A. (Intitulé de la première sous-partie)
B. (Intitulé de la seconde sous-partie)
A. (Intitulé de la première sous-partie)
B. (Intitulé de la seconde sous-partie)
Arrêter des subdivisions constituant un ensemble cohérent. Pour chacune de vos divisions et subdivisions, l'ordre selon lequel seront présentées les différentes questions que vous y faites entrer, doit être rigoureux et logique. Cela signifie que ces divisions, bien qu'elles demeurent distinctes, doivent former un ensemble : il ne faut pas creuser un fossé entre chacune d'elles. Il importe de préciser que trop de divisions et subdivisions empêchent, de suivre le développement, car pour suivre, il faut garder le plan toujours présent à la mémoire, et comment le faire si ce plan est un arbre aux rameaux touffus ?
Dégager du sujet l’idée générale, fondement du plan. Examinez quelles sont les questions que vous avez désignées pour être spécialement développées. Elles doivent être réparties entre les grandes divisions de votre travail. Il en faut au moins une dans chacune des parties. Cet examen va déjà probablement vous guider quant au plan à adopter.
Dans toute la mesure du possible, le plan doit être commandé par l'idée générale qui domine le sujet . Ce sont les branches de cette idée qui doivent vous donner la trame. Et tout est parfait si ces deux branches s'opposent.
La recherche de l'originalité ne doit pas toutefois vous conduire à l'obscurité . La première qualité d'un plan est d'être fondée sur une idée claire, facile à saisir et à retenir.
Si vous ne pouvez pas dégager de votre sujet une idée générale susceptible de servir de base à votre plan, vous avez bien des chances de tomber dans un plan « passe-partout ». Efforcez-vous alors de 1'« habiller », ou plutôt de le « déguiser », en choisissant un intitulé qui le rajeunira, en le dissimulant derrière un semblant d'idée générale.
Souvent l'intitulé même du sujet paraît contenir un plan. N'adoptez ce plan sans réfléchir longuement, car le plus souvent, il ne vaut rien. Par exemple, si on vous demande d'exposer « les avantages et les inconvénients » d'une institution, n'adoptez jamais cette division, qui vous exposerait à des redites.
C'est, en effet, une règle absolue à respecter : ne jamais choisir un plan tel qu'il oblige à reprendre dans la seconde partie ce qui a été développé dans la première et inversement.
Lorsque vous avez à comparer deux institutions, ne consacrez pas la première partie à l'une et la seconde à l'autre, pour vous contenter dans la conclusion de relever les ressemblances et les différences. Tout votre travail doit être, dès le début, consacré à comparer. Cherchez donc les idées générales qui gouvernent la comparaison ou les points principaux sur lesquels le rapprochement des deux institutions présente un intérêt, et bâtissez là-dessus votre plan.
Lorsque vous avez à faire une étude critique d'une institution, un plan « passe-partout» consiste à montrer, dans une première partie, comment fonctionne cette institution en soulignant ses inconvénients, pour tracer les remèdes à apporter, dans une seconde partie où l'on placera l'étude des projets déposés et du droit comparé. Essayez de trouver mieux en tachant de fonder votre plan sur une idée générale.
Autre règle : il n'y a pas qu'un seul plan possible par sujet. On peut en découvrir souvent un grand nombre qui sont acceptables ; les rechercher et en comparer les mérites constitue un excellent exercice.
Annoncer avec cohérence l’enchaînement des divisions . Vous avez adopté une division. Vous l'avez annoncée, en la justifiant, à la fin de votre introduction. En abordant la première partie, indiquez le titre de cette partie. Puis, avant d'écrire l'intitulé de la première sous-partie, annoncez, dans un « chapeau » de deux ou trois lignes les sous-parties qui vont être traitées dans la première partie.
Enfin, entre les sous-parties et, surtout, entre les parties, il convient d'effectuer une rapide transition. Transition qui vous permettra d'établir, voire de justifier, le lien entre les développements qui précèdent et ceux qui vont .suivre. Ces transitions révèlent la cohérence de votre plan, attestent la logique de votre démonstration. Elles ont donc une importance primordiale et vous permettront, lorsque vous les rédigerez, de vérifier la qualité de votre plan.
Formellement, la structure formelle de votre travail doit donc apparaître de la façon suivante:
|
| |
| |
C. La conclusion
Justifier l’exactitude des idées développées . Il vous reste maintenant à conclure. La conclusion doit contenir le résultat de votre travail. Résumez donc l'essentiel de ce qui se dégage de votre étude. Sans doute, vous avez déjà, dans l'introduction, signalé les idées générales qui gouvernent le sujet. Mais, à ce moment-là, vous les avez simplement annoncées, sans les justifier. Vous avez demandé que l'on vous fasse crédit. Maintenant, vous avez tenu votre pro messe et vous vous justifiez de l'avoir tenue. Ce que vous devez faire apparaître dans la conclusion, c'est donc précisément que vous avez démontré l'exactitude des idées avancées, que ces idées découlent de vos développements.
III. Rédaction
Rédiger clairement et avec rigueur . Vous avez consacré la première heure au travail préliminaire (compréhension et détermination du sujet). Consacrez les deux autres à la rédaction. Suivez votre plan pas à pas. Annoncez-le dès la fin de l’introduction. Cherchez avant tout à être clair. Pour y parvenir, choisissez les termes exacts : le langage juridique est un langage précis et tâchez d'écrire des phrases élégantes (surtout ne rédiger pas en style télégraphique) : posez nettement les questions que vous examinez ; présentez avec force les arguments que vous faites valoir et défiez-vous de la subtilité, car elle est l’ennemi de la rigueur et de la clarté.
Efforcez-vous d'écrire lisiblement (ne parlons pas de l'orthographe : vous êtes censé la connaître ; mais n'oubliez pas qu'une méconnaissance trop grande de ses règles est susceptible de vous conduire à un échec). Que votre plan saute aux yeux du lecteur : pour cela, n'hésitez pas, soit à souligner dans le texte les titres de votre division principale, soit à les faire déborder dans la marge (ex. : I. Caractères. II. Effets). Mais n'abusez pas de cette méthode : votre composition ne doit pas ressembler à un tableau synoptique. Qu'elle soit « aérée » et non compacte : n'hésitez pas à aller à la ligne chaque fois que vous abordez une question nouvelle. Avant de vous dessaisir de votre copie, relisez-la.
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Major Prépa > Académique > Histoire (Prépa littéraire) > Analyser un sujet d’histoire (A/L, B/L) : méthode avec exemple (1)
Dans cet article, nous te proposons d’analyser un sujet d’histoire, dont la méthode, commune aux préparationnaires littéraires aussi bien en A/L qu’en B/L, doit être maîtrisée pour briller en dissertation ! Il constitue le premier volet d’une série de deux articles à ce propos.
Nous nous penchons donc dans cet article sur la méthodologie d’analyse de sujet en histoire contemporaine, afin d’optimiser le temps passé au brouillon. Cette méthode n’est pas exhaustive et elle n’est pas à suivre religieusement dans un ordre précis . Toutefois, elle donne des pistes pour progresser dans l’analyse de sujet (et peut, bien évidemment, être adaptée à d’autres matières). Nous allons ici traiter principalement le sujet « Décoloniser le Maghreb », au cœur du programme B/L mais aussi du programme A/L pour l’oral d’Ulm (« La France de 1939 à 1995 »). Bonne lecture !
Entrons dès à présent dans le vif du sujet. Lors d’une dissertation ou d’un oral d’histoire contemporaine, le brouillon constitue une étape majeure à ne pas bâcler . Un brouillon organisé, complet et réflexif est essentiel. C’est la base d’une bonne copie.
Ainsi, chacun doit, à force d’entraînement, être capable d’estimer son temps idéal passé au brouillon . En effet, pour certains, les idées fusent et la problématique s’impose à eux rapidement, alors que d’autres ont besoin de plus de temps pour aboutir à un plan cohérent. Cela n’est pas un problème. Il n’y a pas de recette magique pour réussir une dissertation d’histoire. À titre d’exemple, pour une dissertation type ENS en 6 h, beaucoup consacrent le tiers du temps à leur brouillon. Une dissertation en 4 h comme à la BCE impose quant à elle de réduire ce temps à 1 h/1 h 30 maximum, pour avoir le temps de rédiger une copie complète.
Tout le long de la dissertation, et notamment dès le brouillon, il faut garder en tête que le jury a choisi un sujet particulier , et non un autre. Il est donc indispensable de prendre le sujet tel qu’il est, de ne pas chercher à l’adapter à ses connaissances ou à ce que l’on voudrait en dire. Dans le cas contraire, il y a un risque de hors sujet. Ainsi, le sujet « Décoloniser le Maghreb » n’est pas le même sujet que « La décolonisation du Maghreb » ou « Décoloniser l’Afrique du Nord ».
De plus, l’ordre des mots dans le sujet a une importance capitale. Par exemple, le sujet « La Russie et l’Europe » n’implique pas les mêmes analyses que le sujet « L’ Europe et la Russie ». En effet, dans le premier, c’est bien la Russie et ses liens avec l’Europe qu’il faut étudier, c’est la Russie le « sujet du sujet ». À l’inverse, le second sujet invite à étudier le rapport qu’entretient l’Europe avec la Russie. Cela ne met pas en jeu les mêmes connaissances ni les mêmes analyses.
De même, les prépositions et autres expressions comme « et », « face à », « dans », « en » sont des termes clés du sujet. Sur le même thème, « La Russie face à l’Europe » est différent du sujet « La Russie et l’Europe », de même que « La France dans le monde » est différent de « La France et le monde ». Il est donc essentiel de prendre en compte ces nombreuses subtilités avant de commencer à composer et à réfléchir, pour ne pas partir dans une mauvaise direction.
Lors de cette étape, il s’agit de décortiquer le sujet. Il faut prendre chaque terme individuellement, le définir dans les moindres détails, mais également lui trouver des synonymes ou des antagonismes. Cette étape est indispensable, déjà pour ne pas s’égarer vers un autre sujet, mais aussi et surtout car c’est un premier pas vers la problématisation.
Décoloniser (source : CNRTL) = « Procéder à la décolonisation d’un pays jusque-là soumis au régime colonial. »/« Libérer, rendre une certaine autonomie. » (métaphorique). Cette première définition pose les bases, mais n’est pas suffisante . Elle appelle à définir les termes de décolonisation et de régime colonial . De plus, elle montre déjà les nuances qu’il peut y avoir (« rendre une certaine autonomie »).
Décolonisation (CNRTL) = « Processus par lequel un pays jusque-là colonisé accède à l’indépendance . » Les termes centraux de processus et d’ indépendance apparaissent enfin. Il s’agit de les définir à leur tour, et ainsi de suite, jusqu’à épuiser le champ lexical du mot.
Une dernière étape consiste, face à un verbe à l’infinitif, à le conjuguer ! En effet, décoloniser ne veut pas dire décolonisation . Si le jury a choisi un verbe et non un nom, c’est parce qu’il souhaitait mettre en avant les acteurs de cette décolonisation, et non simplement ce processus. Qui décolonise ? Qui incarne la décolonisation ? Autant de questions qu’il faut se poser dès la phase de définition des termes du sujet.
Par ailleurs, le « Maghreb » doit être défini également avec tout autant de précision.
Maghreb ( Larousse ) = « Ensemble des pays du nord-ouest de l’Afrique (Maroc, Algérie, Tunisie), compris entre la mer Méditerranée et le Sahara. Le terme Maghreb (mot arabe signifiant ‘le Couchant’) désigne les pays du soleil couchant (l’Occident nord-africain) par opposition au Machreq (‘le Levant’), qui fait référence aux pays du soleil levant (l’Orient arabe). Dans son acception traditionnelle, le Maghreb comprend le Maroc, l’Algérie et la Tunisie, trois anciens pays berbères, islamisés et arabisés. »
Il est aussi important de préciser, dans l’introduction notamment, que la Libye et la Mauritanie peuvent être incluses dans l’acception de « Maghreb ». Toutefois, ce sujet invite à restreindre le champ d’études à la France seule et à la décolonisation qu’elle a menée au Maghreb en particulier.
Il s’agit alors de chercher des caractéristiques communes à ces trois pays . Qu’est-ce qui fait d’eux un « ensemble », mais également qu’est-ce qui les différencie ? Des similitudes géographiques (climat, relief) ? L’ancien peuplement berbère (culture et langue toujours présentes) ? La langue ou la religion ? Les systèmes politiques ? Il est alors essentiel à ce stade de se demander quelle est la place de la colonisation dans cet ensemble de pays.
Après avoir décortiqué les termes du sujet et les avoir considérés individuellement, il s’agit maintenant de les faire dialoguer entre eux . Ceci constitue une phase nécessaire de la problématisation. C’est le fruit de ces réflexions qu’il s’agira d’articuler dans le cœur de l’introduction.
Quels sont les acteurs de cette décolonisation ? Qui décolonise ? Qui incarne le Maghreb ? Cette question a une importance capitale. En effet, il est important d’incarner l’histoire et de ne pas juste énoncer des faits.
La question des bornes chronologiques du sujet est essentielle. En effet, s’il y a des bornes, il faut les étudier, les interroger. Pourquoi cette date a-t-elle été choisie par le concepteur du sujet ? Ce dernier n’a rien laissé au hasard, il faut bien garder cela en tête. S’il n’y a pas de bornes, comme c’est le cas ici, c’est à toi de réfléchir vers où tu emmènes le sujet et de choisir des points de rupture pertinents pour ta réflexion. Ainsi, quand commence la décolonisation du Maghreb ? (Quand) se termine-t-elle ?
La réponse à cette question se trouve dans ton travail préliminaire de définition. Celui-ci se doit donc d’être le plus complet possible.
Spatialiser le sujet est indispensable afin de réaliser une analyse pertinente. Ainsi, il est ici nécessaire de définir les frontières du Maghreb. Mais il est également intéressant de considérer les lieux de décision ou d’opposition en France métropolitaine (ou ailleurs dans le monde), par exemple. En effet, il s’agit de montrer que la décolonisation du Maghreb n’a pas impliqué uniquement cette zone géographique.
Cette question permet d’entrer plus en détail dans le processus de décolonisation. Là encore, il ne faut pas oublier d’incarner ce processus. Pourquoi certains acteurs ont décidé de décoloniser ? Ont-ils vraiment eu le choix ? Quels sont les raisons de cette décolonisation ? Autant de questions nécessaires pour aborder le sujet sereinement.
Cette question soulève également des enjeux nécessaires pour une bonne analyse du sujet. Ici, il est impératif de se demander : comment a été décolonisé le Maghreb ? Sous quelle(s) forme(s) ? La décolonisation a-t-elle été uniforme ou bien différente selon les pays ? Cette question est centrale dans ce sujet et permet de problématiser de façon pertinente.
Il est indispensable d’envisager les conséquences de cette décolonisation pour le Maghreb et de ne pas s’arrêter en 1962 par exemple. Là encore, ce sont tes connaissances personnelles sur le sujet qui te permettront de fournir une analyse pertinente.
Toutes ces questions doivent être posées en parallèle de la définition des termes du sujet , qui doivent être compris individuellement, mais aussi les uns en rapport aux autres. En effet, s’il est important de savoir les définir pour appréhender le sujet au mieux, il faut également savoir les faire dialoguer . Le sujet est un tout. Ces différentes questions peuvent être posées de façon explicite au brouillon, ou simplement orienter votre réflexion .
Dans un sujet d’histoire (comme dans tout autre sujet), les connaissances personnelles ont une importance capitale. Elles permettent d’aiguiser la réflexion, mais aussi d’alimenter le propos de la copie et d’enrichir celle-ci d’exemples. Nous te proposons donc ici des connaissances « en vrac », qu’il faudrait, dans l’idéal, penser à mobiliser dans le cadre de ce sujet.
Le début des années 1930 marque l’entrée de la France dans la crise et par suite, des remises en question dans les colonies. Les mouvements nationalistes ne sont pas aussi importants que ceux des Indes britanniques ou néerlandaises. Il semble y avoir une confiance durable dans les vertus de l’assimilation et du modèle républicain français. Mais la métropole a laissé passer les chances d’un dialogue fructueux : gestion conservatrice, concessions tardives et réticentes, répression disproportionnée et indifférence se perpétuent.
Il existe une complémentarité économique accrue avec l’Empire , qui devient en 1928 le premier partenaire commercial de la métropole, à ses dépens (avec des prix plus élevés). Des progrès remarquables se font sur le plan sanitaire : construction d’hôpitaux, éradication de certains fléaux, formation d’un personnel spécialisé. On peut noter également des efforts en matière scolaire, mais pas de remède proposé à la misère paysanne ou au fléau du chômage.
Quelques concessions politiques ont été accordées après la guerre par Clémenceau à titre de reconnaissance : extension des droits électoraux des musulmans d’Algérie ( loi Jonnart ), facilités accordées à la naturalisation des indigènes, etc. Mais la majorité du Bloc National a contrebalancé ces mesures avec par exemple le rétablissement du Code de l’indigénat en Algérie . Les expériences du Cartel des Gauches et du Front populaire ont levé quelques espoirs et amorcé quelques gestes. À savoir : nomination de deux gouverneurs généraux épris de modernisation et d’équité, mais qui ont duré moins de deux ans, place modeste des colonies dans le programme du Front populaire, même s’il peut remarquer des changements dans la haute administration coloniale qui marquent une orientation nouvelle.
Ainsi, le vent de réformes lève un regain de revendications sociales que les gouvernements tolèrent, mais ne légalisent pas.
Le ralliement progressif de l’Empire à la France combattante a prolongé la distanciation des populations colonisées à l’égard de la métropole. À l’été 1943, à part l’Indochine de Decoux, l’Empire colonial français est devenu partie intégrante de la France libre et le choix d’Alger comme nouvelle capitale est fait. L’Empire doit prioritairement pourvoir à la rentrée de la France dans la guerre. 235 000 soldats au Maghreb sont mobilisés (mais avec un fort taux d’insoumission), réquisition de produits, aggravation du travail forcé, efforts financiers des populations sont exigés.
De Gaulle a conscience de la nécessaire réorganisation de l’Empire sur des bases plus justes , car après la guerre, le sort des colonies serait posé à l’échelle internationale avec une intervention américaine, dont la France ferait les frais. Apparaît alors la nécessité de rompre avec cet immobilisme antérieur. Le discours à Constantine du 12/12/1943 annonce l’extension de la citoyenneté française à des milliers de musulmans d’Algérie. La conférence de Brazzaville en janvier 1944 prépare la voie à une large réforme institutionnelle, mais subsiste une ambiguïté entre programme fédératif de la conférence et ses conclusions assimilationnistes. Affleure le signe de rupture avec Vichy, avec une certaine tolérance à l’égard des nationalismes (amnistie des prisonniers politiques, liberté de la presse et à la formation des partis). Mais toute menace séparatiste fut réprimée , comme au Liban et en Syrie.
Une nouvelle configuration mondiale émerge. La bipolarité Est-Ouest et l’ONU jouent la carte des émancipations coloniales, les anticolonialismes américain et soviétique sont alors très différents.
L’ ONU occupe une place considérable dans l’histoire de la décolonisation, disproportionnée par rapport aux clauses de la Charte. Le rôle de l’ONU est initialement modeste , mais à partir des années 1950, les questions marocaines et tunisiennes sont de plus en plus évoquées, éludées par la France.
Conférence de Bandung (1955) : elle s’inscrit dans la continuité de la démarche anticolonialiste par principe et est neutraliste par intérêt. Elle condamne le colonialisme « traditionnel » (pas d’évocation du Tibet par exemple). Elle fait figure de « coup de tonnerre » (Léopold Senghor), car elle a un retentissement médiatique et met en avant de grandes figures du Tiers-Monde. Mais les résultats pratiques sont très minces , la conférence n’ayant mis en place aucune structure de coordination.
Enfin, la place de la décolonisation dans l’expédition de Suez (1956) est très importante, notamment pour la France. Le Caire accueille en effet la délégation extérieure du FLN . Il s’agit d’une réussite militaire mais d’un fiasco diplomatique (intervention des États-Unis et de l’URSS). Suez a ébranlé les positions de la France au Moyen-Orient, tous les pays ayant rompu les relations avec Paris, et le FLN en étant sorti renforcé.
C’est la fin de la première partie de cet article de méthodologie avec exemple développé. Nous t’invitons à consulter la seconde qui arrivera prochainement si celle-ci t’a plu !
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Cet ouvrage fait partie intégrante de notre thèse de doctorat Divergences et convergences dans la terminologie médicale vétérinaire pour les vertébrés domestiques entre le roumain et le français, réalisée en cotutelle entre l’Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, l’École Doctorale 268 Langage et langues : description, théorisation, transmission, UFR Langues, Littératures, Cultures et Sociétés Etrangères et l’Université des Sciences Agricoles et Médecine Vétérinaire du Banat de Timişoara, la Faculté de Médecine Vétérinaire, thèse soutenue en 2014 à Paris.
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Publié le 2 octobre 2019 par Justine Debret . Mis à jour le 31 janvier 2024.
En français, la dissertation est un exercice d’argumentation qui se construit en 6 étapes. Nous allons vous expliquer comment faire une dissertation de A à Z.
Pour faire une dissertation, c’est très simple :
Pour tout comprendre sur comment faire une dissertation, nous allons utiliser un exemple concret issu des annales du Bac S de philosophie de 2019.
1. lire et analyser le sujet, 2. trouver la problématique, 3. faire le plan de la dissertation, 4. rédiger l’introduction, 5. rédiger le développement de la dissertation, 6. ecrire la conclusion, présentation gratuite.
Vous allez devoir produire une réflexion organisée sur un sujet spécifique qui vous est imposé.
Le sujet peut être :
Si vous avez le choix entre plusieurs sujets, sélectionnez celui qui vous inspire le plus et sur lequel vous avez le plus de connaissances. Il faudra le choisir rapidement si vous devez faire une dissertation lors d’un examen de quelques heures (dans les 10 premières minutes).
Une fois le sujet choisi, vous allez devoir définir chaque terme présent dans l’intitulé, afin de mieux le comprendre.
Essayez ensuite de reformuler le sujet complètement à partir de vos définitions ou de synonymes.
Nos correcteurs corrigent en moyenne 150 fautes pour 1 000 mots . Vous vous demandez ce qui sera corrigé exactement ? Déplacez le curseur de gauche à droite !
Faites corriger votre document
Lisez plusieurs fois la reformulation du sujet rédigée à partir de vos définitions. Au brouillon, écrivez toutes les idées qui vous viennent à l’esprit sur le sujet (exemples, auteurs, événements, …).
C’est à partir de ces connaissances et votre reformulation que vous allez pouvoir trouver votre problématique.
Petit conseil ! Utilisez cette question clé : à quel(s) problème(s) ces connaissances tentent-elles de répondre ?
Une question centrale va émerger et c’est à partir de cette dernière que votre dissertation va se construire pour créer un débat où s’affrontent des thèses divergentes.
Le plan d’une dissertation peut prendre diverses formes. L’important est qu’il réponde bien à votre problématique pour que vous évitiez le hors-sujet.
I) Les devoirs de l’Homme, une soumission naturelle et nécessaire ?
1) Les devoirs, un concept pluriel et contextuel -> Expliquez ici quels sont les différents devoirs que nous rencontrons et en quoi il divergent en fonction des cultures et systèmes étatiques. -> L’existence de devoirs pluriels (travail, citoyenneté, devoir par rapport à la famille, devoir scolaire, droits et devoirs de l’Homme).
2) L’Homme contraint par nature ? -> Concept de contrainte imposée par la nature sur l’Homme (la nature de l’Homme). -> Hobbes et “l’Homme est un loup pour l’Homme” : il abandonne sa liberté et vit en société pour survivre car la nature de l’Homme est agressive.
3) L’Homme : un animal social contraint pour sa liberté ? -> Aristote parlait du concept d’”animal social”. -> Le devoir de morale et d’empathie chez Rousseau fait qu’un être est humain (naturellement) et sociable. -> Sartre et son concept de liberté et libre arbitre : l’Homme est libre et responsable de ses actes naturellement (c’est inné). C’est pour cela qu’il peut vivre en société.
– TRANSITION –
II) La libération de l’Homme par le devoir
1) La culture libératrice -> Le devoir nous permet de nous cultiver et donc de nous libérer de la nature qui est en nous (Kant). -> L’école et l’éducation, le vote, … sont des droits et devoirs qui nous libèrent de notre ignorance naturelle (innée) et de la contrainte du déterminisme. -> Freud et les pulsions de l’Homme qui sont contrôlées intérieurement pas le surmoi. La pression sociale et les devoirs sociaux nous permettent de nous libérer de nos pulsions et désirs en les rejetant dans le ca.
2) Le travail comme contrainte de libération quotidienne -> Le concept de travail comme contrainte/liberté (apporte l’estime de soi, mais nous contraint lourdement) avec Platon, Marx (“l’opium du peuple”) et Kant.
3) La reconnaissance comme liberté -> Kant définit l’autonomie comme la capacité à se donner ses propres règles et de les suivre. La liberté ne consiste donc pas à échapper à toute règle, à tout devoir, mais à se les donner et à y soumettre ses actes. -> Exemple du devoir de mémoire des survivants de la Seconde Guerre mondiale : processus de libération psychologique personnelle et rôle de devoir citoyen.
L’introduction d’une dissertation doit suivre une structure stricte. Elle introduit le sujet, la problématique et le plan.
Les parties d’une introduction de dissertation sont :
Le droit de vote est considéré par les institutions comme un devoir moral pour les citoyens, comme le rappelle l’inscription figurant sur les cartes électorales : « Voter est un droit, c’est aussi un devoir civique ».
Les devoirs explicitent un comportement à suivre ou à ne pas suivre. Ils préconisent la conformité avec une règle. Cette notion semble en contradiction avec celle de la liberté, car le devoir s’opposerait à une impulsion ou un désir qui définirait notre liberté.
Toutefois, cette conception de la liberté est naïve et limitée, car être libre ne consiste pas à faire ce que l’on veut. De même, le devoir ne se limite pas à une contrainte imposée de l’extérieur. Il peut s’agit d’une obligation qu l’on décide de s’imposer librement.
Nous questionnons donc ces concepts en essayant de répondre à la problématique suivante : peut-on vraiment dire qu’on renonce à sa liberté quand on fait le choix de se soumettre à ses devoirs, quand on exerce donc sa liberté avec son libre-arbitre ?
Notre raisonnement questionnera tout d’abord les devoirs de l’Homme comme une soumission naturelle et nécessaire (I), avant d’interroger la possible libération de l’Homme par le devoir (II).
Le développement d’une dissertation comporte toujours deux ou trois parties. Si vous faites une dissertation en deux parties, vous devrez rédiger trois sous-parties pour chacune (deux si vous faites trois grandes parties).
Chaque partie soutient une idée centrale qui répond à la problématique, alors que chaque sous-partie s’articule autour d’un argument qui soutient et illustre l’idée directrice.
Vos arguments doivent absolument être illustrés par un exemple !
Entre chaque partie, vous devez rédiger une transition qui conclut la partie précédente et annonce la partie suivante.
La conclusion d’une dissertation est une brève synthèse du développement en indiquant nettement la réponse à la question posée dans l’introduction. Il est aussi possible d’ajouter une ouverture à la fin.
Notre étude a montré qu’au-delà du poids contraignant des devoirs que l’on peut sentir au premier abord, ils n’entravent pas notre réelle liberté. Bien au contraire, nos devoirs nous libèrent de la nature humaine qui est en nous et qui nous rend esclave de nos pulsions, désirs et violence interne. Reconnaître ses devoirs et les accepter, contribue à entretenir notre puissance d’agir et donc notre liberté.
Le concept de devoir reste très lié à celui de droit dans les démocraties occidentales. Le droit de vote est-il libérateur ?
Voici une présentation que vous pouvez utiliser pour vous améliorer ou partager nos conseils méthodologiques sur la dissertation. N’hésitez pas à la partager ou à l’utiliser lors de vos cours :).
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Debret, J. (2024, 31 janvier). 6 étapes incontournables pour réaliser une dissertation. Scribbr. Consulté le 18 septembre 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/comment-faire-une-dissertation/
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Accueil > Méthodologie > Méthodologie De L’épreuve D’histoire Géographie Au BAC
Lors du Baccalauréat d’enseignement général au Gabon, l’épreuve d’Histoire Géographie est commune aux séries A, B, C et D. Elle dure 4 heures. Elle comprend deux formes de sujets : des dissertations et des commentaires de documents.
Dans cet article vous découvrirez les méthodologies des deux formes de sujets
Une dissertation est un devoir correctement rédigé qui consiste à organiser avec méthode des connaissances sur un sujet donné. En Histoire, comme en Géographie, la dissertation a deux types de sujets : le sujet de type 1 et le sujet de type 3.
Généralement, c’est une question de cours aux contours bien définis demandant des connaissances solides et ne posant pas, en principe, de problèmes particuliers de plan. Il faut préciser, à ce propos, qu’une proposition de plan est souvent faite aux candidats.
C’est un sujet supposant le recours à de diverses données dont le regroupement privilégie la capacité de synthèse .
Ce sujet de « synthèse » nécessite une réflexion sûre, des connaissances bien maîtrisées et construites sur des faits précis, plutôt qu’abondantes. Il suppose une aptitude à mobiliser et à organiser rapidement des idées pour construire une réponse cohérente à la question posée. Pour ce type de sujet, le candidat construit lui-même le plan de son devoir.
En Histoire, il se compose d’un libellé, souvent suivi d’une chronologie indicative, destinée à donner des points de repère ; en Géographie, il se compose aussi d’un libellé, souvent accompagné d’un fond de carte à compléter.
La dissertation comprend deux séquences : la préparation et la rédaction.
Le développement met en évidence chaque idée principale exposée en début de partie et les idées secondaires exposées en début de paragraphe. Terminer chacune des grandes parties par une conclusion partielle, appelée transition, qui résume les résultats de l’argumentation de chaque partie et annonce la suivante. On saute une ligne entre chaque grande partie et deux ou trois avant la conclusion.
NB : Disserter, c’est exposer des idées en les développant, en donnant des exemples. On peut partir de l’exemple et généraliser pour exprimer l’idée ou inversement, partir de l’idée et introduire ensuite l’exemple qui appuie la démonstration.
Les sujets de type 1 et 3 peuvent prendre plusieurs formes.
La connaissance des quelques règles exposées ci-dessous peut aider à trouver une problématique et à bâtir un plan.
Exemple de sujet : Les relations internationales de 1948 à 1975.
Ce sujet peut se traiter en trois parties.
Première partie : Les relations internationales de 1948 à 1953.
Deuxième partie : Les relations internationales de 1953 à 1962.
Troisième partie : Les relations internationales de 1962 à 1975.
Exemple de sujet : L’année 1956 dans le monde.
Première partie : Les effets de la coexistence pacifique : la déstalinisation en URSS.
Deuxième partie : La fissuration des blocs.
Troisième partie : La décolonisation en Afrique.
Exemple de sujet : Les décolonisations française et britannique.
Première partie : Comparer les situations de départ dans les empires coloniaux français et britannique.
Deuxième partie : Comparer les aspects des décolonisations française et britannique.
Troisième partie : Comparer les conséquences des décolonisations françaises et britannique.
Exemple de sujet : Les États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale.
Ce sujet peut se traiter en trois parties (c’est le rôle et/ou la place des États-Unis dans cette guerre qui doit être mis prioritairement en valeur).
Première partie : Causes de l’entrée en guerre des Américains.
Deuxième partie : Apports militaire, stratégique, politique et économique des USA.
Troisième partie : Conséquences de la participation américaine à la Guerre.
Exemple de sujet : Israël et les Palestiniens de 1947 à nos jours.
Ce sujet peut se traiter en trois parties (il ne s’agit pas de faire une comparaison entre les deux premiers éléments, mais d’établir des relations entre Israël et les Palestiniens).
Première partie : la naissance de la question palestinienne.
Deuxième partie : les guerres israélo-arabes.
Troisième partie : les tentatives de réconciliation
Exemple de sujet : Les inégalités de développement dans le monde.
Première partie : Nord et Sud : définitions et critères de l’inégal développement.
Deuxième partie : Facteurs de l’inégal développement.
Troisième partie : Problèmes et évolution des rapports Nord/Sud.
Exemple de sujet : Tiers monde ou Tiers mondes ?
Première partie : Caractères communs aux pays du Tiers-Monde.
Deuxième partie : Facteurs et critères de différenciation des pays du Tiers-Monde.
Troisième partie : Types de situations définis par les critères de différenciation.
Exemple de sujet : Comparez la puissance américaine et la puissance japonaise.
Première partie : Les deux premières puissances économiques du monde.
Deuxième partie : Les fondements de ces deux puissances.
Troisième partie : Des puissances remises en question.
Exemple de sujet : Le Japon et l’aire Pacifique.
Ce sujet peut se traiter en deux parties (On transforme l’énoncé en question : Quels sont la place et le rôle du Japon dans l’aire Pacifique ? Il faut donc avoir à l’esprit que le premier terme, à savoir, Japon, est le terme le plus important).
Première partie : La place du Japon dans l’aire Pacifique.
Deuxième partie : Le rôle du Japon dans l’aire du Pacifique.
Le sujet de type 2 peut se présenter soit sous forme de commentaire dirigé (répondre aux questions en s’appuyant sur l’ensemble documentaire), soit sous forme de commentaire libre (construire son analyse autour des thèmes soulevés par les documents).
Il comprend obligatoirement : une introduction, un développement et une conclusion.
Si en Histoire , elle comprend trois ou quatre séquences (paragraphes), en Géographie , elle comprend toujours trois séquences.
En Histoire :
Il s’agit d’indiquer ou de présenter :
En Géographie :
Elle comporte les séquences suivantes :
Dans l’annonce éventuelle du plan, ces idées peuvent être reprises de manière succincte en supprimant la forme interrogative.
En revanche, le choix du commentaire libre appelle nécessairement l’annonce du plan. L’apprenant doit faire mention, dans ce dernier volet de l’introduction, des différentes parties qu’il a définies et espère analyser dans le développement.
Comment commenter un document ?
Commenter, revient à adopter une démarche en trois étapes :
Cette démarche doit s’appliquer à chaque question ou thème abordé dans le développement.
Pour le commentaire dirigé, l’élève doit répondre aux questions dans l’ordre chronologique ; la numérotation est proscrite.
Pour le commentaire libre, il doit développer les thèmes choisis en faisant référence chaque fois aux documents ; le commentaire étant un exercice plutôt difficile et pour éviter de consacrer beaucoup de temps à concevoir un plan nécessaire et personnel, il est judicieux de répondre aux questions qui fournissent un bon fil directeur.
Dans les deux formes de commentaire, il faut :
Elle permet de dresser le bilan, de souligner l’intérêt historique ou géographique du ou des documents, de proposer éventuellement une ouverture sur d’autres perspective (élargissement du sujet). Elle peut, en histoire, apprécier la portée du ou des documents (dans ce cas, insister sur les conséquences immédiates).
Les pièges à éviter Trois pièges sont à éviter :
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Merci bcp sa ma bcp aidez continuer comme sa😃🙏
Je vous en prie.
COMMENTS
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Déroulement de l'épreuve (6 heures) : Lecture et compréhension fine du sujet [pour éviter le hors-sujet et/ou le contre-sens]. Choix de la problématique, mobilisation des idées, des faits, des exemples, et construction du plan détaillé [pour éviter la récitation de cours]. Rédaction du devoir selon les conventions d'usage.
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