodes et techniques
Le plan de l’introduction.
⚠ Remarque ⚠ Pour pouvoir élaborer une production écrite, il faut tout d’abord comprendre bien le sujet, puis rechercher des idées, ensuite organiser ces idées et structurer le plan, et enfin rédiger le texte.
Pour rédiger l’introduction, il faut tenir compte de trois étapes :
Il existe plusieurs sortes de plans :
La conclusion consiste deux phrases :
Méthodes et techniques
(synthèse) |
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Mots-clés : Dissertation Méthodes et techniques
25 août 2012
par Hady · Published 25 août 2012 · Last modified 29 décembre 2023
25 mars 2022
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25 février 2024
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Il faut analyser minutieusement la forme et le contenu du sujet, et surtout ne pas immédiatement commencer à rédiger afin d’éviter tout contresens et afin de délimiter le sujet. Il faut donc :
1- prendre le temps d’analyser le sujet d’une manière générale mais aussi de manière détaillée. Chaque terme est important dans le libellé du sujet, de même que la manière dont est posé le sujet. Il faut questionner chaque mot (ou expression, voire segment de phrase) :
à quoi fait-il référence ? qu’est-ce qu’il implique ? qu’est-ce qu’il suggère ou sous-entend ? qu’est-ce qu’il dit ? qu’est-ce qu’il ne dit pas ? à quel champ linguistique appartient-il ? à quel champ sémantique appartient-il ? quelles sont ses spécificités ? etc…
2- jeter ses idées sur le papier et écrire au brouillon toutes les questions ou éléments d’information qui viennent à l’esprit (dates, événements, références précises, exemples). Il s’agit d’une recherche: on peut donc écrire au brouillon tout ce qui passe par la tête et choisir même des illustrations tirées de la littérature ou de l’art lorsqu’elles sont pertinentes.
3- penser comment organiser ses idées, après avoir soigneusement trié les informations qui entrent strictement dans le cadre du sujet. Pour ce faire, on élabore un plan détaillé sous forme d’un tableau.
Il vaut mieux adopter un style neutre.
A éviter ! « Pour conclure je voudrais dire… » ; « J’ai choisi… » ; « je vais me concentrer… » ; « Dans cette rédaction, je vais expliquer… »
A éviter ! “dans une dissertation, il faut faire…” ; “je dois commenter ce document…”; “Il faut que je conclue…” Ne jamais commenter le sujet en donnant un avis personnel. Dans une dissertation, on ne doit pas laisser transparaître ses sentiments ou ses impressions, ni avoir de jugement subjectif. On doit expliquer des faits et les analyser, mais on ne doit pas donner d’opinion.
A éviter ! “je pense que le sujet est intéressant…”; “j’aime ce sujet…”; “Enfin, pour moi, l’idée que… est choquante”; « Il me semble que… » ; « Je crois que De Gaulle a raison… »; “L’autre chose qui est étonnante pour moi…; « A mon avis, le plus grand changement qui a causé… »:
A éviter ! « On a étudié qu’après la Deuxième Guerre Mondiale… », « J’ai l’intention de raconter »
L’introduction a pour finalité:
Il ne s’agit pas de raconter une histoire comme le ferait un romancier, sur un mode narratif (un récit), mais au contraire d’expliquer des événements. Expliciter présuppose des questions telles que: Pourquoi ? Comment ? Dans quelle mesure…? En quoi…?
L’introduction doit donc mettre en valeur une problématique : il s’agit de trouver une ligne directrice et la développer.
Il faut ainsi se poser ces questions après avoir bien pensé au sujet : – qu’est-ce que je veux démontrer dans ma dissertation ? – quelle est l’idée principale qui va être discutée tout au long de la dissertation ? – quels points vais-je développer ?
L’introduction doit comporter 3 parties :
1- La première phase de l’introduction contextualise le sujet. Elle le replace dans son contexte historique voire donne un panorama de la situation. Elle donne des informations sur le sujet, mais de manière générale. On peut se poser ces questions afin d’être sûr de délivrer les renseignements essentiels ou principaux sur le sujet :
– de quoi parle-t-on ? qu’est-ce que… ? – quand ? quelle période ? que se passait-il à ce moment-là ou au même moment ? – qui ? quoi ? – où ? – quelle définition ? – quelle était la situation à cette époque ?
2- La seconde phase doit analyser et interroger le sujet, c’est-à-dire qu’il faut trouver les questions que posent le libellé du sujet et ses présupposés. A partir de ces questions, on choisit un axe d’étude particulier. Cette phase constitue la ‘problématique’. Un questionnement doit apparaître dans l’introduction soit sous forme interrogative ou affirmative:
3- La troisième phase de l’introduction sert à présenter les différentes grandes parties qui vont être examinées et étudiées. Il faut donc les annoncer clairement en les hiérarchisant, c’est-à-dire montrer quelle sera la partie n°1 et de quoi elle parlera ; quelle sera la partie n°2 et de quoi elle parlera ; quelle sera la partie n°3 et de quoi elle parlera. L’annonce doit être courte et synthétique. Ici apparaitront des mots comme :
– Dans un premier temps…. Dans un second temps… Dans un troisième temps… – Pour commencer… Par la suite… Pour finir… – Tout d’abord… Puis… Enfin…
C’est ici que l’on peut utiliser le ‘nous’ avec un verbe au futur simple de l’indicatif afin d’annoncer les différentes parties à venir dans la dissertation :
– Nous examinerons dans un premier temps… / On examinera… – Nous verrons que… / On verra que… – Nous étudierons (tel aspect)… / Sera étudié (tel aspect)… – Nous montrerons que… / Il sera montré que… – Nous analyserons… Apparence de l’introduction : 1) contexte 2) problématique 3) plan
La conclusion apparaît en toute fin de dissertation. Elle a pour finalité :
La conclusion doit être relativement brève (il ne s’agit pas de commencer une énième partie), concise, synthétique et dynamique. Elle ne doit pas donner de nouveaux exemples ou des idées supplémentaires sur le sujet. En effet, il ne s’agit en aucun cas de développer un point nouveau ou une idée qui aurait été négligée, omise, ou oubliée durant la dissertation. Il ne s’agit pas non plus de donner des réponses à des questions qui n’auraient pas été abordées auparavant (restez cohérent et logique !).
Mais il faut toujours donner l’impression que d’autres choses pourraient être dites, que le sujet, s’il a été traité, pourrait être en réalité approfondi par d’autres éléments, par d’autres questions, par d’autres perspectives d’approche.
On peut par exemple terminer par une comparaison avec une autre période, en reliant des faits étudiés à d’autres événements (les relier par exemple au contexte international ou à la période contemporaine). On peut établir des parallèles, des ponts avec d’autres sujets, d’autres domaines, d’autres pays. Il faut ainsi se poser ces questions après avoir bien étudié le sujet : – qu’est-ce que j’ai démontré et analysé dans ma dissertation ? – quel bilan puis-je faire de mes explications ? quel est le résultat auquel je suis parvenu(e) ? – quels points pourraient encore être développés ? Quel(s) nouveau(x) problème(s) sont soulevés par mon étude ?
La conclusion doit comporter 3 parties :
1- Il faut tout d’abord résumer le propos et faire la synthèse de ce qui vient d’être développé, donner une réponse la problématique qui a été posée au début de la dissertation. Il faut clairement montrer que l’on termine sa dissertation. On peut utiliser des formules comme:
2- Il faut alors donner une réponse au problème qui a été posé au début de la dissertation dans l’introduction. C’est ici que l’on peut nuancer son propos, donner ses conclusions sur la question, dire à quelle conclusion l’on est parvenu après examen du sujet.
3- Pour terminer, l’on peut suggérer les limites ou les apories du sujet et envisager d’autres pistes de lecture éventuelles, d’autres perspectives d’étude, d’autres questions ou plus générales ou plus pointues. Cette dernière étape doit ‘ouvrir’ la dissertation et non pas clore totalement le sujet (un sujet n’est jamais totalement épuisé ou totalement analysé même après étude; l’on peut toujours trouver d’autres perspectives de recherche pour l’approfondir, renouveler les interprétations ou les analyses…).
Apparence de la conclusion : 1) Résumé de ce qui a été démontré 2) Réponse au problème soulevé 3) Nouvelles approches
Comment faire une dissertation : la méthode en 8 étapes .
"La méthode est la clé qui ouvre la porte du succès dans l'art de la dissertation."📚 François de La Rochefoucauld
Après notre article sur la méthode du commentaire de texte , en voici un nouveau sur la méthode de dissertation !
Épreuve de 1ère et de Terminale, la dissertation est un exercice analytique qu’on retrouve dans plusieurs matières scolaires : Français, Histoire, Géographie, Philosophie. 📚 Cette épreuve porte sur l’un des thèmes étudiés en classe. Notre méthode de dissertation repose sur 8 étapes clés . 💡
Quelle que soit la matière, la méthode de dissertation est identique , à l’exception du choix du plan qui peut donc différer selon les matières. Par exemple, en Philosophie, le plan est souvent dialectique (c’est-à-dire sous la forme : thèse, antithèse, synthèse). Alors qu’il peut-être un plan thématique ou un plan analytique en Français (par thèmes/idées). 📃
Dans tous les deux cas, il est recommandé d’apporter une ouverture sur le sujet. C’est un dépassement du sujet qui permet de nuancer la réponse proposée dans la conclusion.
Voici les 8 étapes pour réussir sa dissertation :
Sans plus attendre, voici donc les 8 étapes clés pour réaliser votre dissertation !
Analyser le sujet 🧐.
Avant toute chose, l’épreuve de la dissertation nécessite une analyse profonde du sujet. Il est donc essentiel de se fier dans un premier temps à ses intuitions et de choisir le sujet le plus inspirant. 🙌
Il est possible de reformuler le sujet sous différentes formes afin de mieux le comprendre et d’entamer une réflexion approfondie.
Le sujet peut prendre différentes formes, il peut être une question, une notion ou une citation. 📒
La meilleure préparation à l'oral de français à portée de clic .
La deuxième étape, qui n’est pas des moindres, est la définition des termes du sujet. Elle est indispensable car elle va permettre d e mieux comprendre le sujet et les attentes. Chaque mot-clé doit donc être défini avec précision, il est même possible d’employer des synonymes et des antonymes afin d’éviter un hors-sujet. Chaque mot a son importance et peut avoir plusieurs définitions possibles, il faut donc être prudent et attentif à l’emploi des termes et l’amplitude de leurs sens. 🔎
Prenons un exemple à des fins d’illustration. Pour le sujet : “Le libre-arbitre est-il synonyme de liberté ?”, il sera nécessaire de définir les termes “libre-arbitre”, “synonyme” ainsi que “liberté”.
Après avoir défini tous les termes, il est temps de rassembler toutes ses connaissances sur le sujet.
Il est attendu, à cette étape de l’exercice, de noter toutes les informations concernant le sujet (noms d’auteurs, des extraits d’œuvres, des citations, des genres littéraires, etc.). ✔️
Cette étape est fondamentale car toutes les informations notées, y compris celles qui s’avèrent inutiles, permettront de se focaliser sur les étapes suivantes de l’exercice. Vous éviterez de perdre du temps précieux à devoir vous remémorer des informations. ⏳
Ainsi, noter toutes ces idées en vrac dès le début permet de libérer du temps par la suite et d’être sûr de ne rien oublier.
A présent, les termes du sujet doivent être formulés sous forme de question. En d’autres termes, il est temps d’identifier et trouver la problématique du sujet de la dissertation. C’est un moment clé de l’épreuve car il s’agit de l’étape qui détermine l’orientation de l’analyse et donc de la réponse. Il est donc important de prendre son temps et de bien comprendre le sujet avant de formuler une problématique afin d’éviter tout risque de hors-sujet. 🗝️
Par exemple, pour le sujet cité plus haut, il est possible de le reformuler de la manière suivante : “l’absence de contraintes permet-elle d’être libre ?”.
Un plan de dissertation doit être clair et détaillé. Faire un plan n’est pas chose aisée surtout lorsqu’il existe plusieurs types de plans, il est peut-être difficile de sélectionner le bon angle d’attaque.
Le plan dialectique (thèse, antithèse, synthèse) est généralement utilisé en philosophie et parfois en Français. C’est un plan nuancé qui ne contient pas de réponse fermée et qui ne tranche pas sur le sujet . 😇
Le plan thématique ou analytique est un plan dont la conclusion à la problématique est claire et fermée, une seule réponse est attendue dans ce type de plan. Il est toutefois possible d’apporter une ouverture en conclusion qui permet de formuler une nouvelle piste de réflexion dans la continuité du sujet. 🆗
Dans une dissertation, il est souvent recommandé de réaliser trois grandes parties ainsi que trois sous-parties (si possible) pour chacune d’entre elles. En revanche, s’il y a peu d’idées à disserter, il peut être plus avantageux de privilégier la qualité et donc de se contenter de 2 grandes parties.
Le contenu des différentes parties et sous-parties doit bien évidemment être équilibré. 😊
Afin de constituer son plan, il est nécessaire de s’appuyer sur ses idées développées dans le brouillon. Ces idées doivent être appuyées par des arguments précis et illustrées par des exemples concrets notamment des citations d’auteurs. Ces idées peuvent être classées par thématique si le plan choisi est thématique.
Il est important d’employer des connecteurs logiques afin de marquer un lien logique entre chaque idée et partie développée. Les connecteurs logiques sont également indispensables pour faire les transitions. En effet, pour passer d’une idée à une autre, un lien doit être apporté. Cela permet de nuancer ou de confirmer certaines idées (ce qu’on appelle les phrases de transition). 🔗
La rédaction de l’introduction de dissertation est une étape très importante, elle ouvre le devoir , il faut donc qu’elle soit claire et complète.
L’introduction est composée de plusieurs éléments :
La conclusion est un bilan de l’ensemble des idées qui répond à la problématique posée au départ. En effet, elle est tirée de l’ensemble des conclusions de chaque partie. La réponse apportée dans la conclusion doit être claire lorsque la problématique impose une réponse fermée (oui ou non) et nuancée lorsqu’il n’y a pas de réponse unique. 🌟
Elle se termine par une ouverture , c’est une question ou une hypothèse qui apporte une réflexion différente sur le sujet. Elle peut être ou non en lien avec l’actualité. Il est possible d’effectuer une comparaison entre auteurs et courants de pensées par exemple. En français, il est possible de comparer le thème traité sous un autre registre par un auteur différent.
Le développement doit faire apparaître le plan détaillé. Il contient au minimum deux grandes parties composées de trois sous-parties chacune ou trois grandes parties composées d’au moins deux sous-parties chacune.
Il est cependant recommandé de faire un plan de trois parties afin de mener une réflexion profonde sur le sujet questionné.
Ce qu’il faut faire :
Ce qu’il ne faut pas faire :
La dissertation n’est pas une épreuve difficile, c’est une épreuve qui demande de la pratique. Ainsi, avec sérieux et persévérance, la réussite est garantie !
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Pour bien traiter ces sujets, aide-toi de ma méthode de la dissertation qui te montre comment organiser tes idées et construire ta copie.
Voici un exemple de dissertation entièrement rédigée , comme tu devras le faire le jour du bac.
(introduction)
La crise est un moment de transition chaotique, souvent douloureux, qui sépare deux périodes d’équilibre. Elle implique tension, discorde, rupture. La « crise » est d’ailleurs profondément liée au genre théâtral puisque toute pièce met en scène le passage d’un nœud dramatique à un dénouement. Juste la fin du monde n’échappe pas à cette règle puisque Jean-Luc Lagarce nous invite au spectacle d’une crise personnelle et familiale à son apogée. Mais le mot « crise » vient aussi du grec Krisis qui signifie décision, jugement et désigne un moment crucial d’arbitrage. En quoi cette étymologie permet-elle d’éclairer la lecture de Juste la fin du monde ? Qui juge et arbitre dans cette pièce ? Quelle instance décisionnelle préside aux choix des personnages ? Nous verrons comment le moment de chaos que constitue la crise dévoile les véritables responsables des décisions qui sont prises dans l’oeuvre de Jean-Luc Lagarce : la famille et l’individu, mais surtout le destin et ses lois inexorables.
(1re partie) Juste la fin du monde met en scène une crise personnelle et familiale. Le spectateur est invité tout d’abord à la tragédie personnelle de Louis, le personnage principal. Dès le prologue, il annonce sa mort prochaine : « Plus tard, l’année d’après / J’allais mourir à mon tour ». Le nœud de l’action ne réside pas dans la maladie de Louis – le personnage se sait condamné et le dénouement est connu d’avance par le spectateur – mais dans son aveu : parviendra-t-il à dévoiler ce douloureux secret ? Son mal-être est perceptible dès le début de la pièce car sa révélation est difficile : « C’est pénible, ce n’est pas bien / Je suis mal à l’aise. / (…) mais tu m’as mis mal à l’aise et là, / maintenant, / je suis mal à l’aise. » (Partie I, scène 2). Les épanorthoses (Louis revient sans cesse sur ses termes pour les nuancer) et la structure en chiasme (ABBA) de ses phrases révèlent son enferment dans une crise intérieure dont il ne parvient pas à se libérer. En cela, Jean-Luc Lagarce crée un parallèle avec Phèdre de Jean Racine dans laquelle l’aveu de l’héroïne éponyme est au centre de la tragédie. Dans les tragédies classiques, le héros est en proie à des passions violentes contre lesquelles il ne peut pas lutter : c’est la révélation de ses passions qui crée le chaos. C’est ce qui arrive à Louis : sa maladie est déjà là au début de la pièce. Impuissant, il ne lui reste plus qu’à la révéler à son entourage. Louis vit donc deux tragédies simultanées : son combat contre la mort et sa difficulté à avouer ce combat. À l’image de Phèdre, son déchirement intérieur en fait un modèle de héros tragique en pleine situation critique.
Au-delà de la crise personnelle de Louis, c’est tout l’édifice familial qui est placé dans une situation de crise. Le retour de Louis bouleverse en effet l’équilibre familial et réveille les souffrances de chaque membre de la famille. Pour la mère, le retour de Louis correspond au retour du fils prodigue, écrivain, dont on n’a jamais vraiment compris le départ. Pour Antoine, c’est le retour du frère aîné rival, celui qui réactive ses complexes, ses passions et sa jalousie. Pour Catherine et Suzanne, Louis est un miroir qui les confronte à la médiocrité et à la banalité de leur vie. La crise familiale s’exprime violemment, au travers de disputes constantes. Ainsi, tous les personnages se querellent : Antoine et Catherine, Antoine et Suzanne, Suzanne et Catherine, la mère et ses enfants. La violence la plus spectaculaire est celle d’Antoine qui fait éclater la rivalité fraternelle au grand jour dans la scène 2 de la deuxième partie : « ANTOINE : Tu me touches : je te tues ». L’asyndète (absence de liaison entre les deux propositions) accentue la violence du propos et le caractère dramatique de cette scène où la famille, au paroxysme de la crise, se déchire sous nos yeux.
Juste la fin du monde met donc en scène deux crises distinctes : la crise personnelle de Louis et la crise familiale provoquée par son retour. Comme son étymologie grecque krisis l’indique, la crise désigne aussi un moment décisif d’arbitrage. Et l’on voit justement dans cette pièce des mécanismes se mettre en place pour arbitrer la sortie de crise.
(2e partie)
Afin de rétablir l’équilibre, la famille de Louis et Louis lui-même opèrent des choix. Le retour de Louis, après douze ans d’absence, provoque une véritable crise dans le foyer. Immédiatement, un tribunal familial se met en place pour juger le frère aîné. Ainsi, le champ lexical du droit abonde dans le texte. Catherine dit elle-même : « je ne voudrais pas avoir l’air de vous faire un mauvais procès ». Louis accepte d’endosser la culpabilité : « et ces crimes que je ne me connais pas, je les regrette, j’en éprouve du remords « (2ème partie, scène 1). Ce tribunal familial ne s’en prend pas qu’à Louis et juge tour à tour les personnages. Ainsi, Antoine est également accusé d’être « brutal » dans la scène 2 de la deuxième partie et c’est Louis qui le défend comme le ferait un avocat : « Non il n’a pas été brutal ». La scène devient donc une juridiction dans laquelle chaque personnage se retrouve sur le banc des accusés. De ce point de vue, Juste la fin du monde fait songer à la pièce Huis-clos de Sartre où les personnages, enfermés dans une même pièce après leur mort, se jugent les uns les autres. Mais le verdict final de ce tribunal domestique conduit à rejeter Louis hors du cercle familial. Ainsi, dans la scène 3 de la deuxième partie, les personnages féminins sont gagnés par l’immobilité et s’effacent devant la confrontation des deux frères : « LA MÈRE : Nous ne bougeons presque plus, nous sommes toutes les trois, comme absentes, on les regarde, on se tait. » Le silence qui règne jusqu’à la fin de la scène suggère leur adhésion au discours d’Antoine et une rupture complète entre Louis et sa famille.
La pièce peut aussi se lire comme la représentation d’une cure psychanalytique qui mène Louis à sa décision finale, annoncée dans l’épilogue : « Je pars / je ne reviens plus jamais ». Selon Freud, trois instances sont présentes chez l’homme : le moi qui assure la stabilité et le contact avec la réalité extérieure, le ça, lieu de pulsions qui ne supporte pas la contradiction, et le surmoi, instance morale qui rappelle les interdits. Les personnages de la pièce semblent symboliser ces trois éléments : la Mère serait une sorte de surmoi (l’instance morale), Antoine le ça (les pulsions) et Louis l’inconscient qui ne parvient pas à émerger et dire la mort. Le jeu sur les temps (« je suis touché, j’ai été touché » 1re partie, scène 2) suggère une introspection dans le passé, comme cela se pratique lors d’une psychanalyse. La multiplication des épanorthoses fait penser à une parole analytique qui se cherche pour découvrir une vérité intérieure. On pourrait ainsi rapprocher Juste la fin du monde du théâtre de Nathalie Sarraute qui joue sur les codes de la psychanalyse pour en faire une aventure esthétique et littéraire. Comme Nathalie Sarraute, Jean-Luc Lagarce s’attache à saisir les non-dits et les sentiments cachés derrière l’apparente banalité des conventions sociales. Ainsi, dans la scène de retrouvailles (partie I, scène 1), des sentiments de gêne, de rejet tacite et d’hésitation se devinent derrière les phrases stéréotypées et le masque pesant des politesses : « SUZANNE : C’est Catherine. / Elle est Catherine. / Catherine, c’est Louis. / Voilà Louis. / Catherine. »
Les personnages prennent des décisions pour juguler la crise. Mais sont-ils réellement maîtres de leur destin ? Le dénouement de la crise n’est-il pa connu d’avance ?
(3e partie)
Juste la fin du monde montre avant tout que seul le destin décide véritablement, les personnages étabt soumis à une autorité supérieure qui leur échappe. Le destin est la véritable instance décisionnelle de la pièce. Louis est d’abord soumis à un destin biologique : celui de la maladie. Celle-ci est presque invisible – Louis ne parvient pas à en parler – mais elle est la véritable maîtresse du jeu qui agit sur les personnages. Elle est d’ailleurs évoquée au début de l’œuvre, dans le Prologue (« J’allais mourir à mon tour ») et à la fin, dans l’Epilogue (« Je meurs quelques mois plus tard »), dans une circularité parfaite. La maladie incarne la fatalité tragique inéluctable qui scelle le destin du personnage. Elle remporte le combat inégal et perdu d’avance par Louis. Le destin auquel est soumis le personnage est également héréditaire. On découvre que trois hommes de trois générations successives portent le prénom de Louis. Jean-Luc Lagarce joue sur la récurrence de ce prénom pour inscrire son personnage principal dans une lignée tragique qui fait songer à la malédiction des Atrides dans la mythologie grecque. La crise familiale semble donc être inscrite dans un continuum qui sous-entend que le destin des personnages est écrit d’avance, comme dans les tragédies. C’est en outre ce que suggère Louis dans la scène 1 de la deuxième partie : « C’est exactement ainsi, / lorsque j’y réfléchis, / que j’avais imaginé les choses ».
Soumis à un destin qui leur échappe, les personnages sont également emportés dans une crise collective d’un monde qui ne parvient plus à fonctionner. Le titre Juste la fin du monde invite d’ailleurs les spectateurs à être les témoins d’un monde en crise. L’expression « la fin du monde » fait allusion à une apocalypse collective tandis que l’adverbe « juste » dévoile l’ironie d’un auteur qui observe ce chaos avec distance et humour. Tout comme Louis qui assiste, impuissant, à la crise familiale, le spectateur est invité à regarder l’état de crise permanent dans lequel sont plongés les membres de cette famille. Car si la crise intérieure de Louis, due à sa maladie, suscite la compassion, qu’en est-il de l’obsession psychologique des autres personnages qui se disputent sur chaque mot ? Pris dans un culte de la complication, une recherche de la crise pour la crise, les personnages passent à côté de l’essentiel. Jean-Luc Lagarce montre ainsi un monde où tout se délite : les valeurs, la famille, le langage. Les dialogues des personnages ressemblent d’ailleurs parfois à ceux du théâtre de l’absurde, tel l’échange banal entre Louis et Antoine qui rappelle les échanges mécaniques entre Vladimir et Estragon dans En attendant Godot de Beckett : « Je vais bien / Je n’ai pas de voiture, non / Toi comment est-ce que tu vas ? ANTOINE Je vais bien. Toi comment est-ce que tu vas ? » (1re partie, scène 1).
(conclusion)
Juste la fin du monde est bien un drame de la crise : la crise personnelle et familiale est dénouée par une décision familiale tacite et une introspection personnelle qui poussent Louis à quitter sa famille, sans révéler son secret. Mais la pièce dévoile surtout la crise d’un monde désagrégé qui conduit à la désunion de tout, des êtres, des choses, des valeurs et de langage. La crise des personnages est une fenêtre par laquelle apparaît l’effondrement d’un monde comme on peut le voir chez un dramaturge comme Bernard-Marie Koltès dont le théâtre exprime la tragédie de l’être solitaire et de la mort.
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Bonjour Amélie, J’ai arrêté l’école il y a plusieurs années… Je n’ai pas le niveau lycée et j’aimerais savoir si vos cours suffiront pour passer le bac es de français en tant que candidat libre ?
Bonjour Abid, Mes cours et formations sont adaptées pour les lycéens qui passent le bac de français. Si tu es en reprise d’étude pour passer le baccalauréat, mes cours te seront donc bien utiles !
Bonsoir Mme Vioux, merci pour cette page, elle me sera très utile, cependant, avez-vous le corrigé de la dissertation sur LaFontaine s’il-vous-plaît ?
c’est un seul paragraphe dans l’intro, un paragraphe dans la conclusion.
Bonjour, c’est la première fois que je dois faire une dissertation et je ne sais pas comment m’y prendre .Pourriez vous m’aider ? La plus grande gloire n’est pas de ne jamais tomber mais de savoir se relever. Merci pour votre aide
Bonjour, Est-il possible d’avoir la réponse concernant les sujets : – Des Fables de La Fontaine – Des Fleurs du Mal de Baudelaire ( Au moins le plan s’il vous plaît ) Merci
Bonjour Amélie, Désolé de te déranger, mais j’aurais aimé savoir si mon plan pour la dissertation sur Les Fleurs du Mal était cohérent. Je me permets donc de l’écrire ci-dessous: I- La laideur peut être une source d’inspiration poétique II- Cependant, la beauté peut suffire comme source d’inspiration III- La poésie ne peut-elle pas s’inspirer d’autre chose que le jugement subjectif? Merci pour tout ce que tu fais! Adam
Bonsoir, j’ai un bac blanc mardi (de français évidemment ^^) et je n’ai étudié pour le moment que la comédie du valet. Dans votre sujet de dissertation que vous proposez, qui est « Pourquoi l’archétype du valet de comédie est-il d’une grande richesse dramaturgique ? », et dans les idées de thèmes pour les parties, vous ne prenez pas en compte un des termes principaux : l’archétype. Donc, je me demandais si en ayant ce thème, nous pouvions traiter tous les valets, mêmes ceux qui sortent de ce carcan, comme Figaro ? Merci par avance pour votre réponse, Ambre.
bonjour à la lecture de la dissertation j’ai fait ce plan qu’en pensez vous ? 1) le personnage de roman: un héro A) des valeurs (Ulysse dans l’odyssée) b) un personnage qui réalise de grande chose (bel ami de Maupassant) c) un personnage fantastique (Harry potter) 2) le personnage de roman un être nuancé A)un personnage réaliste (etienne lantier, germinal de zola) b) un personnage emprunt au doute (Winston smith, 1984) c) l’anti héro (lolita Nabokov) 3)le role du personnage de roman a) Raconter une histoire (la chambre des officiers) b) un représentant d’un monde (colin l’écume des jours) c) faire passer une morale (des souris et des hommes de steinbeck) ouverture le but du romancier
J’ai été choisie cette année par mes professeurs pour participer au concours général des lycéens, j’ai pris l’épreuve de français et je vais devoir passer 6H sur une dissertation, et je n’ai jamais fais de dissertation de ma vie. Mon professeur nous a proposé une dissertation en français sur l’argumentation mais je bloque et je stagne, serait-ce possible d’avoir aide s’il vous plait ?
Est-il possible que la dissertation soit plus facile pour le bac de français que le commentaire?
Les deux exercices font appel à des qualités différentes. C’est à toi de voir lequel de ces deux exercices te semble le plus simple à réaliser.
Bon article mais j’aurais voulu connaître la stucure dans le détail d’une dissertation.
combien de paragraphes peuvent comprendre l’introduction et la conclusion
salut l’introduction on l’a fait en un paragraphe ou en plusieurs paragraphe
bonjour j’ai une dissertation à écrire sur le sujet « dans qu’elle mesure un roman vous permet d’en apprendre davantage sur vous même et sur les autres ? » pourriez vous m’aidez svp
Il ne m’est pas possible de faire de l’aide aux devoirs dans les commentaires. Il faut t’orienter vers un forum ou un tuteur.
Bonjour cela m’aide beaucoup mais comme toujours j’ai des problèmes pour commencer une introduction surtout sur la thématique de mon sujet « L’amour évoqué dans les oeuvres théâtrale lues n’est-il que badinage? » je tiens à dire que je suis en seconde et que mon cerveau est actuellement le désert de Gobi.
Bonjour Amelie, j’ai une question au sujet de la dissertation. Au moment de formuler ma problématique sois je n’en trouve pas, sois je vais trop loin et frôle le hors sujet. Je n’arrive pas à reformuler le sujet. Pouvez-vous m’aider ?
Bonjour Nayanka, La problématique n’ est pas une simple reformulation du sujet. Tu dois mettre en valeur les différentes questions suscitées par le sujet afin de montrer son intérêt. Je te conseille de t’inscrire à ma formation gratuite en 10 leçons pour voir mes vidéos sur la dissertation. Bon courage.
Merci pour cet article. Il aurait été intéressant de parler des personnages avec les influences des 3 déterminismes (sociaux, historiques et biologiques) qui justement apportent un côté scientifique, fatal quant à la vie des personnages et montrent que le personnage n’a pas réellement de côté extraordinaire –> Toute l’oeuvre de Zola.
Une dissertation n’a pas vocation à être un cours exhaustif sur un sujet donné et il y a bien sûr d’autres développements possibles et d’autres exemples de personnages qui pourraient être mis en avant.
Bonsoir Amélie, je me suis permise de vous envoyer un message privé par mail pour que lire ma dissertation, je ne voulais pas qu’elle fasse objet de plagiat,
Bonjour Claire, Je n’ai malheureusement pas le temps de corriger vos devoirs par email. J’ai déjà beaucoup d’élèves à corriger, je ne peux réaliser ce travail pour davantage de personnes !
Bonjour Amélie, je trouve votre site très intéressant et très bien expliqué. J ai une dissertation sur la phrase suivante « cette histoire est vraie puisque je l ai inventée » de Boris Vian. Si on analyse la phrase de loin, on peut reconnaître un paradoxe mais on s aperçoit que la vérité ce n est pas la réalité. En effet la vérité relevé de l universalité, elle relève du discours tandis que la réalité et ce qui nous entoure. Mais même après cette analyse, je ne sais pas comment m’y prendre pour faire un plan. Si vous pouviez me aider pour ce sujet, s il vous plaît.
bonjour, Je suis en 1ère S et je n’ai jamais fait de dissertation de ma vie. Mon professeur m’en a donné une à faire, et je n’y arrive pas du tout. Je ne sais même pas quoi mettre dans l’introduction… La question c’est : dans quelle mesure la forme littéraire peut-elle rendre une argumentation plus efficace ? C’est seulement grâce à vous que j’ai compris qu’il fallait faire un plan thématique, merci ! Je voulais un peu m’aider d’internet, parce qu’à part ça, je ne sais rien, et j’ai remarqué que c’était exactement le même sujet que celui de 2007, avec les mêmes textes. Il y a deux ou trois corrigés mais je ne veux pas recopier parce que je ne comprend même pas le raisonnement… S’il vous plait, pouvez-vous m’aider en me disant à peu près quoi mettre dans l’introduction, et comment faire mon plan ? Merci beaucoup d’avance.
Bonjour Shana, Tout d’abord, tu as raison de ne pas recopier quelque chose trouvé sur internet : c’est du plagiat – les professeurs ne sont pas dupes – et puis surtout, cela ne te ferait pas progresser. Tu peux lire quelques ressources mais il est important ensuite de mener un raisonnement par toi-même. Je ne peux pas faire de l’aide aux devoirs dans les commentaires des articles. Juste quelques indications : cherche les raisons qui font que la forme littéraire d’un texte peut rendre le message du texte plus percutant. Appuie-toi sur des exemples concrets pour trouver des arguments (pense par exemple aux contes philosophiques de Voltaire, aux fables de La Fontaine…). Idéalement, tu pourrais trouver deux raisons qui te donneront deux axes. Dans un troisième temps, tu pourrais te demander si c’est réellement la forme du texte qui rend une argumentation plus efficace (d’autres aspects du texte ne sont-ils pas plus importants ? Qu’est-ce qui rend une argumentation efficace ?) Bon courage !
Bonjour, je tenais à vous dire que votre blog est exceptionnel je comprends plus de choses ! Cependant je n’arrive pas à rédiger une introduction de dissertation. Pourriez-vous m’éclairer? Merci d’avance!
Bonjour , j’ai un problème avec une dissertation que je doit au plus vite le sujet : D’après le marquis de Sade, » on appelle roman l’ouvrage fabuleux composé d’après les plus singulières aventures de la vie des hommes. » cette définition vous paraît-elle fondée ? Pour cela il faut s’appuyer sur les textes du corpus ( extraits de L princesse de Clèves de Madame de Lafayette et Bel-Amide Maupassant) .
Bonjour , j’ai un problème avec une dissertation que j’ai à rendre au plus vite, le sujet est « il faut se méfier de ceux qui cherchent à nous convaincre par d’autres voies que celles de la raison » j’ai donc fais deux axes -> persuasion conviction mais j’ai du mal à trouver des sous parties Pourriez vous m’aidez ? Merci d’avance
Bonjour Amélie, Tout d’abord merci pour ton site très complet et très rassurant. Mon professeur de français nous recommande de ne pas préciser dans ma dissertation si le texte que j’utilise comme exemple provient du corpus. Cependant je vois de nombreuses corrections de dissertation où il est écrit « Texte B du corpus »… Est-il obligatoire de préciser qu’il est extrait du corps? Merci d’avance
bonjour j’ai une dissertation a rendre pour la rentrée j’ai la problématique « est-il plus efficace de défendre une cause ou de dénoncer une injustice a travers une fiction ou une argumentation » mais je ne comprend pas comment je pourrais la rédiger, j’ai également regarder vos explications. Je ne c’est pas mettre en oeuvre pouvez vous me donner des indices merci.
BONSOIR. Merci beaucoup, vos cours sont vraiment bénéfiques et très utiles. je vous souhaite bonne continuité.
Bonjour ! Tout d’abord, merci beaucoup pour vos cours qui me sont vraiment très utiles ! Je voulais vous demander jusqu’où nos exemples peuvent aller dans une dissertation. Je m’explique : dans une dissertation sur la poésie, peut-on citer des artistes contemporains comme le groupe Fauve Corp ou Saez ? Et dans le roman, des oeuvres récentes comme Yasmina Khadra, etc… Merci d’avance pour votre réponse !
Bonjour, j’ai une dissertation à faire sur le héros en littérature. Je suis un peu perdu, j’hésite quant au plan. 2 ou 3 parties? I le héros II l’anti héros
Bonjour j’ai une dissertation à faire. Elle est la suivante: Qu’attendez-vous d’un personnage de roman? Qu’il vous fasse rêver ou qu’il vous renvoie aux dures réalités de l’existence? Je pense construire un plan dialectique dans une première partie le personnage de rêve, dans une seconde le personnage réaliste et dans une troisième et dernière partie une confrontation de mes deux premières idées en parlant d’un personnage de roman qui fait rêver tout en étant réaliste. Pensez-vous que ma dernière partie est pertinente? si oui pouvez-vous me donner des œuvres qui pourraient constituer des exemples concrets pour ma partie. Merci d’avance.
Bonjours j’aimerais avoir quelques argument sur la question de la dissertation suivante : un poeme fait t’il toujours entendre plusieurs voix ? ( je trouve ca assez compliquer…) ( je suis en 1S). 🙂 merci d’avance
Amelie je ne comprends pas pourquoi vous considérez que les personnages du texte A « Colette » sont extraordinaires? Au contraire, ils sont tout à fait réalistes, je pense … non?
mdm Amélie s’il vous plais j’ai un examin sur le dictionnaire philosophique de voltaire et j rien compris comment je travail un dissertation pouvez vous m’aidé et me donner quelques exemples
s il vous plait ameli demain j ai un devoir mais c prevu d avoir une dissertation concernat la peste d albert camus pouvez vous m aider et me donner quelque exemple de dissertation analysée à propos la peste /merci bcp
Je ne peux pas te faire plusieurs dissertations sur La Peste en une soirée 😉 Pour réviser, revois les enjeux de cette oeuvre, son thème, le symbolisme de le peste dans le roman et visionne également ma vidéo sur l’absurde chez Camus .
Merci beaucoup pour cet exemple de dissertation ! J’aimerais savoir si il était possible d’avoir une méthode et/ou un exemple de rédaction d’introductions de dissertations.
Merci pour tous vos articles encore une fois !
Bonjour, je suis en 1ere ES et je commence a découvrir la dissertation sauf que je n’arrive pas a trouver un plan convenable… Malgré de longue recherche, il y a beaucoup de possibilité. Le sujet donné est le suivant: « Dans cette oeuvre les indiens du nouveau monde, des hommes comme les autres ? » l’oeuvre en question est la pièce de théâtre « La controverse de Valladolid » de Jean-Claude Carrière. je sais déjà que c’est un plan dialectique que je dois utiliser. il faut je pense parler des colonisations des années 1500. Mais impossible de trouver un plan … pourriez-vous m’aider s’il-vous-plais ?
Je ne peux pas faire d’aide sur mesure pour vos devoirs. Un plan dialectique est tout à fait envisageable pour ce sujet, mais c’est en réfléchissant sur l’oeuvre de J.C. Carrière et sur les différentes façons dont les indiens y sont caractérisés que tu parviendras à répondre à cette question.
Merci beaucoup 🙂
j’ai une dissertation à faire c’est urgent et j’ai besoin d’aide voici le sujet : Dissertation sur l’argumentation Vous direz quels types de textes argumentatifs (apologues ou argumentation directe) vous préférez, en expliquant pour quelles raisons. Vous développerez trois arguments et trois exemples dans chaque partie. vous prendrez vos exemples dans les textes et oeuvres lus et étudiés en cours
Bonjour Amélie !
J’ai découvert votre blog il y a quelques mois de cela et il est vraiment TOP ! Demain, je pars dans l’optique de choisir la dissertation car durant l’année, j’ai eu les meilleurs notes dans ce sujet mais c’est aussi parce que j’apprécie la dissertation. Par contre, notre prof nous a dit que nous étions obligés de reformuler une problématique à partir du sujet. J’ai donc un doute maintenant. Selon le correcteur, y a-t-il une chance de perdre des points parce que nous avons repris la question posée par le sujet ?
Merci d’avance !! 🙂
Bonjour amelie, j ai un sujet de dissertation que je ne comprend pas pourriez vous me l expliquer ? Le sujet est : quelle place, la representation theatrale laisse elle a l imaginaire du spectateur ? Merci d avance
Merci ! Je cherchais un exemple de dissertation afin de m’améliorer !
bonjours, je me pose une question, comment peut t’on présenté clairement nos différente partie alors que ces dernière doivent être rédigé ? en somme, comment faire une syntaxe de notre plan ?
Est ce que dans A du grand II, personnage psychologique, nous pouvons donner comme exemple La princesse de Clèves de Madame de Lafayette et aussi Jeanne dans Une vie de Maupassant ?
Ps: la Dissertation permet-elle réellement d’avoir une bonne voir très bonne note par rapport au commentaire ? Dans quel mesure prendre le commentaire ? Merci encore
Bonjour, Amélie voila je suis en 1 ère et le bac arrive a grand pas et j’hésite a choisir le commentaire ou la dissertation. Car j’ai eu 8.5/16 en dissertation au 2ème bac blanc alors que j’avais eu 15/20 au 1er. Mais pour le commentaire j’ai beaucoup de difficulté j’ai fait 4 commentaire dans l’année et pour tout les 3 j’ai eu en dessous de la moyenne et 1 seule ou j’ai eu 12/20 sachant que c’était un dm. Mais le problème c’est que j’ai peur de ne pas avoir assez de connaissance sur le sujet proposé. J’aimerais aussi savoir, si vous aviez une idée concernant les genres / thèmes susceptibles de tombées et les question qui permettrait d’orienter mes révisions car je ne sait pas trop comment et quoi réviser( ex: théâtre: Les Metteurs en scène sont il des artistes a part entière ? ) Merci
Est ce qu’il aurait été possibles en ce qui concerne les personnages réalistes de parler des romans naturalistes et réalistes ?
bonsoir j’ai trouvé un bon sujet de dissertation mais pas la réponse si vous pourriez m’aider alors c’est est ce qu il faut comprendre la poésie ?
bonsoir, je vous écris pour vous remercier car je ne sais pas si il y a un lien mais depuis que je suis la formation gratuite mes 8 en contrôle et 8.5,9 en bac blanc se sont transformés en 13 en dissertation en classe et 13 au dernier bac blanc et ces vidéos m’ont donc été bénéfiques.
Bonjour Amelie j’ai bientôt un bac blanc . Et ma prof de français nous conseille de choisir la dissertation . Mais la question de dissertation me paraît souvent difficile . Dans quel cas puis je la prendre ou pas ? Merci d’avance .
Bonsoir Hayete, La dissertation est un bon choix quand on sait dérouler un raisonnement pour répondre à une question (il faut être très logique et maîtriser l’art de la nuance) et lorsqu’on a de solides connaissances littéraires. En effet, une dissertation où vous ne citez que le textes du corpus (faute d’en connaître d’autre) est pauvre et peu convaincante. Aussi, choisis la dissertation si tu es à l’aise avec cet exercice et si tu es capable de justifier tes idées avec des exemples variés et précis. Autrement, il est plus intéressant de se tourner vers le commentaire littéraire.
Bonjour, Il y a 3 jours, nous avons eu un bac blanc où j’ai pris la dissertation et je me rappel du mois de novembre avec le première où j’avais pris la dissertation également, sauf que je me souviens que d’après le correcteur je détournais le sujet: la question était « faut t-il qu’un personnage prenne la parole pour exister? » et l’objet d’étude le théâtre, et j’ai dis comme problématique reformulée que « nous allons nous demander si les acteurs doivent obligatoirement utiliser le texte pour faire passer un message » car pour moi, le fait d’exister signifiait, jouer son rôle qui est à travers une histoire et un contexte de faire passer un message. Merci d’avance
Bonsoir Marc-Antoine, Effectivement, ta problématique dénaturait le sujet. Dans une dissertation, la problématique est une reformulation du sujet qui met en valeur le paradoxe ou les enjeux de ce dernier; mais elle ne doit pas transformer le sujet . Si tu as trop de doutes sur ta problématique, le mieux est de garder le sujet tel quel (à votre niveau, c’est acceptable).
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Les candidats au bac spécialisés en Humanités, Littérature, Philosophie (HLP) ont eu à traiter un magnifique sujet de philosophie cette année : « Peut-on perdre son humanité ? »
Nous avons demandé à la philosophe Laurence Devillairs de traiter cette question, dans une forme libre. Voici sa réflexion, inspirée.
« Comment pourrait-on perdre ce qui nous définit ? Comment l’homme parviendrait-il à ne pas être humain ? La question paraît ne revêtir aucun sens : perdre son humanité est une impossibilité. Mais, précisément, la philosophie interroge ce qui semble impossible, à peine pensable. C’est ce qui fait son caractère à la fois dérangeant et visionnaire. Ce qui est dérangeant dans le questionnement présent est que l’humanité ne serait pas une caractéristique fixe et inaliénable : on pourrait la perdre ou la regagner. L’humain serait une histoire – une tragédie peut-être.
Ni ange, ni bête mais sans cesse tenté par l’un et l’autre, l’être humain est ce qui peut manquer d’humanité. Soit qu’il la ravale en faisant la bête, soit qu’il aspire à la dépasser en jouant à l’ange. Dans les deux cas, à en croire Pascal , ce que l’on rate, c’est ce “fragile” “entre-deux” , en quoi réside l’humanité, et qui “est la chose du monde la plus fragile” ( Pensées , 1670, éd. de Ph. Sellier, 2000 , fragment 185). L’humanité n’est ni un acquis – obtenu une fois pour toutes par l’éducation et la civilisation – ni un donné – qu’il soit biologique ou culturel. Elle pourrait donc se perdre. Ou bien reste-t-elle inaliénable, même dans ce qui la bafoue ? Car il n’y que l’humain pour se transformer en bête ou en ange. Pour faire le choix de ce qui le constitue.
La cruauté n’est-elle pas volonté de réduire un être à une “bête”, en-deçà de l’animalité, ou bien encore à une chose ? Que perd-on alors ? Sa liberté et sa singularité, l’une étant la condition de l’autre. Réduit au rang de “bête”, on perd sa dignité d’homme debout, bénéficiant d’un horizon au-delà du seul instant présent, et sa capacité à affronter, c’est-à-dire à juger, à refuser ou acquiescer. L’être humain réduit à l’état de bête n’a plus de mémoire ni d’avenir ; il vit dans les limites étroites de la survie. Lorsque lui sont refusés à la fois le jugement et la liberté, l’homme devient chose, sans plus ni fin ni même moyens, sans intériorité ni volonté.
Une chose ne compte pas. On peut la briser, en user et en abuser. Ce qui est alors perdu avec l’humanité, c’est la “personnalité” au sens que Kant confère à ce terme, c’est-à-dire celui d’autonomie, de capacité à se déterminer, à vouloir par soi-même : “La personnalité c’est-à-dire la liberté et l’indépendance vis-à-vis du mécanisme de la nature entière” ( Critique de la raison pratique , 1788). Le bourreau perd lui aussi cette personnalité en la refusant à sa victime. Ce qui déshumanise est déshumanisé. Car nous sommes ce que nous nous donnons pour principe d’action, ce que nous respectons ou offensons. L’humanité dépend ainsi du bien et du mal, du meilleur et du pire dont l’humain est capable.
Elle ne peut être une caractéristique – biologique ou culturelle – puisqu’elle est un enjeu moral, la manière dont nous nous rapportons à ce qu’il est bien de faire et mal de laisser faire. Dès lors, l’humanité ne peut se perdre en tant qu’elle est le choix absolu – dont rien ne peut nous dispenser, et que rien ne peut excuser – que nous faisons de nous-mêmes et que nous faisons subir aux autres. Elle est ainsi, selon les mots de Primo Levi , “la lointaine possibilité de bonté” pour laquelle il vaut la peine “de se conserver humain” , même au cœur de la barbarie, de la plus extrême déshumanisation ( Si c’est un homme , 1947).
Il se peut que ce soit alors la beauté des choses qui rappelle l’être humain à son humanité, ou bien encore l’attention d’un animal. C’est ce que montre Emmanuel Levinas dans un texte déroutant, où seul un chien est une personne : “Nous étions soixante-dix dans un commando forestier pour prisonniers de guerre israélites, en Allemagne nazie […] les autres hommes, dits libres, qui nous croisaient ou qui nous donnaient du travail ou des ordres ou même un sourire […] nous dépouillaient de notre peau humaine. Nous n’étions qu’une quasi-humanité, une bande de singes” ( Difficile Liberté , 1995).
Ce qu’ils avaient perdu, ce n’est pas tant leur humanité que le monde, le fait d’avoir des relations et un ailleurs à imaginer, auquel se rapporter, pour lequel agir : “Nous n’étions plus au monde.” Mais dans ce désert, cette existence sans monde, “immonde” , vient à passer un chien : “Nous l’appelions Bobby […] Il apparaissait aux rassemblements matinaux et nous attendait au retour, sautillant et aboyant gaiement. Pour lui – c’était incontestable – nous fûmes des hommes.” L’humanité peut être refusée ou bafouée, mais elle ne peut se perdre tant qu’il reste un être, un chien, pour nous rappeler que chacun de nous est irremplaçable, “personnalité” libre et fragile. »
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Cet article a été coécrit par Jake Adams . Jake Adams est tuteur scolaire et propriétaire de PCH Tutors, un centre situé à Malibu, en Californie, qui propose des accompagnateurs scolaires et des ressources d'apprentissage pour les matières enseignées en maternelle et au collège, la préparation au SAT & ACT et le conseil pour l'admission au collège. Avec plus de 11 ans d'expérience dans le tutorat professionnel, Jake est également le PDG de Simplifi EDU, un service de tutorat en ligne qui aide les clients(es) à accéder à un réseau d'excellents tuteurs basés en Californie. Jake est titulaire d'une licence en commerce international et mercatique de l'université de Pepperdine. Il y a 11 références citées dans cet article, elles se trouvent au bas de la page. Cet article a été consulté 35 932 fois.
Que vous écriviez une dissertation pour la première ou la centième fois, il est important de savoir comment bien la structurer pour toute personne composant un texte écrit dans lequel elle présente des recherches ou des arguments. Pour composer une dissertation cohérente et convaincante, vous devez prendre le temps de bien travailler le plan et la structure des phrases. La problématique est également un élément clé, car c'est elle qui introduit tout le reste de la dissertation. Il y a des méthodes très importantes que vous devez employer pour bien structurer ce type d'écrit.
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Le succès fulgurant de ChatGPT est accompagné de turbulences internes notables après le départ de l'un de ses fondateurs et de plusieurs cadres dirigeants, mécontents des priorités de l'entreprise.
Les critiques s'adressent directement à Sam Altman, l'actuel grand patron d'OpenAi, accusé de privilégier la rentabilité financière de ChatGPT au détriment de la sécurité de ses utilisateurs et utilisatrices.
Pour tenter de restaurer la confiance, OpenAI a récemment nommé un nouveau membre au conseil d'administration: le général Paul Nakasone, un ancien général de l'armée américaine.
Le général à la retraite est une figure éminente de la cybersécurité. Il aura pour tâche d’assurer la protection des ordinateurs qui permettent de développer les nouveaux modèles d’IA génératives, mais aussi de lutter contre le piratage de ChatGPT et de protéger les données confiées par les utilisateurs d’OpenAI.
Mais le général à la retraite est également le fondateur de l’US cyber command qui mène toutes les opérations de l’armée américaine dans le cyberespace. C'est également l’ancien chef de la NSA, l’agence nationale de la sécurité.
Or, l'arrivée d'un ancien chef de la NSA, proche de l'armée, au sein d'OpenAI a été vivement critiquée. A commencer par le lanceur d'alerte Edward Snowden, qui vit aujourd'hui en exil en Russie. Selon lui, on ne peut plus avoir confiance en OpenAI ou ses produits dérivés, comme ChatGPT.
"Ils ont complètement retiré leur masque: ne faites jamais confiance à OpenAI ou à ses produits", a-t-il notamment écrit sur son compte X. "Il n’y a qu’une seule raison pour nommer un directeur de la NSA au conseil d’administration: il s’agit d’une trahison délibérée et calculée des droits de chaque personne sur la planète", a-t-il ajouté.
Le lanceur d'alerte américain voit en l'évolution de cet outil une trahison délibérée et calculée des droits individuels, conduisant potentiellement à un outil de surveillance de masse.
Aujourd'hui, ChatGPT compte plusieurs dizaines de millions d'utilisateurs chaque jour et ceux-ci partagent une quantité considérable d'informations, parfois intimes et sensibles.
De plus, certaines entreprises traitent l'IA comme un employé à part entière, lui donnant accès à des données ultra-confidentielles.
Ces préoccupations surviennent dans un contexte où la transparence d'OpenAI est déjà mise en doute. On ignore en effet quelles données ont été utilisées pour entraîner ChatGPT et si elles ont été obtenues légalement.
La gouvernance de l'entreprise soulève également des interrogations: après avoir été brièvement évincé en novembre dernier, Sam Altman a été réintégré à la tête de l'entreprise et envisage de transformer OpenAI en société privée.
Initialement fondée comme une association visant à promouvoir et développer l'intelligence artificielle pour le bien de l'humanité, OpenAI a changé de statut en 2019 pour attirer les investisseurs. Mais cette transition vers une structure à but lucratif semble avoir altéré ses objectifs originaux.
>> Lire aussi : Sam Altman réintègre le conseil d'administration d'OpenAI
Sujet radio: Pascal Wassmer
Texte web: hkr
Quel souvenir garder d’un libertin cynique comme Don Juan ? Doit-on l’ensevelir, l’effacer, lui pardonner, l’honorer ? Ces questions morales peuvent aussi porter un projet pédagogique, en l’occurrence celui de Christelle Lacroix, professeure de français à Longuenesse dans les Hauts-de-France. Elle a amené ses élèves de 2 nde à réaliser un tombeau numérique pour le héros de la pièce de Molière : à créer et collecter ses traces, ses memorabilia ; à recueillir et partager les témoignages de ses proches. Le « livre des morts » de l’Egypte antique, autrement nommé le « livre pour sortir au jour », se métamorphose alors en livre numérique, susceptible d’éclairer la complexité du personnage comme la transformation de nos mémoires d’outre-tombe.
Un tombeau numérique, ou iTombeau, consiste à déposer, comme cela se fait d’ores et déjà Outre-Atlantique pour de nombreux défunts, un QRcode sur la sépulture de l’être disparu permettant à toute personne venue se recueillir d’accéder directement par simple flash sur son smartphone à la vie du défunt sous la forme de traces écrites, photos, audios, visuelles, virtuelles et de rester connecté à l’être disparu comme à une mémoire vive, éternelle.
Comment êtes-vous arrivée à concevoir un tel projet ?
C’est en lisant un article publié sur le net par Correspondances (la revue Web sur la valorisation du français en milieu collégial), que j’ai découvert le projet de iTombeau réalisé par l’enseignant interviewé autour des œuvres tragiques de Racine, « Phèdre », et de Mouawad, « Incendies ». C’est alors que m’est venue l’idée de le transposer au « Dom Juan » de Molière. Je cherchais une idée pour conclure ce chapitre sur lequel j’étais en train de travailler avec mes secondes, et celle-ci est arrivée comme une évidence, car le personnage de Don Juan, tout au long de la pièce, dans ses relations aux autres personnages, agaçait beaucoup mes élèves qui tentaient toutefois de comprendre sa personnalité, de donner un sens à ses actes. Proposer de s’approprier chacun un personnage, en jouant son rôle, comme au théâtre, en prenant le relai de Molière à la fin de la pièce alors que le personnage éponyme disparaît soudainement, les abandonnant tous là, (encore !), était l’occasion pour les élèves de verbaliser ce qu’ils avaient à dire au célèbre libertin, de se poser la question du pardon, par le biais de la créativité et de l’imaginaire.
En quoi le dispositif vous semble-t-il s’adapter particulièrement bien au personnage de Don Juan ?
La question de la mémoire d’un homme tel que Don Juan, impie, asocial, amoral, est une vraie question : « Lui qui ne croit en rien, tombera-t-il, après sa mort dans l’oubli, continuera-t-il à hanter le cœur des femmes qui l’ont aimé ? Des hommes qu’il a manipulés ? De tous ceux dont il s’est moqué ? Hommes et femmes, pourront-ils l’oublier ? Lui pardonner ? Sa mémoire peut-elle être honorée ? Quelle mémoire immatérielle pour un personnage aussi matérialiste que Don Juan ? Qu’est-ce qu’une sépulture numérique laisserait comme trace de ce personnage drôle et cynique? Léger et grave ? » Ce sont toutes ces questions que se sont posées les élèves et qui m’ont permis de vérifier leur compréhension de l’œuvre par la créativité, et cela, comme un cheminement intermédiaire vers l’analyse technique de la dissertation.
Quelles ont été les propositions créatives ? Comment les élèves ont-ils opéré leur choix ?
J’avais demandé aux élèves des productions écrites, audios, visuelles, virtuelles. Les élèves ont choisi ensemble, par groupe-personnage, les productions à réaliser à partir d’une liste de propositions (visant seulement à les aider dans la recherche d’idées), et se sont réparti la tâche, chacun réalisant une production pour le iTombeau.
Les productions ont été très variées : l’oraison funèbre d’Elvire, de Mathurine et celle de Don Luis rédigées et enregistrées à l’enterrement de Don Juan ; des audios (de la fameuse tirade de Don Juan dans l’acte I scène 2, et de celle d’Elvire à l’acte IV scène 6, exprimant son désespoir avec dignité) ; la liste des affaires retrouvées dans la chambre de Don Juan, récoltées par Sganarelle le fidèle valet, ou sa playlist de chansons exclusivement dédiée aux femmes ; une cagnotte litchi organisée par Charlotte la paysanne pour financer l’achat d’un bouquet à déposer sur la tombe de celui qu’elle n’oublierait jamais ; un rapport de police racontant l’altercation entre Mathurine et Charlotte à l’acte II, après que Don Juan a fait croire à chacune qu’il allait l’épouser ; le compte X de Sganarelle ; les comptes Instagram de Don Juan et d’Elvire ; une scène en plus avec le malheureux Monsieur Dimanche usant en vain, de maintes formules de politesse pour récupérer son dû par Don Juan ; un selfie, un dessin, des lettres, des articles de presse…
Variété de productions donc, mais variété de tons aussi entre ceux qui profitent de la sépulture pour que reste l’image antipathique du personnage, et ceux qui en profitent pour lui souhaiter, malgré la douleur, la paix dans le repos. Finalement, tout est dit par Elvire (alias Louisa) dans sa lettre d’adieu à Don Juan : « Qu’importe ce qui motive la présence de ces personnes ici, jubilation, curiosité, amour, peine, respect, éthique, tu nous réunis tout de même ». iTombeau est un projet créé pour réunir les personnages tous abandonnés un à un.
Comment les élèves ont-ils mené à bien cet ambitieux travail d’appropriation créative ?
La pièce a été lue intégralement avec les élèves, sans visionner de mise en scène de la pièce, parce que je tenais à ce qu’ils s’en fassent leur propre représentation. Ensemble, nous avons réalisé un tableau synoptique de la pièce, et des fiches personnages relatant leur personnalité, et leurs relations avec les autres personnages, permettant d’avoir une vision globale de la pièce à la fin de la lecture.
Nous avons ensuite réfléchi à l’appui d’un carnet d’expression que j’ai créé pour le projet, à la problématique de la mort du personnage, de l’hommage, du respect de la mémoire, et du pardon en présentant aux élèves quelques exemples documentaires de ce qui existe aujourd’hui à l’ère du numérique et de l’intelligence artificielle, pour perpétuer la mémoire des défunts.
J’ai distribué les rôles des personnages de la pièce aléatoirement et les élèves se sont rassemblés en îlot pour travailler ensemble (par 3/4) par personnage et proposer d’une part, en groupe, une présentation du personnage avec un visuel créé (par l’intelligence artificielle), d’aitre part, individuellement, un document créé, retrouvé, témoignant de la relation avec le personnage Don Juan. Il était demandé à chacun de justifier de l’intérêt et la légitimité de ce document pour le iTombeau du défunt. Les productions devaient être variées à l’intérieur du même groupe personnage.
Chaque élève a déposé sa production dans le Padlet du projet organisé par colonne-personnage. Le carnet d’expression imposait une maquette de mise en page à respecter, et il me semble que cet espace de partage des productions était inspirant pour ceux en difficulté méthodologique avec l’outil numérique car je reste convaincue que l’on apprend beaucoup à observer la manière dont les autres travaillent.
Ensuite, par un jeu de copier-coller j’ai tout assemblé sous la forme d’un livre numérique au format epub , réalisant ainsi une œuvre collective de la seconde G. Le livre numérique me semblait être la forme la plus appropriée pour les différents types de supports proposés puisqu’il permet l’insertion d’audios de vidéos, de galeries photos, de textes, de liens hypertexte (vers les réseaux sociaux des personnages… ). Un format pdf a également été créé avec des QRcodes (renvoyant vers les audios , les vidéos, les réseaux sociaux) pour une version imprimable disponible au CDI du lycée. De plus, à l’issue du projet, j’ai eu l’idée pour agir en interactivité avec les comptes personnages créés par les élèves sur Instagram, de créer un compte pour la classe afin de diffuser, personnage par personnage, les productions de ces créations, auprès des autres élèves du lycée, mais aussi des familles, en les touchant là où le projet a davantage de visibilité. Une façon de faire littérature tous ensemble : lire, écrire, produire et être lu.
En quoi une telle démarche créative et coopérative vous semble-t-elle avoir favorisé chez les élèves le plaisir du texte et connaissance de l’œuvre ?
Si le plaisir de la création a été très présent, il est, en réalité, venu de l’intérêt suscité par la lecture de l’œuvre, qu’on a réalisée ensemble, décortiquée, reformulée ensemble, tenté de comprendre ensemble, scène après scène, acte après acte, rattachant aux éléments culturels du XVIIème (comme le tragique ou le baroque, les formes de libertinage apparaissant une à une dans la pièce). L’œuvre a pris sens progressivement dans ce travail fait collectivement.
Le travail de création, proposé avec une bande annonce que j’avais préparée rapidement, et le carnet d’expression, détaillant avec précision les consignes, a coulé de source ; les idées sont venues spontanément, aucun élève ne s’est trouvé embêté face au personnage sur lequel il était tombé aléatoirement, parce qu’il les avait tous bien cernés, et les élèves ont estimé, je pense, que chacun avait le droit à son espace de parole dans la sépulture connectée de Don Juan.
La démarche coopérative (réfléchir ensemble en groupe à une cohérence des productions, et décider collectivement d’un portait rédigé et d’un visuel du personnage) et collaborative (le projet n’est possible que si chacun porte sa pierre à l’édifice, tout le monde a sa propre tâche à réaliser dans le travail de groupe) a été, je pense aussi, un gage de réussite dans ce projet.
En quoi un tel projet vous semble-t-il avoir aussi favorisé chez les élèves une réflexion critique sur le numérique, en particulier la question des traces et de notre relation à la mort ?
A l’heure du numérique, d’Internet et des médias sociaux, la question de la mémoire virtuelle laissée par chacun comme une mémoire vive, particulière, envahissante aussi, sans limite, a permis une réflexion sur notre condition d’homme et de notre devenir dans le monde qui est le nôtre. Des comptes internet continuent d’exister, entretenus par des proches, des fans (dans le cas de personnes célèbres), après la mort des personnes concernées : est-ce une façon acceptable d’honorer la mémoire ? transformer les cimetières, lieux de recueillement des morts, en lieux d’errance de fantômes numériques, est-ce tolérable ? internet nous obligera-t-il à réinventer notre façon de cohabiter avec nos défunts ? les élèves ont pris conscience de ces problématiques. De là à trouver les réponses…
Propos recueillis par Jean-Michel Le Baut
Dans le Café : « A notre mémoire numérique d’outre-tombe »
Revue Correspondances : « Numérique et littérature: un mariage heureux »
Memorabilia numériques sur des personnages de Laurent Gaudé
Christelle Lacroix dans Le Café pédagogique
Le livre numérique en version epub
Le livre numérique en version PDF
La bande annonce du projet
Le padlet de la séquence
Le carnet d’expression du projet
Le compte Instagram de la classe
Évitez le plagiat gratuitement, faire une bibliographie gratuitement.
Publié le 31 juillet 2019 par Emma Moreau . Mis à jour le 7 décembre 2020.
Qu’est-ce qu’une phrase d’accroche de dissertation , comment trouver une phrase d’accroche pour une dissertation , à faire et à ne pas faire, présentation gratuite.
Une phrase d’accroche est une phrase ou un paragraphe qui introduit votre sujet dans l’introduction et doit attirer l’attention de votre lecteur. Cette phrase est le fruit d’un choix personnel et vous être libre de choisir son style. C’est également le tout premier moment de votre dissertation.
Elle n’est pas obligatoire dans la rédaction d’une introduction de dissertation, mais apporte une réelle plus-value en montrant à votre lecteur que vous vous êtes approprié le sujet.
Une phrase d’accroche peut être :
Dans tous les cas, cette phrase d’accroche doit être en relation avec le sujet ! Étant la première chose que le lecteur consultera, il faut y porter beaucoup d’attention.
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La phrase d’accroche se base uniquement sur vos connaissances personnelles. C’est en ce sens qu’elle vous sera personnelle.
Il n’existe pas de méthodologie pour trouver la phrase d’accroche parfaite pour une dissertation puisque tout le monde aura une façon différente de traiter le sujet et donc d’introduire son raisonnement.
Il faut cependant bien garder en mémoire que votre phrase d’accroche doit absolument être en lien avec le sujet, ou au moins avec le raisonnement que vous allez mener lors de la rédaction de votre dissertation. Il faut d’ailleurs ne pas oublier de l’expliquer un minimum. Il ne faut surtout pas mettre une phrase d’accroche juste pour l’esthétique de l’introduction : il faut qu’elle apporte quelque chose à votre raisonnement.
Voici cependant quelques conseils par rapport aux différents styles d’accroche possible (cette liste est non-exhaustive).
L’accroche historique est généralement utilisée dans les sujets de dissertation ayant eux-mêmes une dimension historique. Elle peut être utilisée dans les dissertation en histoire, mais également de littérature pour parler, par exemple, d’un mouvement littéraire.
Lors d’une accroche historique, veillez à bien situer le contexte. Expliquez également brièvement en quoi cet événement historique a un impact sur la façon dont vous allez traiter le sujet par le suite.
La citation d’auteur.
Lorsque vous utilisez une citation d’auteur,il faut être certain de la citation, de l’auteur, de son oeuvre, ainsi que de la date pour éviter toute erreur.
Citer un auteur en phrase d’accroche est un exercice dangereux, dans le sens où cette phrase sera la première chose que le correcteur verra dans votre copie. Citer un auteur requiert de connaître parfaitement les informations que vous allez donner.
Conseil : Si vous n’êtes pas certain de ce que vous allez citer, évitez de le faire, ou faites-le de façon détournée (en paraphrasant par exemple) pour éviter toute erreur.
S’appuyer, pour son accroche, sur un élément d’actualité va vous permettre de mettre le sujet en contexte. Cela va même pouvoir vous aider à mettre en place votre raisonnement.
Mettre le sujet en contexte va permettre au correcteur de voir que vous avez bien compris le sujet et ses enjeux dans le monde actuel. Vous pouvez mentionner des lois, des actions sociales, des faits d’actualité, etc.
Une supposition ou hypothèse de résolution.
Vous pouvez également commencer votre introduction en utilisant une première idée de la résolution du sujet.
Si vous faites cela il faut alors évoquer une de vos hypothèse, généralement ce que vous considérez comme réponse la plus probable quand à la question que pose le sujet.
Cette option vous sera utile également pour la rédaction de votre introduction complète puisqu’elle vous permettra de remettre en question cette hypothèse dans votre introduction pour en tirer la problématique générale de votre dissertation. Elle vous permet également de commencer votre argumentation.
Ce type de phrase d’accroche est alors suivi d’une phrase ou expression remettant en cause cette hypothèse.
Généralement ce style d’accroche se retrouver principalement dans les dissertations de sciences sociales comme l’économie, la géographie ou toutes matières utilisant beaucoup de données.
Comme pour les citations d’auteurs, soyez certains de la précision de la donnée qui va vous servir d’accroche et n’oubliez pas de citer vos sources !
Lorsqu’il en vient à une phrase d’accroche pour une dissertation, plusieurs choses sont à prendre en compte.
Voici une présentation que vous pouvez utiliser pour vous améliorer ou partager nos conseils méthodologiques sur l’accroche. N’hésitez pas à la partager ou à l’utiliser lors de vos cours :).
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Moreau, E. (2020, 07 décembre). Phrase d’accroche pour une dissertation : comment faire ?. Scribbr. Consulté le 24 juin 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/phrase-daccroche-dissertation/
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En français, la dissertation est un exercice d'argumentation qui se construit en 6 étapes. Nous allons vous expliquer comment faire une dissertation de A à Z. Pour faire une dissertation, c'est très simple : Lire et analyser le sujet. Trouver la problématique. Faire le plan de la dissertation. Rédiger l'introduction.
1 - C'est quoi une dissertation ? Dissertation définition La dissertation est un exercice d'argumentation qui consiste à répondre à la question posée en suivant un plan (généralement organisé en trois parties) et après avoir dégagé une problématique.
Comment rédiger le développement de la dissertation ? Comment s'assurer une bonne note de l'examinateur ? Cet article reprend toutes les règles de la dissertation en français.
La dissertation est un exercice argumentatif : tu vas convaincre le correcteur de la pertinence de ta réponse en avançant des arguments illustrés par des exemples. Là où les choses se corsent, c'est que tu ne vas pas argumenter uniquement pour défendre ton point de vue sur la question.
Qu'est-ce qu'une dissertation ? Une dissertation (ou « composition » en histoire) est un exercice d'argumentation organisée ! La dissertation répond à une problématique. L'élément central d'une dissertation est la problématique.
Le plan d'une dissertation est la structure ou le "squelette" de votre dissertation. Il doit être défini en amont de la rédaction de la dissertation et doit, bien évidemment, être équilibré pour soutenir votre argumentation.
La dissertation, aussi parfois appelée composition, est un exercice d'argumentation organisé en deux ou trois parties, qui retrace le cheminement d'une pensée d'une introduction à une conclusion. La dissertation résout une problématique.
La dissertation consiste à conduire une réflexion personnelle organisée sur une question littéraire portant sur l'une des œuvres et sur le parcours associé figurant dans le programme d'œuvres. Le candidat choisit l'un des trois sujets de dissertation, chacun étant en rapport avec l'une des œuvres du programme et son parcours associés.
Dans tous les exercices qui vous sont proposés, un plan vous est nécessaire : dissertation écrite, commentaire d'une décision de jurisprudence, exposé oral, etc. Arrêter un plan rigoureux, logique et cohérent, c'est fixer l'ordre qui sera suivi pour exposer le sujet étudié, c'est construire une œuvre originale.
La dissertation est un exercice d'analyse un peu comme le commentaire de texte. Elle suppose des connaissances mais aussi l'argumentation autour d'une thèse développée avec précision. Quelle méthode appliquer? Nous t'expliquons la manière de procéder, étape par étape avec un exemple de sujet : 🔥Exemple Dissertation Français (Vidéo 1) ️.
Trouver le plan de sa dissertation est l'une des étapes fondamentales de la méthode de la dissertation. Tes professeurs évoquent souvent les différents types de plans - dialectique, thématique, analytique - et autres appellations barbares. Mais que signifient réellement ces termes ?
1. Comprenez l'objectif de la dissertation. Dans une dissertation, vous devrez présenter une thèse quant au sujet que vous analysez. Bien souvent, vous devrez analyser un écrit ou un film, mais vous pourriez également devoir travailler sur un sujet d'actualité ou une idée.
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